Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française. Je suis désormais responsable éditoriale aux questions de genre, et je m'occupe – entre autres – d'enquêtes consacrées aux violences sexistes et sexuelles.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Notre dossier: Manuel Valls l’autoritaire
— Entretien
Le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts dénonce les récents propos du ministre de l’intérieur sur la réforme pénale, les Roms, l’islam ou l’immigration et l’accuse d’être le « ministre de la police ». Il n'en défend pas moins la participation des écologistes au gouvernement, à la veille de l’ouverture des Journées d’été de son parti à Marseille.
Candidat à la primaire, il avait théorisé et défendu une « nouvelle France » dans laquelle la transition écologique tenait une place de premier choix malgré une position ambiguë sur le nucléaire. Ministre, il est devenu la bête noire des militants écologistes.
L'ombre de la mafia, des soupçons de corruption, de l'affairisme politique... Sur fond d'amende monstre infligée par Bruxelles et de plan social négocié en juin, la compagnie marseillaise, qui assure les liaisons maritimes avec la Corse, devient pour le gouvernement un dossier ultra-sensible. Une commission d'enquête vient d'être lancée.
Les députés UMP ont suspendu leur participation à la commission d’enquête sur l’affaire Cahuzac, après le refus d’auditionner Jean-Marc Ayrault. En cause, la réunion du 16 janvier, où aurait été prise la décision de la procédure d’entraide fiscale, parallèle à l'enquête judiciaire.
Alors qu’elle négocie la réforme des retraites, la ministre des affaires sociales est très contestée. Deux hauts responsables du ministère viennent de jeter l'éponge, plusieurs membres du cabinet sont sur le départ.
Malgré ses promesses de campagne, c’est le président de la République qui décide de tout, ou presque. Provoquant parfois le désarroi de sa majorité et même de ses collaborateurs.
Le ministre du travail répond à son ex-collègue Delphine Batho et défend la ligne du gouvernement. Mais pour ce proche de François Hollande, le PS et le gouvernement doivent consacrer plus de temps pour « expliquer » la politique menée. Il refuse de reporter la réforme des retraites.
Le chef de l'Etat a apporté un soutien appuyé à la transition démocratique en Tunisie, y compris au gouvernement dominé par Ennahda. Une position qui contredit les hommages à la « stabilité » de l’Algérie ou du Maroc.
À Paris, la ministre démissionnée Delphine Batho a violemment critiqué l'action gouvernementale. À Tunis, en marge du déplacement présidentiel, la délégation française digère mal.
Le président français, en visite à Tunis jeudi et vendredi, a prévu de rendre hommage à Farhat Hached, figure tutélaire du syndicalisme tunisien et héros de l'indépendance. Il devrait aussi remettre les archives sur son assassinat en 1952, commandité par la France coloniale.
Le président de la République affirme dans un livre à paraître le 4 juillet (Jérôme Cahuzac, les yeux dans les yeux) qu’il a lui-même demandé la procédure d’entraide administrative entre la France et la Suisse, qui a abouti à l’opération de blanchiment de l’ancien ministre du budget.
La France a provoqué une crise diplomatique en refusant son espace aérien à l'avion du président bolivien Evo Morales soupçonné d’avoir Edward Snowden à son bord. En début de semaine, le président avait pourtant haussé le ton après les révélations d’espionnage par les Américains.
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Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.
Après des révélations de Mediapart sur le milieu musical, un de nos journalistes a été la cible de messages, très réguliers, dénigrant son travail. Les témoins d’une de nos enquêtes ont aussi été prises pour cibles.
Nous avons récemment lancé deux projets pour penser et améliorer nos pratiques journalistiques, à notre écriture et à nos biais en terme de genre. Au menu : une charte pour l’écriture inclusive et le lancement d’une mesure du nombre d’hommes et de femmes cité·es dans nos articles.
La Lettre pour tous·tes de Mediapart sera diffusée un jeudi sur deux. On vous y raconte l’actualité des questions de genre, des violences sexistes et sexuelles, des mobilisations féministes et LGBTQ+. Et comment Mediapart travaille sur ces sujets au quotidien.
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