Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française, avant de me consacrer aux enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles. Je suis responsable éditoriale aux questions de genre depuis 2020. Et, depuis le 1er octobre 2023, je suis codirectrice éditoriale aux côtés de Valentine Oberti.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012). J'ai aussi dirigé l’ouvrage collectif #MeToo, le combat continue (Seuil, 2023).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’incident était survenu lundi 23 juillet. Jugé en comparution immédiate au tribunal de grande instance de Paris, Mohamed F. avait été frappé à plusieurs reprises. Son agresseur a été condamné à quatre mois d’emprisonnement avec sursis et interdiction de détenir ou porter une arme pendant un an.
Mediapart a sollicité quatre universitaires pour dresser la cartographie de mouvements féministes en pleine ébullition, de l’Amérique centrale à l’Amérique du Sud, en passant par l’Espagne, où la mobilisation pour le « 8-M » fut massive l’an dernier. Deuxième épisode de notre série.
Les révélations sur la Ligue du LOL secouent le magazine culturel Les Inrockuptibles, où deux cadres ont été mis à pied. Plusieurs salariés dénoncent des méthodes qui ont également eu cours au sein de la rédaction, sans que la direction n’y mette fin.
Alors que la France a longtemps fait figure de retardataire, les violences sexistes et sexuelles font de nouveau la une de l’actualité avec, au cœur des dernières révélations, la situation dans plusieurs médias. La presse avait jusque-là peiné à mener sa propre introspection.
La grande majorité des journalistes hommes du site étaient inscrits sur une boucle de messages où s’échangeaient des remarques à caractère sexiste, raciste ou homophobe. La direction a aussitôt décidé d’importantes sanctions disciplinaires.
Douze personnes, dont des journalistes de Mediapart et de France Inter, sont jugées à partir de lundi pour diffamation à la suite d’une plainte de Denis Baupin. Mediapart a pu consulter le rapport d’enquête préliminaire, dans lequel de nouveaux témoignages apparaissent, dont celui de Cécile Duflot.
Les dernières révélations de Mediapart dans l’affaire Macron-Benalla ont aussitôt suscité de vives réactions. L’opposition considère qu’elles mettent gravement en cause le président de la République. Seul Jean-Luc Mélenchon s’est distingué. LREM reste muet.
Une ancienne salariée dénonce un climat sexiste entretenu par l’actuel directeur financier. Elle a porté plainte pour harcèlement sexuel et tentative d'agression sexuelle. La Fédération française de football, qui reconnaît des propos « inadaptés » mais nie tout caractère sexuel, est mise en cause comme employeur et poursuivie aux prud'hommes.
Le responsable de la communication de l’Élysée a annoncé son départ jeudi 3 janvier. Proche du président, Sylvain Fort jure sa « totale fidélité » à Emmanuel Macron. Mais cette annonce affaiblit encore un peu plus un pouvoir embourbé dans l’affaire Benalla et le mouvement des « gilets jaunes ».
Le chercheur Fabien Desage salue « la lucidité » des « gilets jaunes », très critiques de la Ve République et demandeurs de réformes institutionnelles profondes. Premier volet de notre série consacrée à la crise démocratique.
Selon nos informations, une enquête a été ouverte à l’université Paris-Diderot visant un de ses principaux dirigeants, le psychanalyste Fethi Benslama. Il est accusé par plusieurs femmes de comportements inappropriés, parfois qualifiés de harcèlement sexuel. D’autres collègues lui reprochent un comportement autoritaire. La justice est saisie.
Sur Facebook, les consultations des « gilets jaunes » sont sans appel : ils ne sont pas convaincus par les nouvelles annonces du premier ministre et prévoient de continuer à se mobiliser. À l’Assemblée, les oppositions dénoncent des mesures insuffisantes.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’essayiste publie un nouvel ouvrage consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contactés au préalable.
Plusieurs journalistes ou militants des droits humains, tous critiques du régime marocain, ont été graciés par le roi du Maroc. Pour Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Taoufik Bouachrine, Imad Stitou, Hicham Mansouri, Maâti Monjib et Saïda El Alami, notre soulagement est immense.
Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.