Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française, avant de me consacrer aux enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles. Je suis responsable éditoriale aux questions de genre depuis 2020. Et, depuis le 1er octobre 2023, je suis codirectrice éditoriale aux côtés de Valentine Oberti.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012). J'ai aussi dirigé l’ouvrage collectif #MeToo, le combat continue (Seuil, 2023).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Selon les documents obtenus par Mediapart, plusieurs comptes Twitter soutiens de LREM ont diffusé, jeudi 19 juillet, les images de la vidéosurveillance de la place de la Contrescarpe, avant de les effacer. Alexandre Benalla a reconnu les avoir transmises à l’Élysée peu après les révélations du Monde. Vendredi 27 juillet, le parquet a élargi l'enquête à d'éventuels faits de « recel de détournements d'images issues d'un système de vidéoprotection ».
Emmanuel Macron a juré mardi soir être le « seul responsable » de l’affaire Benalla. « Qu’ils viennent me chercher », a-t-il lancé. À l’Assemblée, les députés d’opposition n’ont pas été convaincus par l’audition d’un des principaux collaborateurs du président et réclament celle du secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler. Au Sénat, les syndicats de policiers ont dénoncé le rôle d’Alexandre Benalla, qui « faisait régner la terreur ».
L’incident est survenu lundi 23 juillet. Jugé en comparution immédiate au tribunal de grande instance de Paris, Mohamed F. affirme avoir été frappé à plusieurs reprises. Selon les informations de Mediapart, une plainte contre X a été déposée. Le policier a également porté plainte.
Le député socialiste exprime sa « frustration » au terme de la première journée d'audition de la commission d'enquête de l'Assemblée sur l'affaire Benalla. Il demande l'audition de plusieurs collaborateurs de l'Élysée.
Une ancienne directrice de casting a écrit au procureur de la République pour dénoncer des faits qu’elle qualifie d’« agressions sexuelles » visant Luc Besson. Un témoignage qui s’ajoute à deux plaintes, déposées le 18 mai et le 6 juillet, dans lesquelles l’actrice Sand Van Roy accuse le célèbre réalisateur et producteur français de viols. Après une enquête de plusieurs mois, Mediapart a recueilli les récits de femmes décrivant chez le cinéaste des comportements sexuels inappropriés.
À un an des élections européennes, et alors qu’il s’est lancé dans une tournée pour rencontrer des représentants de la gauche européenne et internationale, le leader de La France insoumise revient pour Mediapart sur sa stratégie. Il entend constituer une force mondialisée qui pourrait rivaliser avec le néolibéralisme.
Des ordonnances à la loi Elan sur le logement, Emmanuel Macron n’a pas dévié de sa ligne, qui s’inscrit franchement à droite. Même sur les questions de société, il a déçu une partie de ses soutiens venus de la social-démocratie.
Depuis plusieurs semaines, le gouvernement a soumis de très nombreux projets de loi à l’Assemblée nationale, au risque d’entraver le travail législatif. Ce rythme permet à l'exécutif de communiquer allègrement sur sa volonté de réformer la France, même s'il n'est pas rare en début de quinquennat.
Le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts David Cormand a été mis en examen jeudi pour diffamation, après une plainte de Denis Baupin, accusé de harcèlement et d’agressions sexuelles par de nombreuses femmes. L’avocat des écologistes dénonce une « procédure bâillon », alors qu'il avait évoqué « les victimes de Denis Baupin ».
Les mésaventures de Pablo Iglesias en Espagne laissent de marbre les responsables politiques français, qui répugnent souvent à faire du train de vie des élus une question politique. À l’Assemblée nationale, les classes supérieures n’ont pourtant jamais été aussi dominantes.
Gérard Collomb se livre à une islamophobie décomplexée en jugeant « choquant » le port du voile par une responsable du syndicat étudiant Unef. Une « marque de volonté identitaire », voire un encouragement à rejoindre l’État islamique, difficilement compatible avec la « culture française ».
Alors que l’Assemblée examine lundi le projet de loi sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, sept mois après l’affaire Weinstein, plusieurs événements récents relatés dans certains médias ont déclenché sur le réseau social des commentaires symptomatiques d’une incompréhension du sujet.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’essayiste publie un nouvel ouvrage consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contactés au préalable.
Plusieurs journalistes ou militants des droits humains, tous critiques du régime marocain, ont été graciés par le roi du Maroc. Pour Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Taoufik Bouachrine, Imad Stitou, Hicham Mansouri, Maâti Monjib et Saïda El Alami, notre soulagement est immense.
Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.