Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française, avant de me consacrer aux enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles. Je suis responsable éditoriale aux questions de genre depuis 2020. Et, depuis le 1er octobre 2023, je suis codirectrice éditoriale aux côtés de Valentine Oberti.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012). J'ai aussi dirigé l’ouvrage collectif #MeToo, le combat continue (Seuil, 2023).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’historienne raconte le parcours de cinq combattantes pour les droits des femmes : Julie-Victoire Daubié, première bachelière, Hubertine Auclert, journaliste et militante du droit de vote, la syndicaliste Lucie Baud, la psychiatre Madeleine Pelletier et l’artiste lesbienne Claude Cahun.
L’historienne vient de publier un nouvel essai, « Le Temps des féminismes » (Grasset), dans lequel elle revient sur le rôle essentiel de #MeToo et sur les débats actuels qui agitent la société et le monde universitaire à propos des questions de genre.
Pour le deuxième épisode de notre série d’entretiens avec Michelle Perrot, l’historienne décortique l’année 1973, « charnière » pour les droits des femmes. Au menu : les actions du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception, la grève chez Lip, les premiers séminaires à l’université…
Mediapart a rencontré l’historienne Michelle Perrot pour une série d’entretiens exceptionnels à la bibliothèque Marguerite-Durand à Paris. Le premier épisode est consacré au propre parcours de l’une des fondatrices de l’histoire des femmes et du féminisme.
La CEDH a été saisie par Emily Spanton, qui avait accusé deux policiers de viol, finalement acquittés en avril dernier. Elle dénonce une « motivation insatisfaisante de l’arrêt » de la cour d’appel et soulève la notion de « victimisation secondaire » liée au traitement de sa plainte.
Lundi, le ministre de l’économie Bruno Le Maire a affirmé que le projet de loi sur les retraites n’avait pas à corriger les inégalités entre les femmes et les hommes. Un discours en opposition totale avec les discours d’Emmanuel Macron en 2019.
La députée féministe, membre de La France insoumise, revient sur l’injustice faite aux femmes dans le projet de réforme des retraites. Elle juge aussi que sa formation devra rediscuter d’une possible exclusion d’Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales.
Dans son dernier roman « Quand tu écouteras cette chanson » (Stock), l’écrivaine Lola Lafon revient sur le destin d’Anne Frank et son « Journal ». Auprès de Mediapart, elle évoque son inquiétude face à l’antisémitisme, au confusionnisme ambiant, et dit l’espoir que représente #MeToo.
La majorité a octroyé la présidence du groupe d’amitié France-Liban à l’ancien ministre Damien Abad car il serait « un député comme les autres ». Comme pour le député LFI Adrien Quatennens, les partis politiques ne sont pas à la hauteur de #MeToo.
La joueuse en ligne est régulièrement victime de campagnes de harcèlement sur les réseaux sociaux et les plateformes de diffusion, depuis qu’elle a dénoncé les propos sexistes d’un streamer. Elle en témoigne dans un entretien vidéo.
Des membres du ministère d’Agnès Pannier-Runacher sont à bout : son compagnon, Nicolas Bays, sans titre ni fonction, ne cesse d’intervenir pour donner des ordres ou mettre la pression. En outre, plusieurs collaborateurs ont confié à Mediapart avoir été victimes de gestes déplacés de sa part il y a plusieurs années à l’Assemblée nationale. Ce que l’intéressé conteste.
Selon nos informations, une étudiante a déposé plainte à Paris. Elle accuse de « viol » le célèbre vulgarisateur scientifique et youtubeur, déjà visé par une enquête préliminaire pour « harcèlement sexuel ». De nouveaux témoignages font état de « problèmes de respect du consentement », mais également d’« emprise ».
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’essayiste publie un nouvel ouvrage consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contactés au préalable.
Plusieurs journalistes ou militants des droits humains, tous critiques du régime marocain, ont été graciés par le roi du Maroc. Pour Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Taoufik Bouachrine, Imad Stitou, Hicham Mansouri, Maâti Monjib et Saïda El Alami, notre soulagement est immense.
Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.