Après avoir suivi l'extrême droite à Mediapart quelques années, je m'intéresse désormais au logement et à l'urbanisme.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Alors que la situation des dix-huit enfants de Rubelles (77), que le maire UMP refusait de scolariser, était au point mort depuis plusieurs mois, le préfet a enfin ordonné à l’élu de respecter la loi. Heureuse coïncidence, sa lettre est partie le 7 mai dernier.
Depuis sept mois, le maire de Rubelles, petite commune de Seine-et-Marne, refuse d'inscrire les enfants d'étrangers placés en hébergement d'urgence dans son école. Mais cette bataille n'est pas uniquement scolaire. Derrière, perce chez certains habitants la peur de l'étranger.
L'arrivée au conseil d'administration de l'organisme public chargé de promouvoir l'enseignement supérieur à l'étranger, de la rédactrice de la circulaire Guéant qui limitait l'accès à l'emploi des étudiants étrangers provoque la consternation.
La création d'une section criminologie à l'université n'en finit pas de susciter la réprobation d'une communauté scientifique qui dénonce une décision politique, avec en grand ordonnateur, le conseiller sécurité de Nicolas Sarkozy, Alain Bauer. Au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers), où quatre postes doivent être pourvus, on espère beaucoup d'une alternance politique.
Le directeur général à la recherche et à l'innovation du ministère de l'enseignement supérieur vient de rejoindre Alstom. Nommé en 2009 par Valérie Pécresse, il rejoint ainsi Jérôme Pécresse, vice-président du groupe. Et une semaine après son départ du ministère, un projet que coordonne Alstom obtient plus de 72 millions d'euros de fonds publics.
Certains fonctionnaires se sont vu rappeler une « période de réserve républicaine ». Laquelle leur interdirait de participer à toute manifestation publique en présence d'élus. Au même moment, les préfets de région sont invités à adopter une attitude « pro-active de communication » en faveur de certaines actions gouvernementales.
En 2007, beaucoup d'entre eux avaient été séduits par le discours du candidat de l'UMP et la rupture promise. Après cinq ans de sarkozysme et de suppressions de postes, les enseignants s’apprêtent à voter massivement à gauche, et pour le candidat socialiste le plus souvent.
Trois ans après l'entrée en vigueur de la réforme du lycée pro, un prof de Villefontaine, dans l'académie de Grenoble, raconte comment celle-ci a, contrairement aux objectifs affichés, favorisé le décrochage scolaire dans une filière où sont scolarisés un tiers des élèves après la troisième.
L'école primaire a été particulièrement touchée par les suppressions de postes dans l'Education nationale ces cinq dernières années. Malgré la promesse de Nicolas Sarkozy de sanctuariser le primaire à la rentrée prochaine, selon les syndicats, 1.500 classes devraient fermer. Quatrième volet de notre série : « Les enseignants après 5 ans de sarkozysme », avec ce portrait d'une institutrice dans une école rurale de l'Eure où « jamais on n'a ressenti un tel enjeu pour l'école dans une élection ».
Les enseignants après 5 ans de sarkozysme (2/6)
— Enquête
Vacataires, payés à l'heure, contractuels, CDD... L'Education nationale a multiplié les contrats précaires ces dernières années pour « boucher les trous ». Selon les statistiques officielles, ils seraient plus de 20 000 dans cette situation dans le second degré. Mediapart est allé à leur rencontre.
Deux enseignantes parlent du métier en zone d'éducation prioritaire, de leurs attentes et de l'élection présidentielle. Sandy, professeur d'éducation physique et sportive, enseigne à Aulnay-sous-Bois. Claire, professeur d'anglais à Fontainebleau, a fait partie des nombreux profs séduits, en 2007, par le discours très ferme de Nicolas Sarkozy sur l'école.
Le vrai bilan de la réforme de l'Etat (4/10)
— Enquête
La Révision générale des politiques publiques a provoqué des chocs violents dans la fonction publique. A-t-elle permis des économies et allégé le budget de l'Etat ? Oui, affirme le gouvernement, qui parle de 15 milliards d'euros d'économies ! Non, répondent des hauts fonctionnaires, qui évoquent le chiffre de zéro... Le détail des économies en trompe-l'œil : c'est le quatrième volet de notre plongée dans la réforme de l'Etat.
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La Manif pour tous a refusé d’accueillir Mediapart pour l’université de rentrée de «Marchons enfants» qui a lieu ce 21 septembre à Port-Marly (78). L’événement était officiellement «ouvert à tous». Un boycott qui en dit long sur ce qu’est ce mouvement.
L’hebdomadaire qui publiait ce dimanche une tribune appelant le président à se saisir de la question des violences faites aux femmes, laissait paraître à quelques pages d’intervalle un édifiant article, monument de sexisme ordinaire.
Une « enquête à charge », des « accusations ni étayées, ni documentées », pire « un tas de ragots »…Jean-Loup Salzmann qui a donné une interview à l’Etudiant suite à la parution de notre enquête « Le vice-ministre des universités entre en zone de turbulence» n’a visiblement pas apprécié que Mediapart se penche sur le fonctionnement de son université.
Dans la crise du système scolaire, on oublie complètement de se pencher sur le manque de culture financière des jeunes enfants du primaire. Pas un mot dans les programmes de CP sur ce qu'est une action, nulle définition des taux d'emprunts… Rien.
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