Après avoir suivi les questions d'éducation puis de police pour Mediapart, je m'intéresse désormais aux minorités. Je vis à Marseille, et le reste du temps dans le TGV Paris-Marseille.
Ma déclaration d'intérêts
Pour parler sécurité et de délinquance des mineurs, François Hollande avait choisi lundi 6 février Dijon, la ville du sénateur et maire François Rebsamen Une visite « très cadrée » selon un éducateur de la PJJ dijonnaise, avec des propositions qui n’ont pas convaincu tous les professionnels interrogés par Mediapart.
Sous couvert de lutter contre les fraudes à l’identité, l’Assemblée va permettre la création d'un fichier biométrique géant, seul du genre en Europe, centralisant les données de 45 à 60 millions des Français. Un « fichier des honnêtes gens » qui fait l’objet d’un bras de fer entre députés et sénateurs.
Suite aux pressions de syndicats de police, le préfet du Val-d'Oise a ordonné hier au maire d'Argenteuil de retirer une plaque, déposée le 14 janvier, en mémoire d'Ali Ziri, retraité algérien mort en juin 2009 après son interpellation. La mairie a décidé de s'exécuter.
Contrôles au faciès répétés dès l’âge de 10-12 ans en l’absence de signe d’infractions et fréquemment assortis de palpations, d’un tutoiement systématique des policiers, parfois de propos insultants voire racistes : tel est, selon l'ONG, le lot des jeunes Français issus des minorités.
Quatre policiers de Tarbes, qui avaient déposé plainte contre leur hiérarchie pour harcèlement moral, se retrouvent en difficulté. Leur faute ? Avoir refusé, selon eux, de « falsifier » des procès-verbaux pour « booster les chiffres » de leur commissariat et l'avoir dénoncé.
Après la polémique sur la DCRI, celle sur les anciens RG. Chargé de la sécurité au PS, le député Jean-Jacques Urvoas estime qu'en affaiblissant les RG, « on a cassé le thermomètre » permettant d'anticiper les mouvements sociaux et économiques sur le territoire.
Une nouvelle perquisition a eu lieu mardi matin, cette fois à la direction de spersonnes âgées du conseil général des Bouches-du-Rhône, présidé par Jean-Noël Guérini.
Le livre L'Espion du Président, qui dénonce l'existence d'une véritable police politique dirigée par Bernard Squarcini, choque l'opposition au gouvernement. Mais le parlement se révèle impuissant, face à un exécutif incontrôlable.
Le procureur a requis de simples peines avec sursis pour sept policiers qui ont commis « une succession de fautes qui ont provoqué la mort d’Hakim Ajimi », mort d’asphyxie lente lors de son interpellation, le 9 mai 2008.
Au deuxième jour du procès de sept policiers à Grasse, policiers et témoins sont rentrés dans le détail des faits qui ont conduit à la mort par asphyxie lente, le 9 mai 2008, d'Hakim Ajimi suite à son interpellation. En à peine trente minutes, le jeune homme est mort asphyxié par la prise d'étranglement faite par les policiers. « Je n'en reviens pas », dit l'un d'eux.
Au tribunal correctionnel de Grasse, sept policiers, dont deux de la Bac, sont jugés après la mort d'un jeune homme, Hakim Ajimi, lors de son interpellation en mai 2008. Des policiers présentés comme exemplaires lors de l'audience de lundi et qui ne se sont pourtant pas rendu compte de l'asphyxie progressive et lente de l'interpellé. Leur formation était-elle en cause ?
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Comment correspondants états-uniens et britanniques en France voient-ils les polémiques déclenchées par chaque apparition dans le débat public de femmes musulmanes portant un voile ou un turban, qu’il s’agisse de représentante syndicale étudiante ou d’une candidate à une émission de téléréalité ?
Monique Romieu-Prat est psychiatre à Marseille. Elle a écrit ce poème suite au meurtre de Laura et Mauranne, deux étudiantes tuées au couteau dimanche 1er octobre sur le parvis de la gare Saint-Charles. Son poème m'a été transmis par Gérard Perrier, un autre Marseillais qui m'a gentiment autorisée à la publier sur ce blog.
«Qui a tué Ali Ziri», documentaire de Luc Decaster, sort en salle le 7 octobre 2015. Vous souvenez vous ? Le 11 juin 2009, Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans, décédait par asphyxie après deux jours de coma, suite à son interpellation par la police à Argenteuil. Depuis, le parti socialiste est arrivé au pouvoir. Mais rien n'a changé.
Engagement du candidat socialiste François Hollande lors de la présidentielle de 2012, la lutte contre les contrôles au faciès est restée lettre morte, en dehors de quelques mesures symboliques comme le toilettage du code de déontologie de la police et gendarmerie nationales. Le récépissé, agité pendant la campagne, s'est heurté à l'opposition de Manuel Valls et des syndicats de police.