Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française. Je suis désormais responsable éditoriale aux questions de genre, et je m'occupe – entre autres – d'enquêtes consacrées aux violences sexistes et sexuelles.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L'ancien ministre de l'économie a renoué lundi avec la formule des “stand-up” qui lui avait tant réussi lors de la précédente primaire du PS. Durant 1 h 30, dans les rues lilloises, il a déroulé son programme et répondu aux questions des badauds. Mais impossible de sonder sa réelle popularité dans un électorat traumatisé par le quinquennat de François Hollande.
Plus animé que le premier, le deuxième débat télévisé entre les sept candidats a donné lieu à plusieurs affrontements entre, d’un côté, Benoît Hamon, Vincent Peillon et Arnaud Montebourg, et, de l’autre, l'ancien premier ministre. Avant de retomber dans une routine parfois trop consensuelle.
Au terme d’un débat de plus de deux heures et demie, les sept candidats se sont démarqués sur leur projet économique et social. Ils ont en revanche fait preuve d’une grande unanimité sur la lutte antiterroriste, et notamment sur les exécutions extrajudiciaires.
Réforme des institutions, relance de l’Europe, pouvoir d’achat… Mediapart recense les propositions de Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et Manuel Valls à la primaire du PS.
Pour ses derniers vœux du nouvel an et à moins de cinq mois de la présidentielle, le président de la République a prévenu qu’il « y a dans l’histoire des périodes où tout peut basculer ». Terrorisme, extrême droite, remise en cause du modèle social : empêché de se représenter, Hollande se rêve encore en père de la Nation.
Sept candidats sur neuf ont été qualifiés samedi pour se présenter au scrutin des 22 et 29 janvier 2107. Les socialistes espèrent entre 1,5 et 2 millions de votants malgré l’exclusion de deux postulants (Filoche et Verdier), le manque de renouvellement, l’absence de parité et un calendrier très serré.
À droite, Fillon se rapproche du FN en défendant le régime d’Assad et Vladimir Poutine. Le PS et les écologistes relaient l’opposition syrienne, quand Mélenchon défend une lecture anti-impérialiste avec les États-Unis comme adversaire.
Le député a annoncé jeudi qu'il ne sera pas candidat en 2017. Une décision attendue depuis la mise en retrait de l'élu, mis en cause par 14 femmes témoignant de harcèlement ou d'agression sexuels. L'enquête préliminaire est toujours en cours.
La candidature de Manuel Valls n’a pas réussi à convaincre la majorité de ce qu’il reste du PS de faire corps derrière l’ancien premier ministre. Vincent Peillon sort du bois, et Marisol Touraine réfléchit. Et la primaire prend des airs de congrès socialiste.
Comme Manuel Valls, il passe de Beauvau à Matignon, la loyauté à François Hollande en plus. Le président sortant a fait le choix d’un fidèle qui porte le bilan du quinquennat sur la lutte antiterroriste et la limitation des libertés publiques, mais aussi la tache de la mort de Rémi Fraisse.
Pour la première fois sous la Ve République, un chef d’État ne se représente pas pour un second mandat. Il paie un quinquennat erratique, où il a tourné le dos à une grande partie de ses électeurs, et où un livre de confidences a fini d’éteindre ses espoirs.
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Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.
Après des révélations de Mediapart sur le milieu musical, un de nos journalistes a été la cible de messages, très réguliers, dénigrant son travail. Les témoins d’une de nos enquêtes ont aussi été prises pour cibles.
Nous avons récemment lancé deux projets pour penser et améliorer nos pratiques journalistiques, à notre écriture et à nos biais en terme de genre. Au menu : une charte pour l’écriture inclusive et le lancement d’une mesure du nombre d’hommes et de femmes cité·es dans nos articles.
La Lettre pour tous·tes de Mediapart sera diffusée un jeudi sur deux. On vous y raconte l’actualité des questions de genre, des violences sexistes et sexuelles, des mobilisations féministes et LGBTQ+. Et comment Mediapart travaille sur ces sujets au quotidien.