A Mediapart, j'enquête sur les injustices environnementales, les pollutions industrielles, l'écologie urbaine. Et aussi sur le nucléaire.
Auparavant, j'ai travaillé aux Inrockuptibles.
J'ai écrit plusieurs livres, dont Eloge des mauvaises herbes. Ce que nous devons à la ZAD (Les Liens qui libèrent, 2018), Je crise climatique. La Planète, ma chaudière et moi (La Découverte, 2014), Le Ba-ba du BHL, avec Xavier de la Porte (La Découverte, 2004), et La France Invisible (La Découverte, 2006).
J'ai été membre du comité de rédaction de la revue Mouvements.
Je participe à la commission Diversités de Mediapart, qui tente d'oeuvrer contre les discriminations et les mécanismes de domination au sein de l'entreprise. Et j'ai coprésidé la Société des journalistes (SDJ) de Mediapart.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Il ne peut y avoir d’écologie sans destruction de la domination coloniale, plaide le philosophe Malcom Ferdinand. L’anthropologue Eduardo Viveiros de Castro ouvre la voie d’un « devenir-Indien » de la politique. Nouvel épisode de « Points de rupture », émission sur les livres de l’écologie, en partenariat avec la revue Terrestres.
Près de deux ans après l’abandon de l’aéroport, les habitants de la ZAD s’opposent à l’extension des agriculteurs conventionnels. Ils défendent les coopérations pour rester contre le système, tout en étant dedans et appellent à une manifestation le 26 octobre.
La pollution immédiate dégagée par l’incendie de l’usine de lubrifiants à Rouen le 26 septembre n’a pas été précisément mesurée. Si des habitant·e·s développent des pathologies dans quelques années, il leur sera difficile d’établir des liens avec l’accident, faute d’informations.
L’État a finalement renoncé à présenter son avis favorable au prolongement de la concession du méga-projet minier Montagne d’or en Guyane, mercredi 16 octobre. Une expertise juridique supplémentaire est demandée.
Le méga-projet de mine Montagne d’or en pleine forêt amazonienne est potentiellement relancé par l’avis favorable que l’administration doit présenter mercredi 16 octobre, et que Mediapart a pu lire. La ministre de l'écologie dit mercredi matin que le gouvernement s'oppose au projet.
Semaine de rébellion contre l’« extinction », inquiétudes des habitant·e·s de Rouen après l’accident de l’usine Lubrizol : la catastrophe est-elle notre nouvel horizon de vie ? Discussion autour de trois livres marquants par la manière dont ils se confrontent à l’idée de désastre. En collaboration avec la revue Terrestres.
Le préfet de Seine-Maritime et la ministre de la santé assurent que l’incendie de Lubrizol à Rouen ne cause pas de risque d’amiante. Mais l’État interprète mal ses propres chiffres et en ignore d’autres.
Alors que le premier bilan officiel de l’incendie indiquait que 5 262 tonnes de produits avaient été « impactées » par l’incendie, ce sont potentiellement plusieurs milliers de tonnes supplémentaires de marchandises qui ont brûlé dans l’entrepôt de Normandie Logistique. La déréglementation du droit environnemental est en cause. Et personne ne sait dire quelles matières et quelles quantités ont brûlé.
À force de ne vouloir inquiéter personne, le gouvernement et la préfecture de Seine-Maritime ont fini par paniquer tout le monde à Rouen et dans la région. Près d’une semaine après l’incendie de l’usine chimique de Lubrizol, les premières données sont désormais publiques. Mais elles restent difficiles à analyser.
L’usine d’huiles et de solvants, qui a brûlé à Rouen le 26 septembre, contient des produits « très dangereux pour l’environnement », selon des rapports de l’inspection des installations classées consultés par Mediapart. En 2016, elle pointait les risques de « formation de substances toxiques » en cas d’incendie.
La CGT dépose plainte contre X pour mise en danger d’autrui au sujet de l’usine de Sanofi qui fabrique la molécule de la Dépakine à Mourenx, dans le bassin de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle dénonce l’exposition des travailleurs du site à des substances toxiques, et met en cause le laxisme de l’État.
Grève mondiale des jeunes pour le climat vendredi, marche nationale samedi à Paris : la mobilisation prend de l’ampleur partout dans le monde depuis un an. En France, les ONG traditionnelles sont rejointes par des collectifs plus remuants, comme Extinction Rebellion ou Youth For Climate, qui tirent le mouvement dans son ensemble vers plus de radicalité.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Du 29 juin au 1er juillet, plusieurs centaines de personnes ont successivement occupé et bloqué un terminal cimentier, trois centrales à béton et un dépôt de sable et granulats de Lafarge-Holcim, ainsi qu’une usine de béton d’Eqiom. Des dégradations y ont été volontairement commises pour empêcher le redémarrage des machines.
La crise du coronavirus révèle à quel point nos systèmes de défense sociaux sont défaillants : pas assez de moyens dans les hôpitaux, pas assez de moyens dans les écoles, pas assez de production locale pour s'affranchir des flux de la mondialisation. Et pas assez de culture démocratique.
L'ingénieur et économiste, spécialiste de l'énergie et critique rigoureux du nucléaire, est mort dimanche 6 octobre. Il fut l’un des grands défenseurs de la transition énergétique et un acteur important de la critique du modèle français.
Les violences policières et judiciaires vécues par des Gilets Jaunes, des militant·e·s anti nucléaires, celles et ceux qui aident les migrant·e·s, des lycéen·ne·s et des habitant·e·s des quartiers populaires sont-elles de même nature? Un collectif se forme pour tenter une riposte commune.