Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’analyse des niveaux d’abstention des derniers scrutins présidentiels n’est pas de bon augure en matière de participation électorale pour 2022. Mais la démobilisation ne sera pas générale, certaines candidatures ayant plus à perdre que d’autres à voir la population bouder les urnes.
Habitante de cette banlieue de Kyiv pilonnée par l’armée russe, Anastasia a vécu l’enfer à Boutcha, jusqu’à son évacuation le 11 mars 2022. La jeune Ukrainienne, désormais réfugiée en Roumanie avec sa fille, raconte la violence qui s’est abattue sur elle et sa famille, et sa fuite parmi les cadavres de sa rue.
En avril 2002, la possibilité de l’extrême droite au pouvoir révoltait une partie de la population au point de la faire massivement manifester. Aujourd’hui, deux candidats issus de cette filiation politique sont en lice, mais la mobilisation organisée dimanche à Paris est restée bien modeste.
D’anciens ministres sous Jospin ou Hollande affichent leur soutien au président Macron, tout en revendiquant d’être « de gauche ». Des élus locaux ou simples militants franchissent eux aussi le Rubicon, malgré le programme plus à droite que jamais du président de la République. Sans y voir de contradiction avec l’héritage socialiste.
Tandis que l’extrême droite ressasse la plupart de ses rengaines, Emmanuel Macron met cartes sur table en copiant la droite : après avoir largement réformé le lycée, il souhaite libéraliser l’école primaire. La gauche fait entendre sa musique, pour rassurer des enseignants très ébranlés par le quinquennat écoulé.
Les crises et les états d’urgence successifs, les dérives du système médiatique et l’inaction de la classe politique vis-à-vis d’une abstention croissante se conjuguent pour dissiper l’intérêt d’habitude suscité par l’élection reine de la Ve République.
Après un quinquennat marqué par les « gilets jaunes » et une abstention vertigineuse, la campagne présidentielle aurait pu être l’occasion d’un débat sur la question institutionnelle. À quelques exceptions près, dont Jean-Luc Mélenchon, le sujet est peu présent.
Lors d’un meeting sur la plage du Prado, le candidat de l’Union populaire s’est adressé, avec un discours à forte teneur sociale, aux classes populaires. Dans les quartiers de la ville, l’Insoumis continue de mobiliser un électorat qui ne se fait pas beaucoup d’illusions.
Nathalie Arthaud se présente pour la troisième fois à l’élection présidentielle, appuyée par une solide campagne de terrain. Minoritaire, à contre-courant, le parti se voit toujours comme une courroie vers le monde communiste d’après.
Son parti, plusieurs figures de gauche ainsi que des anonymes ont rendu hommage au dirigeant historique de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), décédé le 12 mars à 80 ans, lors d’une cérémonie au Père-Lachaise à Paris.
Retraites, éducation, pouvoir d’achat, exercice du pouvoir… Lors d’un meeting pour la VIe République à Paris, le candidat insoumis a attiré les foules, et s’est opposé frontalement à Emmanuel Macron. Faisant de la présidentielle un « référendum » sur tous les choix de société.
La guerre est entrée dans sa quatrième semaine en Ukraine et ce sont des millions de personnes qui sont sur les routes, fuyant les bombes de l’armée russe. Témoignages depuis Izioum, Marioupol, Soumy et Tchernihiv.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.