Après avoir suivi les questions d'éducation puis de police pour Mediapart, je m'intéresse désormais aux minorités. Je vis à Marseille, et le reste du temps dans le TGV Paris-Marseille.
Ma déclaration d'intérêts
Mélenchon vaincra-t-il le vote utile ? Sur les plages du Prado, où il a réuni samedi des milliers de personnes, certains électeurs de gauche hésitaient encore.
Excédés par la pratique des contrôles d'identité au faciès, quinze Français, tous noirs ou arabes, ont assigné le ministère de l'intérieur pour pratiques discriminatoires. Ils somment l'Etat de prouver que les contrôles d’identité subis avaient un motif légal. C'est une démarche inédite.
Rattrapé par l'affaire Guérini entre autres, le « vice-roi » de Marseille, Elie-Claude Argy, a été remplacé à la tête de FO Territoriaux, syndicat ultra majoritaire. Son successeur, Patrick Rué, promet des changements, mais le système FO reste bien ancré. Une enquête en deux volets de Jean-François Poupelin (le Ravi) et Louise Fessard (Mediapart). Deuxième partie.
L'annonce lundi de l'expulsion de cinq musulmans intégristes soulève plusieurs questions. Deux d'entre, eux, un Algérien et un Malien, ont été mis dans l'avion dès lundi, une procédure normalement réservée aux cas d'« urgence absolue » et de « nécessité impérieuse pour la sûreté de l'État ». « Les extrémistes jouent de notre formalisme administratif, notre devoir est d'être plus efficace », avait annoncé le président. Au risque de passer outre l'État de droit ?
La Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), créée le 2 avril 1982 par la gauche (à un jour près on frôlait la vaste plaisanterie), célèbre aujourd'hui son trentième anniversaire.
Terroriste en puissance, comme le décrit le procureur, ou poseur de lapins, comme le décrit son avocat ? Au terme de deux après-midi de procès demeure surtout l’impression d’une grande confusion.
Jugé à Paris après deux ans et demi de prison, Adlène Hicheur, physicien, est accusé, sur la seule base d'échanges de courriels, d’avoir projeté des attentats en France ou, à tout le moins, la constitution d’une cellule djihadiste. Il assure n’avoir « jamais embrayé » sur du « concret ». Comment prouver l'absence d'intention de commettre un acte qui n'a pas eu lieu ?
Avec la tuerie de Toulouse, Nicolas Sarkozy veut relancer le débat sur la sécurité et le supposé « laxisme » de la gauche. Chargé du sujet dans l'équipe de campagne de François Hollande, François Rebsamen, 60 ans, sénateur-maire de Dijon, récuse ce procès et dénonce à son tour, notamment, le rôle de Claude Guéant. Entretien.
« Si nous intervenons après le drame, cela veut dire que nous avons échoué dans la détection de la menace», affirmait le patron de la DCRI en juillet 2010. C'est ce qui s'est passé à Toulouse. Et cela autorise à s'interroger sur l'efficacité d'un système antiterroriste justifiant les moyens extraordinaires et quelque peu liberticides dont il dispose pour la prévention des attentats.
Les conditions de l'assaut qui a abouti à la mort de Mohamed Merah sont de plus en plus critiquées par les spécialistes. L'enquête qui a précédé provoque, elle, de vifs débats sur l'efficacité des services de renseignement.
Agé de 23 ans, Mohamed Merah était connu des services de renseignement. Dans son quartier d'enfance, à Toulouse, beaucoup tombent des nues. Reportage.
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Comment correspondants états-uniens et britanniques en France voient-ils les polémiques déclenchées par chaque apparition dans le débat public de femmes musulmanes portant un voile ou un turban, qu’il s’agisse de représentante syndicale étudiante ou d’une candidate à une émission de téléréalité ?
Monique Romieu-Prat est psychiatre à Marseille. Elle a écrit ce poème suite au meurtre de Laura et Mauranne, deux étudiantes tuées au couteau dimanche 1er octobre sur le parvis de la gare Saint-Charles. Son poème m'a été transmis par Gérard Perrier, un autre Marseillais qui m'a gentiment autorisée à la publier sur ce blog.
«Qui a tué Ali Ziri», documentaire de Luc Decaster, sort en salle le 7 octobre 2015. Vous souvenez vous ? Le 11 juin 2009, Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans, décédait par asphyxie après deux jours de coma, suite à son interpellation par la police à Argenteuil. Depuis, le parti socialiste est arrivé au pouvoir. Mais rien n'a changé.
Engagement du candidat socialiste François Hollande lors de la présidentielle de 2012, la lutte contre les contrôles au faciès est restée lettre morte, en dehors de quelques mesures symboliques comme le toilettage du code de déontologie de la police et gendarmerie nationales. Le récépissé, agité pendant la campagne, s'est heurté à l'opposition de Manuel Valls et des syndicats de police.