Après avoir suivi les questions d'éducation puis de police pour Mediapart, je m'intéresse désormais aux minorités. Je vis à Marseille, et le reste du temps dans le TGV Paris-Marseille.
Ma déclaration d'intérêts
Alors que le ministre de l’intérieur a choisi de créer une amende forfaitaire délictuelle pour les consommateurs de stupéfiants, le psychiatre Nicolas Authier, qui préside la commission des stupéfiants et psychotropes de l’Agence du médicament, estime que le développement des cannabinoïdes thérapeutiques en France passera par des médicaments.
Les gendarmes ont perquisitionné ce mardi 30 janvier la direction générale du personnel de la Ville de Marseille. Le Parquet national financier s'est saisi d'une enquête sur le Samu social et l'a élargie à la gestion d’autres services municipaux.
Libraires à Lyon, Albane et Élise ont un garçon de trois ans et demi, né à la suite d’une insémination artificielle au Danemark. Depuis son entrée à l’école maternelle, elles redoutent les remarques homophobes.
Julie, 37 ans, et Solène, 40 ans, ont deux enfants, âgés de 4 ans et de 10 mois, nés par PMA au Danemark. Elles ont choisi ce pays car il permettra à leurs enfants de connaître l’identité du donneur à leur majorité.
Christel, séparée de sa compagne, ne peut plus voir leurs filles, âgées de 3 ans et demi, nées à la suite d’un transfert d’embryons effectué en Espagne. En France, seule la mère qui a porté l’enfant figure sur l’acte de naissance.
En 2014, les autorités sanitaires ont autorisé le Sativex, un médicament à base d’extraits de cannabis destiné à certains patients atteints de sclérose en plaques. Il n’est toujours pas commercialisé, faute d’accord sur son prix. En attendant, seuls les patients assez fortunés peuvent s’en procurer à l’étranger.
Élodie, doctorante en sociologie, et Amélie, salariée d’une ONG française, attendent un bébé conçu par insémination artificielle en Belgique. C’est Amélie qui porte l’enfant et Élodie devra l’adopter pour voir reconnue sa parentalité, ce qu’elles trouvent « très bizarre ».
Un rapport parlementaire, qui sera remis mercredi en commission des lois, se donne pour objectif de clarifier les sanctions pénales et suggère la mise en place d’une amende forfaitaire pour usage de stupéfiants. Il ignore cependant complètement la situation des usagers thérapeutiques de cannabis.
En France, la justice continue de condamner les patients, parfois atteints de maladies chroniques lourdes, qui utilisent le cannabis pour se soigner ou soigner un enfant. Nous publions les récits de cinq personnes, dont certaines ont écopé de prison ferme.
Le ministre de l’intérieur Gérard Collomb a choisi le 25 janvier 2018 de maintenir la possibilité de poursuites pénales pour les consommateurs de stupéfiants, tout en créant une amende forfaitaire délictuelle. Cette réforme est déjà très critiquée : elle risque de créer une nouvelle usine à gaz, de systématiser la répression et d’éloigner toute approche sanitaire et sociale.
Hélène, 39 ans, et Charlotte, 41 ans, ont eu deux petites filles nées à Marseille grâce à une insémination artisanale. L’un des donneurs de sperme est un ami, militant syndical. L’autre, un inconnu rencontré grâce à une amie catholique. Tous deux ont déjà une famille et ont effectué ce choix avec leur compagne.
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Comment correspondants états-uniens et britanniques en France voient-ils les polémiques déclenchées par chaque apparition dans le débat public de femmes musulmanes portant un voile ou un turban, qu’il s’agisse de représentante syndicale étudiante ou d’une candidate à une émission de téléréalité ?
Monique Romieu-Prat est psychiatre à Marseille. Elle a écrit ce poème suite au meurtre de Laura et Mauranne, deux étudiantes tuées au couteau dimanche 1er octobre sur le parvis de la gare Saint-Charles. Son poème m'a été transmis par Gérard Perrier, un autre Marseillais qui m'a gentiment autorisée à la publier sur ce blog.
«Qui a tué Ali Ziri», documentaire de Luc Decaster, sort en salle le 7 octobre 2015. Vous souvenez vous ? Le 11 juin 2009, Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans, décédait par asphyxie après deux jours de coma, suite à son interpellation par la police à Argenteuil. Depuis, le parti socialiste est arrivé au pouvoir. Mais rien n'a changé.
Engagement du candidat socialiste François Hollande lors de la présidentielle de 2012, la lutte contre les contrôles au faciès est restée lettre morte, en dehors de quelques mesures symboliques comme le toilettage du code de déontologie de la police et gendarmerie nationales. Le récépissé, agité pendant la campagne, s'est heurté à l'opposition de Manuel Valls et des syndicats de police.