Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j'ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres: Autrice de Faute de preuves (éditions du Seuil, 2021) et co-autrice avec Mathias Destal de Marine est au courant de tout... Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (Flammarion, 2017). J'ai également participé à l'ouvrage collectifInformer n'est pas un délit(Calmann-Lévy, 2015).
• Documentaire: Co-auteure de « Front national, les hommes de l'ombre » (« Envoyé Spécial », France 2, 2017).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Visé par une enquête pour corruption, prise illégale d’intérêts et favoritisme, le ministre du budget, Olivier Dussopt, a été perquisitionné, mardi 18 août, selon les informations de Mediapart. L’élu s’est fait offrir, en 2017, des œuvres d’art par un dirigeant de la Saur, l’un des leaders français du marché de l’eau.
Alors qu’il avait promis d’aller « jusqu’au bout », Gérald Darmanin a retiré sa plainte en « dénonciation calomnieuse » à l’encontre de l’habitante de Tourcoing qui l’avait attaqué pour « abus de faiblesse » en 2018. Son entourage a aussi exhumé dans la presse des SMS dans lesquels la plaignante prendrait sa défense. Un revirement qui interroge, étant donné les accusations de la jeune femme, qu’elle n’a jamais démenties.
Il a fallu trois mois au parquet de Paris pour classer la plainte déposée par une habitante de Tourcoing contre Gérald Darmanin. Aucune confrontation n’a été organisée, et les bailleurs sollicités par l’élu pour que la plaignante obtienne un logement en échange, selon elle, de faveurs sexuelles, n’ont même pas été interrogés.
Dans Je suis une sur deux, la journaliste de France Inter Giulia Foïs raconte le viol qu’elle a subi à 20 ans, ses conséquences concrètes – dans le corps, la tête, la vie d’après –, et démonte les stéréotypes persistant sur les violences sexuelles.
L’adjoint à la maire de Paris chargé de la culture n’a pas seulement démissionné à cause de la manifestation des militantes féministes. Selon nos informations, les services municipaux ont découvert, les 22 et 23 juillet, trois notes de frais de repas entre l’élu et l’écrivain Gabriel Matzneff, réglés par la Ville. Anne Hidalgo en a informé le parquet de Paris.
Alexandre Benalla est soupçonné d’avoir utilisé du papier à en-tête de la présidence pour se procurer un passeport de service. Il a été mis en examen pour faux et usage de faux document administratif, selon nos informations.
Star de l’arbitrage, l’avocat d’affaires Jean-Georges Betto est visé par une enquête préliminaire pour « harcèlement sexuel et moral », après avoir été sanctionné par le conseil de l’Ordre, dont il est membre. Il fut le premier soutien financier de la cellule juridique de la Fondation des femmes, qui lutte contre les violences.
Le tribunal a écarté les soupçons de surfacturation des kits de campagne, mais condamne l’équipe du microparti de Marine Le Pen, et son prestataire Frédéric Chatillon pour « escroquerie ». Il condamne aussi le RN pour « recel d’abus de biens sociaux ». Le parquet fait appel de ce jugement.
Le RN a été condamné mardi 16 juin pour « recel d’abus de biens sociaux » dans l’affaire du financement de ses campagnes législatives de 2012. Il est cependant relaxé de la principale accusation, la surfacturation des kits de campagne de ses candidats, remboursés par l’État.
Son parti vient d’être condamné mais ce n’est pas tout : Marine Le Pen est mise en examen pour « détournement de fonds publics » dans l’enquête sur les soupçons d’emplois fictifs du RN, alors qu’elle ne cesse de dénoncer la corruption du « système ».
Depuis avril, Mediapart réclame à Santé publique France la communication de ses contrats avec ses fournisseurs en Chine. L’agence refuse, se retranchant derrière le « secret des affaires ». Mediapart saisit la commission censée garantir aux citoyens la transparence sur les décisions publiques.
La cour d’appel de Paris a ordonné, mardi 11 juin, la reprise des investigations visant le ministre des comptes publics, Gérald Darmanin, concernant une accusation de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance qu’il aurait commis en 2009.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.