Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française. Je suis désormais responsable éditoriale aux questions de genre, et je m'occupe – entre autres – d'enquêtes consacrées aux violences sexistes et sexuelles.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a confirmé que le fonctionnaire parisien auteur de propos insultants à l’encontre d’une plaignante pour agression sexuelle sera radié. Une décision hors normes et qui fait grincer dans l’institution policière.
Visé par une enquête interne de son parti pour « violences psychologiques », le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts et coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale a démissionné de ses fonctions. Il dénonce une « instrumentalisation des souffrances » à l’ère de #MeToo et à deux mois du congrès des écologistes.
Dans le sillage de l’affaire Quatennens, c’est le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts qui est contraint de se mettre en retrait le temps qu’une enquête interne examine le signalement d’une ex-compagne. Entre des partis qui tâtonnent et de nombreuses féministes, l’incompréhension est immense.
Le député du Nord est désormais visé par une enquête préliminaire pour violences conjugales. Sa mise en retrait a suscité des réactions très contrastées au sein du mouvement, qui peine à traiter les signalements visant ses parlementaires. Un nouveau cas, celui de Thomas Portes, s'est ajouté.
Dans l’affaire Adrien Quatennens, le refus de la médiatisation de son ex-compagne n’a pas été respecté par la presse. Le député insoumis a quant à lui choisi de détailler publiquement sa version des faits.
Dénoncée depuis plusieurs années pour son caractère « toxique » et « sexiste », la gouvernance de la Fédération française de football, incarnée par le président Noël Le Graët, va faire l’objet d’une mission d’inspection commandée par l’État.
Le parquet de Paris a indiqué que les accusations s’appuyaient sur des faits trop anciens pour être jugés. Il s’agissait de la seule procédure judiciaire concernant l’ancien ministre, par ailleurs visé par plusieurs autres témoignages. Il les récuse tous.
Le parquet de Paris a annoncé mercredi 13 juillet avoir ouvert une enquête préliminaire pour harcèlement et agression sexuels visant le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Une décision qui fait suite au dépôt d’une plainte d’une ancienne sympathisante de gauche.
La vidéaste Clothilde Chamussy, de la chaîne « Passé sauvage », accuse l’animateur de « DirtyBiology » de harcèlement sexuel. Il est mis en cause par sept autres femmes pour violences psychologiques, sexistes et sexuelles. Il « conteste totalement les accusations » relayées à son encontre.
Visé par plusieurs accusations de violences sexuelles, le ministre des solidarités n’a pas résisté au remaniement. Mais la nouvelle promotion de Gérald Darmanin, qui cumule intérieur et outre-mer, illustre l’absence de doctrine de l’Élysée sur le sujet. Chrysoula Zacharopoulou conserve son portefeuille.
Plusieurs militantes ont affirmé que le député insoumis, élu jeudi président de la commission des finances, a déjà eu un comportement inapproprié avec des femmes. Mais en l’absence de signalement, aucune enquête n’a abouti. L’intéressé dément, tout en admettant avoir « évolué » depuis #MeToo.
À la tête d’une chaîne spécialisée de vulgarisation scientifique, le trentenaire est mis en cause par plusieurs vidéastes. L’une d’entre elles l’accuse de viol. Sept autres affirment avoir subi des violences psychologiques, sexuelles, ou avoir constaté un comportement jugé problématique. Il « conteste totalement les accusations ».
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Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.
Après des révélations de Mediapart sur le milieu musical, un de nos journalistes a été la cible de messages, très réguliers, dénigrant son travail. Les témoins d’une de nos enquêtes ont aussi été prises pour cibles.
Nous avons récemment lancé deux projets pour penser et améliorer nos pratiques journalistiques, à notre écriture et à nos biais en terme de genre. Au menu : une charte pour l’écriture inclusive et le lancement d’une mesure du nombre d’hommes et de femmes cité·es dans nos articles.