Le leader indépendantiste polynésien est de passage dans l'Hexagone afin d'obtenir les parrainages d'élus de sensibilité nationaliste et régionaliste, en vue de l'élection présidentielle. Il ne cherche pas à être élu, mais plutôt à faire valoir « le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ».
L'Assemblée nationale a voté la suppression du facteur « risque négligeable » dans le calcul des indemnisations des victimes des essais militaires français. Pour les élus polynésiens et les associations, c'est une étape importante vers des réparations financières et la reconnaissance « du fait nucléaire » dans le Pacifique.
Le 1er janvier 2017, Londres et Washington ont renouvelé pour vingt ans le bail d’occupation de l’archipel des Chagos, qui abrite une base militaire américaine stratégique, au carrefour du Moyen-Orient et de l’Asie. La Grande-Bretagne avait déporté les habitants de ces îles de l’océan Indien en 1967.
Deux entrepreneurs de La Réunion ont développé un moyen innovant de sécuriser les transactions par chèque, afin d'éviter les nombreux impayés chaque année. Avec des élus et plusieurs associations, ils demandent la possibilité d'une expérimentation sur leur île mais se heurtent au secteur bancaire et à son allié, le gouvernement.
Paul Vergès, doyen du Sénat, figure du communisme international, a incarné les rapports compliqués de la République avec ses territoires à décoloniser. Il ne laisse pas d'héritier mais les politiques publiques ont pris le relais de ses idées.
L’Assemblée nationale vote mardi 11 octobre une loi dont l’objectif est de « réduire les écarts et les retards de développement entre l’outre-mer et l’Hexagone ». « L’égalité réelle » est censée être atteinte dans dix voire vingt ans, selon les territoires.
En 2012, lors de la “guerre Copé-Fillon”, les voix de l'outre-mer avaient fait la différence au finish. Presque tous les candidats à la primaire de la droite sont retournés en Polynésie, à Mayotte, à La Réunion. Avec des thèmes de campagne aussi sensibles que le droit du sol et les dégâts du nucléaire, pour convaincre le « bloc ultramarin ».
Saignées dans les rédactions, fermetures de titres et redressements judiciaires en série : la désagrégation brutale du groupe Hersant a encore des conséquences dans l'outre-mer français. Les derniers soubresauts de cet empire qui possédait des journaux sur les trois océans mettent à mal le pluralisme et l'espace public, de La Réunion à Tahiti en passant par les Antilles.
Il y a cinquante ans exactement, le premier tir nucléaire français du Pacifique embrasait l'océan. La ministre de la santé Marisol Touraine a proposé mercredi une nouvelle version du décret d'indemnisation des victimes des essais. Sans satisfaire les associations de défense des Polynésiens.
Depuis trois semaines, des « collectifs de citoyens » délogent des étrangers des zones rurales. Reçue par les ministères de l'intérieur et des outre-mer, une délégation d'élus mahorais a obtenu l'envoi de renforts policiers.
L'intersyndicale a voté la « suspension » de la grève générale à Mayotte. Mais le climat reste tendu et une « journée Mayotte morte » est prévue mardi.
Depuis quinze jours, ce département français de l'océan Indien est paralysé par une grève générale dont le mot d'ordre est l'« égalité réelle » avec la métropole. Mais laquelle ? Celle qui leur permettra d'obtenir les mêmes avantages sociaux que l'Hexagone ou celle que le gouvernement a récemment récupérée sur l'inspiration d'un lobby patronal ?