Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française, avant de me consacrer aux enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles. Je suis responsable éditoriale aux questions de genre depuis 2020. Et, depuis le 1er octobre 2023, je suis codirectrice éditoriale aux côtés de Valentine Oberti.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012). J'ai aussi dirigé l’ouvrage collectif #MeToo, le combat continue (Seuil, 2023).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Seize plaintes ont été déposées contre l’ancien journaliste, dont sept pour viol. Celles qui témoignent ont entre 28 et 63 ans, viennent de milieux différents, mais toutes dénoncent un « mode opératoire » similaire. Patrick Poivre d’Arvor dénonce de « fausses » accusations.
Sur le plateau de Mediapart, vingt femmes expliquent pourquoi elles acceptent aujourd’hui, parfois pour la première fois, de témoigner des accusations qu’elles portent contre l’ancien journaliste vedette de TF1. Elles racontent la création de leur collectif, #MeTooMédias.
Depuis le début du conflit, le président russe a plusieurs fois dénoncé les « prétendues libertés de genre » en vogue en Occident et que l’Europe souhaiterait promouvoir en Ukraine. Une rhétorique au cœur de son engagement politique et de sa vision autoritaire du monde.
Dans un courrier au procureur général près la Cour de cassation, douze avocates et juristes spécialistes des violences sexuelles dénoncent les stéréotypes qui imprègnent la décision d’acquittement des deux policiers dans l’affaire du « viol du 36 », et sollicitent un pourvoi en cassation « dans l’intérêt de la loi ».
Quand Emmanuel Macron s’affiche dans une pose virile, chemise déboutonnée, à l’issue de son meeting marseillais, Marine Le Pen promet de diriger la France en « mère de famille ». Ce duel opposant un homme et une femme, le troisième dans l’histoire de la Ve République, n’échappe pas aux stéréotypes.
La candidate du Rassemblement national multiplie les signaux à l’égard de l’électorat féminin et se présente même comme la défenseure de ses droits. Mais les discours se heurtent à la réalité de son programme et aux votes de son parti.
Comme en 2017, le second tour de la présidentielle opposera Marine Le Pen à Emmanuel Macron. Malgré un score notable talonnant le RN, Mélenchon a échoué à déjouer les pronostics. La gauche est encore une fois balayée. L’extrême droite n’a jamais été aussi forte pour un scrutin marqué par une forte abstention.
L’ancien sénateur écolo, devenu secrétaire d’État sous la quinquennat de François Hollande, a été mis en examen pour « agressions sexuelles » et « harcèlement sexuel ». D’après notre enquête, plusieurs femmes ont souffert de son comportement.
Trois chercheurs de l’université Grenoble-Alpes analysent depuis plusieurs mois le « taux de masculinité » de la presse quotidienne française. Un travail inédit qui démontre un déséquilibre spectaculaire dans le nombre d’hommes et de femmes citées dans les articles, et des stéréotypes très ancrés.
Les programmes présentés par les candidats à la présidentielle s’emparent presque tous de l’égalité femmes-hommes, même si l’extrême droite fait quasiment l’impasse. Les violences sont au cœur des promesses et les thématiques liées à la santé des femmes gagnent en importance.
L’essayiste médiatique avait porté plainte en diffamation non publique contre l’élue parisienne après qu’elle eut rédigé un rapport interne à La France insoumise relatant une accusation de violences sexistes. Une procédure qui faisait craindre pour l’avenir des cellules dédiées dans les partis politiques.
Le mois dernier, Mediapart avait révélé le message audio laissé par mégarde par un policier à une Parisienne qui avait porté plainte pour agression sexuelle. Il parlait d’elle comme d’une « grosse pute ». Pour la justice, les preuves sont insuffisantes pour poursuivre le fonctionnaire.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’essayiste publie un nouvel ouvrage consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contactés au préalable.
Plusieurs journalistes ou militants des droits humains, tous critiques du régime marocain, ont été graciés par le roi du Maroc. Pour Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Taoufik Bouachrine, Imad Stitou, Hicham Mansouri, Maâti Monjib et Saïda El Alami, notre soulagement est immense.
Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.