Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française, avant de me consacrer aux enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles. Je suis responsable éditoriale aux questions de genre depuis 2020. Et, depuis le 1er octobre 2023, je suis codirectrice éditoriale aux côtés de Valentine Oberti.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012). J'ai aussi dirigé l’ouvrage collectif #MeToo, le combat continue (Seuil, 2023).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La semaine écoulée a vu s’amalgamer curieusement les événements, faisant ressurgir des douleurs légitimes et des attaques effarantes, visant notamment les personnes musulmanes et la gauche. Depuis 2015, le curseur politique n’a cessé de se déplacer, brouillant tous les repères.
L’autrice et réalisatrice féministe a assisté à plusieurs audiences du procès des viols de Mazan. Elle réagit pour Mediapart au verdict rendu jeudi 19 décembre. Elle qui a toujours été philosophiquement opposée à la prison sort « perturbée » de cette expérience.
En passant outre l’opposition de la France sur le Mercosur, la présidente de la Commission nourrit les soupçons d’un passage en force anti-démocratique dans un dossier très sensible. Une étrange façon de débuter son nouveau mandat à Bruxelles, qui reflète aussi la perte d’influence de Paris.
La chanteuse, autrice et compositrice Flore Benguigui révèle les raisons de son départ du groupe L’Impératrice. Et brise un tabou : dans un environnement qu’elle décrit comme étant fait de sexisme ordinaire et d’humiliations, elle a perdu sa voix.
Chaque fois qu’il a affronté une femme à la présidentielle, Donald Trump a gagné. Cette fois, il l’a même emporté en menant une campagne viriliste, hostile aux droits des femmes et des personnes LGBTQ+ et d’une misogynie crasse.
Un rassemblement a eu lieu à Paris, dimanche, à l’initiative d’un collectif d’extrême droite pour rendre hommage à Philippine… et pointer du doigt l’immigration. Les statistiques et les experts invitent pourtant à interroger le meurtre de la jeune femme au prisme de la lutte contre les féminicides, loin des débats nauséabonds sur les populations étrangères.
Le nouveau gouvernement a été construit lors de réunions 100 % masculine. Et cela se voit : aucune femme à un poste régalien, des ministres hostiles à l’IVG dans la Constitution et aux droits des personnes LGBTQI+, et un simple secrétariat d’État à l’égalité femmes-hommes.
L’affaire des viols de Mazan et celle visant l’abbé Pierre suscitent un émoi considérable. Parce que la première est hors norme et que la seconde vise une icône française. Sept ans après #MeToo, nous devrions pourtant le savoir : les violences sexuelles sont le fait d’hommes ordinaires.
Durant cette quinzaine olympique, Mediapart propose un tour quotidien des actualités de la compétition sportive et de ses à-côtés. Au sommaire du 31 juillet : la défaite sur le fil des épéistes françaises en finale et la frustration des triathlètes suite au report de leur épreuve à aujourd’hui.
Durant cette quinzaine olympique, Mediapart propose un tour quotidien des actualités de la compétition sportive et de ses à-côtés. Au sommaire du 29 juillet : deux médailles d’or pour l’équipe de France, une affiche de gala en tennis et un sportif condamné pour viol sur mineure.
Durant cette quinzaine olympique, Mediapart propose un tour quotidien des actualités de la compétition sportive et de ses à-côtés. Au sommaire ce 27 juillet : une cérémonie d’ouverture qui détonne, une diplomatie française toujours plus à droite et une cycliste bretonne aussi robuste qu’un menhir.
Pressé de toutes parts après plusieurs prestations catastrophiques, le président états-unien a annoncé dimanche 21 juillet qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat face à Donald Trump. Il soutient sa vice-présidente Kamala Harris pour l’investiture démocrate.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’essayiste publie un nouvel ouvrage consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contactés au préalable.
Plusieurs journalistes ou militants des droits humains, tous critiques du régime marocain, ont été graciés par le roi du Maroc. Pour Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Taoufik Bouachrine, Imad Stitou, Hicham Mansouri, Maâti Monjib et Saïda El Alami, notre soulagement est immense.
Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.