Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le parquet de Nanterre a transmis les plaintes de trois femmes ayant dénoncé des viols ou agression sexuelle de Patrick Poivre d’Arvor, aux juges d’instruction enquêtant sur les faits dénoncés par Florence Porcel. Les dix-neuf autres plaintes ou témoignages ont été classés pour prescription.
Sous le mot-dièse #MeTooGarçons, lancé par le comédien Aurélien Wiik, les témoignages d’hommes victimes de violences sexuelles affluent. Longtemps, ces récits ont été inaudibles, notamment en raison des stéréotypes liés à la masculinité.
Sur le tournage des « Volets verts », en 2021, deux femmes ont affirmé que Gérard Depardieu les avait agressées sexuellement. L’acteur a été contraint de s’excuser. L’une d’elles a porté plainte le 23 février. L’actrice Anouk Grinberg a quant à elle déposé plainte pour « diffamation » après les propos tenus à son encontre par l’avocate du comédien.
L’actrice et réalisatrice a dénoncé vendredi soir un cinéma utilisé comme « couverture pour un trafic illicite de jeunes filles ». Si la cérémonie a semblé continuer comme si de rien n’était, à l’extérieur de la salle, où une centaine de personnes manifestaient, sa prise de parole a été très soutenue.
Six signalements et plaintes visant le célèbre psychanalyste ont été reçus par la justice. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur des « faits susceptibles d’être qualifiés de viols et d’agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures ».
Selon nos informations, au moins quatre femmes ont témoigné auprès de la justice ces derniers jours pour dénoncer son comportement à leur égard. Elles sont donc désormais six à avoir alerté la justice depuis la révélation de l’affaire.
Selon un rapport de synthèse de la police parisienne, l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron a été l’« animateur de fait » de sociétés commerciales qui ont signé des contrats de sécurité avec des oligarques proches de Vladimir Poutine, y compris quand il travaillait à l’Élysée. Ce que l’intéressé conteste.
Depuis six ans, l’histoire du mouvement de dénonciation des violences sexistes et sexuelles est ponctuée d’avancées et de résistances. Mais la dernière séquence, à nouveau portée par le cinéma, pourrait marquer un tournant.
Le parquet de Paris a demandé le renvoi du cinéaste Christophe Ruggia devant le tribunal correctionnel pour « agressions sexuelles sur mineure de 15 ans ». « C’est une étape du processus judiciaire mais, à l’évidence, elle est importante », réagit Adèle Haenel.
Judith Godrèche, Adèle Haenel, affaires Depardieu, Polanski, Bedos : depuis six ans, l’industrie cinématographique est en première ligne des soubresauts du mouvement #MeToo. Au centre des débats, la figure sacralisée de l’artiste et une culture de l’impunité très française.
Dix femmes, dont trois mineures, accusent le célèbre psychanalyste de les avoir agressées sexuellement ou d’avoir eu un comportement inapproprié avec elles, entre 1995 et 2016. L’une d’elles a adressé une plainte au parquet. Gérard Miller assure n’avoir « jamais contraint personne ».
Star de l’arbitrage, l’avocat, qui fut notamment celui de Bernard Tapie, a été condamné jeudi à dix mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel et moral sur des collaboratrices et stagiaires de son cabinet.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.