Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En avril 2022, selon l’Insee, les prix des produits de grande consommation vendus dans la grande distribution ont augmenté de 1,3 %. Une hausse des prix que subissent de plein fouet les plus modestes. À Roubaix, ville populaire du nord de la France, la débrouille règne.
Les locataires, plutôt modestes, de la cité minière du 12-14, à Lens, étaient ravis d’investir des maisons neuves. Un an après, les murs sont recouverts de moisissures et l’humidité ravage ces logements sociaux. Les habitants se mobilisent et l’un deux s’est lancé dans une grève de la faim il y a 18 jours.
D’une élection à l’autre, le cliché est tenace. Les plus pauvres voteraient en masse pour Marine Le Pen. Or, expliquent les spécialistes du sujet, ce présupposé est à nuancer, même si les résultats électoraux établissent que plus le revenu fiscal est faible dans une commune, plus elle vote Le Pen. En réalité, ces électeurs du RN ne sont pas parmi les plus démunis.
Depuis plus de trente ans, l’obsession autour du voile sature le débat. Cette campagne présidentielle n’y échappe pas dans le prolongement du quinquennat. Marine Le Pen entend même l’interdire dans l’espace public si elle était élue. Mediapart donne la parole aux premières concernées, heurtées par ces polémiques récurrentes.
À Creil, ville populaire de l’Oise où Jean-Luc Mélenchon a triomphé au premier tour, le second paraît moins alléchant. Les habitants attendent que leur vie quotidienne s’améliore mais ne croient pas que les politiques les y aident. Et le bulletin Macron ne sera pas un vote de conviction. Loin de là.
Emmanuel Macron a promis d’instaurer le versement automatique des prestations sociales, sur le modèle du prélèvement à la source, pour lutter contre le non-recours. Mais la mise en œuvre concrète de la réforme n’est pas acquise, et les points de vigilance sont nombreux.
Samedi 2 avril, s’est tenue à Aulnay-sous-Bois et Sevran, en Seine-Saint-Denis, une marche blanche en hommage à Jean-Paul Benjamin, cet homme de 33 ans tué par la police il y a une semaine. Ses proches demandent « vérité et justice ».
L’historienne Alice Kaplan opère une première incursion sur le terrain romanesque. Avec « Maison Atlas », elle revisite l’histoire de la dernière famille juive algérienne implantée dans la Casbah à Alger, restée après l’indépendance, lors de la guerre civile des années 1990. Entretien.
Les candidates et candidats à l’élection présidentielle sont d’accord pour construire davantage et résorber la pénurie. Mais les moyens concrets à mobiliser sont peu explicités. Et la Fondation Abbé Pierre regrette « le flou » de certaines mesures « pourtant intéressantes ».
Dans une société algérienne corsetée, où la mémoire de la guerre d’indépendance est omniprésente et le poids des conservatismes écrasant, les éditions Barzakh creusent le sillon d’une littérature transgressive. Entretien avec Selma Hellal et Sofiane Hadjadj, qui les ont fondées.
Six bénéficiaires du RSA réagissent à la proposition avancée par le candidat Macron de lier le versement du revenu de solidarité à un minimum d’activité. « Il faudrait qu’il vive la pauvreté pour savoir ce que c’est », s’indigne une jeune coiffeuse de formation. « Ça va se faire au détriment des travailleurs », s’inquiète surtout Romain, ex-ingénieur.
Le lancement de la campagne nationale de ce jeune collectif a eu lieu samedi à Bobigny (Seine-Saint-Denis). 150 personnes étaient présentes, pour ne plus « se sentir seules », réfléchir à la façon de ne pas « s’essoufler » et de lutter face à l’appauvrissement programmé des services publics.
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.