Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française, avant de me consacrer aux enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles. Je suis responsable éditoriale aux questions de genre depuis 2020. Et, depuis le 1er octobre 2023, je suis codirectrice éditoriale aux côtés de Valentine Oberti.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012). J'ai aussi dirigé l’ouvrage collectif #MeToo, le combat continue (Seuil, 2023).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le champion du monde français vient de signer au FC Lorient, quelques jours après avoir été acquitté des accusations de viols et d’agressions sexuelles en Grande-Bretagne. Une réhabilitation express révélatrice du fonctionnement du football hexagonal.
Après la mort de Nahel, 17 ans, victime d’un tir policier à bout portant mardi 27 juin, des émeutes ont éclaté pour la deuxième nuit consécutive un peu partout en France. À Nanterre, où le mineur a été tué, les tensions restent vives. Emmanuel Macron a convoqué une cellule de crise jeudi matin.
Il avait laissé par mégarde un message sur le répondeur d’une plaignante pour « agression sexuelle » : ce fonctionnaire parisien risque désormais une amende. Selon nos informations, il n’a pas, à ce jour, été radié de la police. Malgré les promesses de Gérald Darmanin.
Silence autour de l’affaire Depardieu, ouverture avec le dernier film de Maïwenn qui met en scène l’acteur Johnny Depp : l’industrie française du cinéma continue de résister aux luttes féministes et aux interpellations venues de la société.
Alors que la loi de 2016 sur l’abolition de la prostitution fête ses sept ans, Mediapart a enquêté sur un des dispositifs phares : les « PSP », pour « parcours de sortie de la prostitution ». Le constat est accablant : l’État n’applique pas ses propres textes.
Le groupe de La France insoumise a voté majoritairement en faveur de la réintégration du député du Nord, condamné pour violences conjugales. Une décision qui déçoit les féministes. Depuis le début, une partie du mouvement, sous couvert de gradation des sanctions, n’a eu de cesse de minimiser les faits.
« Ça fait 48 heures que je n’ai pas dormi et ces conclusions ont été écrites en moins d’une heure. » Les premiers mots de la nouvelle secrétaire générale de la CGT disent tout de la surprise qui vient de survenir au congrès du syndicat. Une surprise qui a tout d’une bonne nouvelle pour la gauche sociale et politique.
L’assassinat d’une universitaire en plein Paris et l’arrestation de son ex-mari, chef d’entreprise et normalien, rappellent que les violences masculines touchent toutes les catégories sociales. Même si elles ne s’exercent pas partout de la même façon.
Juge administratif et ancien responsable syndical, R. M. a été reconnu coupable de harcèlement sexuel sur deux collègues magistrates. Tout au long de la procédure, il avait nié les faits et dénoncé une « cabale ». Il est toujours en poste.
La première phase du débat parlementaire sur la réforme des retraites a donné lieu à de vives tensions, très commentées. D’autres font moins de bruit : les propos et attitudes misogynes qui pourrissent le quotidien de femmes députées.
Le parquet de Paris estime que l’infraction est insuffisamment caractérisée. L’enquête avait été ouverte en juillet pour harcèlement et agression sexuels après le dépôt d’une plainte d’une ancienne sympathisante de gauche.
L’historienne raconte le parcours de cinq combattantes pour les droits des femmes : Julie-Victoire Daubié, première bachelière, Hubertine Auclert, journaliste et militante du droit de vote, la syndicaliste Lucie Baud, la psychiatre Madeleine Pelletier et l’artiste lesbienne Claude Cahun.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’essayiste publie un nouvel ouvrage consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contactés au préalable.
Plusieurs journalistes ou militants des droits humains, tous critiques du régime marocain, ont été graciés par le roi du Maroc. Pour Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Taoufik Bouachrine, Imad Stitou, Hicham Mansouri, Maâti Monjib et Saïda El Alami, notre soulagement est immense.
Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.