Après avoir été évacués de plusieurs campements et tenté d'occuper successivement plusieurs lieux, une centaine de migrants ont investi un collège en travaux au nord-est de Paris. La mairie et les pouvoirs publics ne veulent pas les voir s'y installer durablement.
Les réactions politiques se multiplient après la mort de neuf migrants en moins de deux mois, lors de tentatives pour rejoindre l’Angleterre. Afin de rajouter des obstacles entre les migrants et les voies du tunnel sous la Manche, des barrières s'érigent.
Une seule zone d’expérimentation, des « caractères spécifiques » très vagues : l’encadrement des loyers a subi des modifications d’importance depuis le vote de la mesure en mars 2014. Paris, unique ville concernée à compter du 1er août 2015, pourrait voir ses premiers dossiers examinés cet été et même les premières baisses réglementaires. Combien ? Personne ne sait.
L’évacuation du campement est certaine, et annoncée comme imminente, sur le quai d’Austerlitz, à Paris. Les migrants ont hâte de quitter ce bord de Seine hostile, coincé entre la gare, les boîtes de nuit et des barres d’immeubles de bureaux.
Une opération des pouvoirs publics a vidé, jeudi 9 juillet, le campement de la rue Pajol, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. 150 places en centres d’accueil ont été proposées aux migrants. Pour autant, dans deux autres endroits de la capitale, les campements s’organisent pour devenir des installations toujours moins provisoires.
Évincés juste avant la départementalisation de Mayotte, les « juges de paix » musulmans demandent leur « réinstallation ». Ils espèrent le vote d'un nouveau cadre juridique pour leur activité par l’Assemblée nationale, dès le 15 juillet, via la loi de modernisation du droit de l'outre-mer.
Un mois après plusieurs évacuations musclées dans le nord de Paris, des migrants érythréens et soudanais ont manifesté sur le parvis de la halle Pajol, jeudi 2 juillet. Ils ne veulent pas que l'État français les « oublie ».
Dans un avis rendu public ce mercredi, le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes recommande « d’étendre l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes sans discrimination ». Un point de vue partagé par le Défenseur des droits, Jacques Toubon. Pas sûr que cela suffise à relancer le débat sur la question.