Journaliste indépendante, Julie Chansel travaille principalement sur les questions de genre, de discrimination, d'exil et de migrations, d'environnement/biodiversité.
Une victoire, qui pourrait en appeler d’autres et freiner les possibles inégalités d’accès à des soins en raison du genre : c’est ce qu’espèrent les personnes trans et leurs soutiens après la condamnation de la caisse d’assurance maladie du 93.
Pour avoir refusé de prendre en charge des parcours de transition de genre, la Caisse nationale d’assurance-maladie et cinq de ses branches sont poursuivies. La première audience a eu lieu le 10 mars au tribunal judiciaire de Bobigny.
De nombreux témoignages et documents tendent à indiquer que Nicolas Noguier, pourtant soumis à un contrôle judiciaire renforcé, gère en sous-main une nouvelle association d’aide aux migrants LGBTQI+, Famille au grand cœur. Il est aussi visé par de nouveaux signalements auprès de la justice.
Pour la première fois, huit personnes trans, soutenues par cinq associations, ont déposé un recours auprès du tribunal judiciaire de Lyon. Elles dénoncent un refus de prise en charge de leurs soins par différentes caisses primaires d’assurance-maladie.
Selon nos informations, le Conseil national de l’Ordre des médecins vient d’annuler les sanctions qui frappaient, depuis 2021, un psychiatre et un endocrinologue visés par les parents d’un jeune homme trans, déjà majeur au moment des consultations. L’instance a estimé leur plainte irrecevable.
Sanctionnés en 2021 pour leur rôle dans le parcours de transition d’un jeune majeur, un psychiatre et un endocrinologue sont convoqués en appel mercredi. Si les parents ont déposé plainte, c’est contre l’avis de leur fils, « heureux et libre ». Une affaire qui questionne le flou légal entourant toujours les parcours de transition.
Les personnes trans dénoncent, depuis des années, des maltraitances médicales institutionnalisées. Alors que la « société savante », chargée des parcours de transition, change de nom et s’ouvre aux intéressé·es, la majorité des associations dénoncent une évolution de façade. Le ministère de la santé déclare à Mediapart qu’une « nouvelle saisine de la Haute Autorité de santé peut être opportune ».
Selon nos informations, le groupe GMS, qui dirige 38 écoles, a reçu de nombreuses alertes visant plusieurs de ses intervenants, accusés de violences sexuelles ou de sexisme. Une enquête interne est en cours et un des cadres aurait quitté l’entreprise.