Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française. Je suis désormais responsable éditoriale aux questions de genre, et je m'occupe – entre autres – d'enquêtes consacrées aux violences sexistes et sexuelles.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans un entretien au JDD, le premier ministre franchit un pas supplémentaire vers une candidature à la primaire du PS. À cinq mois de la présidentielle, la gauche de gouvernement a totalement explosé.
Le député et chef de file des ailes gauches du PS appelle à la création d’un « nouveau parti de la gauche française » après l’élection présidentielle. D’ici là, il appelle à battre François Hollande dans la primaire.
Le candidat à la primaire du PS a écrit au président de la Haute autorité éthique du PS pour exposer ses « inquiétudes » sur l’organisation du scrutin prévu en janvier. Il pointe notamment le manque de mobilisation du parti et la diminution du nombre des bureaux de vote. Une réunion est prévue mercredi.
L’Élysée minimise l’événement, Matignon joue sur le manque d’expérience de l’ancien ministre, tout comme les autres candidats, le PS est « embêté », les députés sont dépités.
En déplacement pendant deux jours à Lyon, le candidat a martelé le même message : « l’économie d’abord ». Il veut convaincre qu’il incarne une « alternative crédible » à la politique du gouvernement pour remporter la primaire du PS.
À l’issue de la primaire écologiste, le député européen l’a facilement emporté face à Michèle Rivasi. Proche de Daniel Cohn-Bendit, il espère profiter de l’explosion de la gauche.
Le secrétaire d'État à la recherche et à l'enseignement supérieur estime que le livre « Un président ne devrait pas dire ça… » est le « symptôme » de la crise des institutions de la Ve République. Thierry Mandon propose une réforme, allant du rôle du président de la République à la fabrique de la loi, en passant par la haute administration.
Après avoir, sous Sarkozy, déclenché une intervention militaire qui a plongé la Libye dans le chaos, la France, sous Hollande, y mène deux politiques parallèles. L’une officielle, l’autre secrète. À Tripoli, elle soutient le gouvernement reconnu par la communauté internationale. Dans l’est du pays, elle apporte une aide militaire au principal adversaire du gouvernement, le général Khalifa Haftar.
Un collectif de collaboratrices de l’Assemblée nationale a lancé un site internet pour dénoncer le sexisme qu’elles subissent au quotidien. Une initiative inédite prise dans la foulée de l’affaire Baupin.
Éliminée dès le premier tour de la primaire d'EELV, l'ancienne ministre du logement est une des responsables politiques les plus attaquées et les plus détestées de France. Elle paie une image négative au sein d’un parti qu’elle a dirigé avec des méthodes contestées, le bilan du gouvernement et les impasses stratégiques de sa formation.
À la surprise générale, l’ancienne ministre du logement est arrivée en troisième position d’un scrutin dominé par les eurodéputés Yannick Jadot et Michèle Rivasi, qui s’affronteront au second tour. Une « défaite politique » lourde de sens pour Duflot.
« À déblatérer sur tout et tout le monde, il est devenu indéfendable », dit du chef de l'Etat un fidèle de Manuel Valls. Mais après la publication d'« Un président ne devrait pas dire ça… », même le cœur des fidèles de François Hollande est gagné par le doute. L'appel de soutien à sa candidature est reporté.
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Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.
Après des révélations de Mediapart sur le milieu musical, un de nos journalistes a été la cible de messages, très réguliers, dénigrant son travail. Les témoins d’une de nos enquêtes ont aussi été prises pour cibles.
Nous avons récemment lancé deux projets pour penser et améliorer nos pratiques journalistiques, à notre écriture et à nos biais en terme de genre. Au menu : une charte pour l’écriture inclusive et le lancement d’une mesure du nombre d’hommes et de femmes cité·es dans nos articles.