Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française. Je suis désormais responsable éditoriale aux questions de genre, et je m'occupe – entre autres – d'enquêtes consacrées aux violences sexistes et sexuelles.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le comité consultatif national d’éthique (CCNE) a indiqué vendredi qu’il n’y a pas « d’objection éthique » à un allongement du délai de 12 à 14 semaines. La proposition de loi, votée par LREM et les gauches contre l’avis du gouvernement, sera examinée en janvier au Sénat.
En cette journée contre les violences faites aux femmes et aux enfants, plusieurs rapports soulignent la brutale réalité : celle des féminicides et des plaintes qui augmentent, celle aussi d’un budget toujours jugé insuffisant par les associations et qui sera au cœur des mobilisations virtuelles ce mercredi.
Enseignement supérieur: des violences sexuelles endémiques
Deux universitaires, accusés de violences sexuelles, ont bénéficié de classement sans suite par la justice. Ils n’ont pas non plus été sanctionnés par leurs établissements. Mais ils n’y enseignent plus et dans leurs départements, la situation est très tendue.
Najoua a travaillé comme femme de ménage pour un prestataire de la MGEN. Elle accuse son chef d’équipe de l’avoir frappée et agressée sexuellement. Il dément. Depuis, elle a été licenciée pour inaptitude.
Le tribunal a relaxé l’élue insoumise de Paris Danielle Simonnet, contre qui l’essayiste avait porté plainte en diffamation non publique. Plusieurs responsables de gauche avaient dénoncé une procédure-bâillon dans la lutte contre les violences sexuelles.
Quatre chercheuses, spécialistes de l’école et de l’enseignement de la laïcité, décrivent ce qu’elles constatent sur le terrain : des tensions parfois, mais qui prennent rarement de l’ampleur, et des profs peu formés face à des élèves qui se vivent stigmatisés.
Sociologue, Alice Simon a mené un projet sur la citoyenneté au collège du Bois d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine, où enseignait Samuel Paty. Elle évoque « un établissement assez ordinaire » où régnait un « climat plutôt apaisé ».
Les députés ont adopté jeudi une proposition de loi favorisant l’accès à l’interruption volontaire de grossesse, grâce aux voix de LREM, de certains de ses alliés et de toute la gauche. LR et le RN étaient contre. Comme le gouvernement.
Les députés doivent débattre jeudi d’une proposition de loi favorisant l’accès à l’interruption volontaire de grossesse, et de l’allongement du délai de 12 à 14 semaines. Le gouvernement est réticent, mais une partie de LREM et toutes les gauches sont pour.
Condamné en 2008 pour violences conjugales, celui qui a conseillé plusieurs hauts responsables d’Europe Écologie-Les Verts est visé par de nouvelles accusations concernant son comportement avec les femmes. Le parti écolo a décidé de se passer de ses services.
L’essayiste Thomas Guénolé a porté plainte en diffamation non publique contre l’élue insoumise de Paris Danielle Simonnet. Plusieurs responsables de gauche dénoncent une procédure bâillon.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.
Après des révélations de Mediapart sur le milieu musical, un de nos journalistes a été la cible de messages, très réguliers, dénigrant son travail. Les témoins d’une de nos enquêtes ont aussi été prises pour cibles.
Nous avons récemment lancé deux projets pour penser et améliorer nos pratiques journalistiques, à notre écriture et à nos biais en terme de genre. Au menu : une charte pour l’écriture inclusive et le lancement d’une mesure du nombre d’hommes et de femmes cité·es dans nos articles.
La Lettre pour tous·tes de Mediapart sera diffusée un jeudi sur deux. On vous y raconte l’actualité des questions de genre, des violences sexistes et sexuelles, des mobilisations féministes et LGBTQ+. Et comment Mediapart travaille sur ces sujets au quotidien.