« Voix aiguë », « jérémiades », « Sarah Bernhardt » : des députées témoignent du sexisme à l’Assemblée
La première phase du débat parlementaire sur la réforme des retraites a donné lieu à de vives tensions, très commentées. D’autres font moins de bruit : les propos et attitudes misogynes qui pourrissent le quotidien de femmes députées.
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UnUn brouhaha tenace, des interruptions incessantes et des signes complices pour se boucher les oreilles : voilà ce à quoi la députée La France insoumise (LFI) Ersilia Soudais a dû faire face le 16 février, alors qu’elle prenait la parole dans l’hémicycle pour défendre un amendement sur la réforme des retraites. « Quand on est une femme, il faut toujours en faire dix fois plus, pour dix fois moins de reconnaissance. Ce modèle de société patriarcal ne me convient pas ! », dénonçait la jeune élue, le visage fermé.