Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française. Je suis désormais responsable éditoriale aux questions de genre, et je m'occupe – entre autres – d'enquêtes consacrées aux violences sexistes et sexuelles.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Après le ralliement de Manuel Valls à Emmanuel Macron, le candidat du PS a lancé un nouvel appel à l’unité à Jean-Luc Mélenchon. Une demande aussitôt rejetée, tant l’évidence de la position « centrale » du socialiste est fragilisée.
En annonçant son soutien à Emmanuel Macron mercredi, l’ancien premier ministre a achevé l’entreprise d’explosion de la gauche et du PS, entamée dès le début du mandat de François Hollande.
Jeudi, le ministre Jean-Yves Le Drian a annoncé son soutien à Emmanuel Macron, le jour même d’un déplacement de Benoît Hamon consacré à la défense. Une nouvelle illustration des risques d’explosion du PS au lendemain de la présidentielle.
Ce n’est pas le moindre des paradoxes du quinquennat de François Hollande : jusqu’aux dernières semaines avant son départ, le chantre de la « République exemplaire »a été confronté à une série de mises en cause de proches et de ministres, de Jérôme Cahuzac à Bruno Le Roux, qui a démissionné mardi.
Le candidat de La France insoumise et celui du PS sont souvent tombés d’accord. L’ancien ministre, lui, s’adresse clairement aux déçus de François Fillon.
Les trois heures d'un débat inédit entre cinq candidats à la présidentielle n'ont pas donné lieu aux feux d'artifice annoncés. Emmanuel Macron, en se positionnant au centre-droit, et Jean-Luc Mélenchon, en explicitant son programme de rupture, ont donné le rythme.
Le candidat socialiste a réussi son pari : remplir et enflammer Bercy. Devant plus de 20 000 personnes, Hamon a fait appel pendant une heure et demie au peuple de gauche pour sauver sa campagne présidentielle.
Lors de la présentation de son programme présidentiel, le candidat du PS a repris l’essentiel de ses mesures phare de la primaire, comme le revenu universel, la taxe sur les robots ou le 49.3 citoyen, mais en les encadrant. Surtout, il a infléchi son discours en direction des classes populaires et moyennes. « Je suis le candidat de la feuille de paie », a-t-il affirmé.
Le candidat socialiste s’est entouré de nombreux chercheurs dans son équipe de campagne pour contribuer au programme présenté ce jeudi 16 mars. Une rupture de plus avec le quinquennat de François Hollande.
Le candidat du PS est lâché par une partie de l’aile droite, tentée par Emmanuel Macron. Dernière défection en date : celle de Bertrand Delanoë, l’ancien maire de Paris. Son équipe veut croire que cela profitera à Hamon en clarifiant les lignes à gauche. Mais sa campagne reste bien inaudible.
Le parquet de Paris a classé sans suite l’enquête ouverte au lendemain des révélations de Mediapart et France Inter sur des faits pouvant relever de harcèlement et d’agressions sexuels. Il évoque des faits « susceptibles d’être qualifiés pénalement », mais « prescrits ». « Il y a eu un avant l’affaire Baupin et il y aura surtout un après », selon les plaignantes.
Le candidat du PS et celui de la France insoumise ont acté leur désunion au premier tour de la présidentielle. Avec un argument : les divergences sur l’Europe. Elles reposent, essentiellement, sur le « plan B » de sortie des traités de Mélenchon, que Hamon refuse d’envisager.
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Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.
Après des révélations de Mediapart sur le milieu musical, un de nos journalistes a été la cible de messages, très réguliers, dénigrant son travail. Les témoins d’une de nos enquêtes ont aussi été prises pour cibles.
Nous avons récemment lancé deux projets pour penser et améliorer nos pratiques journalistiques, à notre écriture et à nos biais en terme de genre. Au menu : une charte pour l’écriture inclusive et le lancement d’une mesure du nombre d’hommes et de femmes cité·es dans nos articles.
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