Après avoir suivi les questions d'éducation puis de police pour Mediapart, je m'intéresse désormais aux minorités. Je vis à Marseille, et le reste du temps dans le TGV Paris-Marseille.
Ma déclaration d'intérêts
Mardi 31 octobre, les forces de l’ordre ont évacué à Marseille un bidonville où vivaient une centaine de personnes, dont 52 enfants selon le recensement des associations.
Trois ans après la mort du militant écologiste Rémi Fraisse, aucun gendarme n’a été poursuivi. La quasi-intégralité des plaintes déposées par les opposants au barrage ont été classées sans suite, alors que des dizaines d’entre eux ont été condamnés.
À Grenoble, une exposition sur les contrôles au faciès organisée par des habitants a été partiellement recouverte d’affiches par le syndicat policier Alliance, avant d’être vandalisée dans la nuit du 21 au 22 octobre.
Si aucun mis en examen n’a encore été renvoyé devant le tribunal correctionnel huit ans après le début des deux informations judiciaires, l’affaire Guérini a déjà eu de lourdes conséquences financières pour certains d’entre eux.
Ouverte en 2009, une des deux informations judiciaires visant le sénateur et ancien patron socialiste du département des Bouches-du-Rhône, et son frère Alexandre, a repris. Depuis mars 2017, ce dernier a été interrogé à huit reprises par un nouveau juge d’instruction. Et le sénateur pourrait suivre.
Les témoignages de femmes victimes de harcèlement ou agressions sexuelles continuent d'affluer sur les réseaux sociaux. Ils frappent par leur nombre, mais aussi par la diversité des milieux qu'ils touchent. Mediapart donne la parole à six d'entre elles.
Selon l'étude Cannalex, la légalisation du cannabis en Uruguay et dans deux États nord-américains n'a pas produit « de retournement de tendance en termes de consommation ». La consommation des adultes, qui était déjà en hausse, a continué à augmenter, sauf dans un État. Celle des mineurs est restée stable, sauf en Uruguay.
Présidente de la « Commission globale sur la politique des drogues », Ruth Dreifuss regrette que la France reste à « mi-gué » avec la future création d'une amende punissant l'usage de cannabis.
Depuis un mois, une mission parlementaire se penche sur la mise en place de l'amende forfaitaire annoncée par Emmanuel Macron en campagne. Loin d’être un pas vers une légalisation contrôlée, la création d’une amende délivrée directement par les policiers risque de systématiser la répression et d’éloigner toute approche sanitaire et sociale.
Plus de la moitié des 286 femmes tuées en 2015 en France (hors attentats) l’ont été par un membre de leur famille, dans l'immense majorité des cas, leur partenaire ou ex-partenaire.
Malgré les démentis du gouvernement, les ordonnances sur le travail risquent bien de léser les salariés, et notamment les femmes, victimes de harcèlement sexuel ou moral.
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Comment correspondants états-uniens et britanniques en France voient-ils les polémiques déclenchées par chaque apparition dans le débat public de femmes musulmanes portant un voile ou un turban, qu’il s’agisse de représentante syndicale étudiante ou d’une candidate à une émission de téléréalité ?
Monique Romieu-Prat est psychiatre à Marseille. Elle a écrit ce poème suite au meurtre de Laura et Mauranne, deux étudiantes tuées au couteau dimanche 1er octobre sur le parvis de la gare Saint-Charles. Son poème m'a été transmis par Gérard Perrier, un autre Marseillais qui m'a gentiment autorisée à la publier sur ce blog.
«Qui a tué Ali Ziri», documentaire de Luc Decaster, sort en salle le 7 octobre 2015. Vous souvenez vous ? Le 11 juin 2009, Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans, décédait par asphyxie après deux jours de coma, suite à son interpellation par la police à Argenteuil. Depuis, le parti socialiste est arrivé au pouvoir. Mais rien n'a changé.
Engagement du candidat socialiste François Hollande lors de la présidentielle de 2012, la lutte contre les contrôles au faciès est restée lettre morte, en dehors de quelques mesures symboliques comme le toilettage du code de déontologie de la police et gendarmerie nationales. Le récépissé, agité pendant la campagne, s'est heurté à l'opposition de Manuel Valls et des syndicats de police.