Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans « Le Rêve du pêcheur », l’écrivaine franco-camerounaise Hemley Boum suit, entre autres, la trajectoire de Zack. Transféré brusquement de Douala à Paris, il éprouve les syndromes traumatiques de l’expatriation, avant de pouvoir se relier à ses émotions.
Plus d’un million de personnes vivent dans un logement indigne, relève la Fondation Abbé Pierre dans son rapport annuel publié mercredi 31 janvier. Malgré les conséquences délétères sur la santé et la sécurité des occupants, les pouvoirs publics s’y intéressent peu, regrette l’organisme.
Chercheurs à l’Institut national d’études démographiques, Marie-Victoire Bouquet et Loïc Trabut considèrent que le texte « fait peser des risques importants sur l’accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie », en tarissant le vivier d’aides à domicile et en les précarisant.
Depuis la rentrée, 150 étudiants bordelais reçoivent l’équivalent de 100 euros en monnaie locale pour faire leurs courses. L’objectif : lutter contre la précarité, mais aussi promouvoir une alimentation saine, durable et produite dans des conditions éthiques.
Le texte conditionne certaines prestations sociales à une durée de présence sur le territoire. Le collectif Nos services publics estime qu’entre 110 000 et 700 000 personnes vont basculer dans la pauvreté, voire la très grande pauvreté, dont des dizaines de milliers d’enfants.
Après plusieurs décès de sans-abri liés à l’épisode de grand froid, des voix s’élèvent en faveur de mesures fortes. Des députés de gauche vont saisir la Cour de justice de la République pour « non-assistance à personnes en danger ».
Alors que des températures glaciales sont prévues pour toute la semaine, des familles campent symboliquement sur la place de l’Hôtel-de-Ville. Outre le « plan grand froid », le ministre du logement annonce le déblocage de 120 millions d’euros pour l’hébergement d’urgence.
La députée européenne écologiste Marie Toussaint, tête de liste pour les élections européennes, lance avec l’avocat Emmanuel Daoud une campagne contre la « pauvrophobie d’État ». Pour empêcher les mesures qui aggravent la précarité, ils proposent un droit de veto social.
Un rapport de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques publié jeudi 4 janvier alerte sur les effets de la pollution de l’air sur les enfants. Ceux des familles les plus modestes sont les premières victimes des particules fines.
Des dirigeants de 32 conseils départementaux ont annoncé refuser d’appliquer les nouvelles conditions fixées sur le versement de l’allocation personnalisée d’autonomie. En parallèle des appels se multiplient à gauche pour organiser « la riposte ».
Plusieurs associations de solidarité craignent que la conditionnalité des prestations sociales introduite dans la loi immigration votée le 19 décembre empêche des familles de se loger et de se nourrir.
L’économiste Antoine Math, chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires) et spécialiste des politiques sociales, estime que les mesures du projet de loi immigration relatives aux prestations sociales sont « extrêmement graves au regard du principe d’égalité ».
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.