Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française, avant de me consacrer aux enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles. Je suis responsable éditoriale aux questions de genre depuis 2020. Et, depuis le 1er octobre 2023, je suis codirectrice éditoriale aux côtés de Valentine Oberti.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012). J'ai aussi dirigé l’ouvrage collectif #MeToo, le combat continue (Seuil, 2023).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le général Pierre de Villiers, en poste depuis 2014, a annoncé mercredi sa démission après une semaine de bras de fer sur le budget des armées, en baisse cette année. Il s’agit d’une crise historique, et la première du quinquennat d’Emmanuel Macron, investi il y a seulement deux mois.
Emmanuel Macron a convié le premier ministre israélien à la commémoration de la rafle du Vél’ d’Hiv’, le 16 juillet. Une première qui questionne sur le symbole politico-mémoriel choisi par le nouveau pouvoir.
En invitant le président américain au 14 Juillet, après Poutine et avant Netanyahou, le président français cherche à se poser en interlocuteur privilégié des grandes puissances. Avec un sujet de concorde: la lutte antiterroriste.
En assumant un « aggiornamento » sur la politique française en Syrie, le nouveau président a en grande partie verbalisé ce que les gouvernements précédents avaient fini par admettre : le départ de Bachar al-Assad n'était plus leur priorité. Mais Macron va plus loin, en reprenant les principaux arguments des soutiens du régime, notamment russes.
Avec 30 députés, les socialistes pourront former un groupe, mais il s’agit du plus mauvais résultat de leur histoire. Plusieurs figures du quinquennat sont battues, comme Myriam El Khomri, Najat Vallaud-Belkacem ou Jean-Jacques Urvoas. À Évry, le résultat de Manuel Valls est contesté.
Le président français a réservé au royaume marocain sa première visite à un chef d’État étranger hors des frontières européennes. Un choix de continuité, décidé en dépit du mouvement social qui secoue le Maroc.
Avant même le second tour, le PS est assuré de subir la plus grosse défaite de son histoire. Balayé avec 7 % des voix, il va devoir ferrailler pour conserver un groupe dimanche prochain. De nombreux dirigeants sont déjà battus, dont Jean-Christophe Cambadélis ou Benoît Hamon.
Gauche, droite, écologistes, majorité présidentielle : Mediapart passe en revue les lignes de force de ce premier tour des législatives, dimanche 11 juin.
Le ministre Jean-Yves Le Drian s'est rendu pour la 9e fois depuis 2012 en visite en Égypte, pour afficher la détermination du nouveau pouvoir à poursuivre sa « relation privilégiée » avec le président Sissi. Malgré la multiplication des atteintes aux droits humains.
Le nouveau président vient d’achever une semaine diplomatique chargée, de la réunion de l’Otan à la visite de Vladimir Poutine en passant par le G7. Au-delà des postures soignées, Macron a esquissé quelques infléchissements, notamment sur le dialogue avec la Russie à propos de la Syrie.
Emmanuel Macron a réussi à convaincre l'écologiste de rejoindre le gouvernement, comme ministre de la transition écologique et solidaire. Nicolas Hulot espère profiter de la « nouvelle donne politique », malgré la présence au sommet de l'exécutif d'anciens lobbyistes des industries de l'énergie.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’essayiste publie un nouvel ouvrage consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contactés au préalable.
Plusieurs journalistes ou militants des droits humains, tous critiques du régime marocain, ont été graciés par le roi du Maroc. Pour Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Taoufik Bouachrine, Imad Stitou, Hicham Mansouri, Maâti Monjib et Saïda El Alami, notre soulagement est immense.
Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.