Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Deux syndicats interprofessionnels, la CGT et Solidaires, ont déposé des préavis de grève à l’occasion de la mobilisation pour le climat, ce vendredi. Une telle décision marque un tournant dans l’imbrication entre lutte sociale et climatique.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé lundi 16 septembre dans la capitale à l'appel du collectif SOS Retraites, qui rassemble seize professions libérales, les avocats en tête de pont. Tous craignent le « hold-up » de leurs caisses de retraite, gérées de manière autonome et appelées à être fondues dans celle du régime général, ainsi qu'une mise à mort des petits cabinets, menacés par la hausse annoncée des cotisations retraite.
En menant une grève d’ampleur, bloquant une bonne partie du transport collectif d’Île-de-France, les agents de la RATP lancent le bal des mobilisations contre la réforme des retraites. Lundi, les professions libérales doivent prendre le relais. Face à cette constellation contestataire, le gouvernement joue la montre.
Olivier Noblecourt, délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, dresse en avant-première pour Mediapart le bilan de son plan, initié par le président de la République en septembre 2018. Une stratégie aux avancées concrètes, mais critiquée par nombre d’associations pour ses failles et son manque d’ambition pour les plus pauvres. Le 13 septembre, des responsables lui ont répondu, dans une tribune publiée dans le Club de Mediapart, à lire ici.
Un an après un jugement de la Cour de cassation favorable à Laura Pfeiffer, la cour d’appel de Lyon réexamine ce jeudi le différend opposant la jeune femme à l’entreprise Tefal, à la lumière de la loi Sapin II sur les lanceurs d’alerte.
Le 27 août 2019, une femme, identifiée sous divers pseudonymes, est accusée d’avoir infiltré plusieurs groupes agissant contre les violences policières et la répression. Depuis le contre-sommet du G7 à Hendaye, où deux policiers en civil ont aussi été repérés et chassés, elle a disparu, alimentant l’inquiétude et les fantasmes.
Dans un contexte social très tendu, le syndicaliste FO Kamel Guemari a porté plainte mercredi 28 août pour tentative de meurtre devant son lieu de travail, le restaurant McDonald’s de Saint-Barthélemy, à Marseille.
Réflexions sur la culture du viol, le système patriarcal ou la masculinité, recueil de témoignages, récits personnels, enquêtes sur certains secteurs : de nombreux ouvrages ont été publiés en France dans la foulée du mouvement #MeToo. Mediapart en a sélectionné sept, qui, tous, chacun à leur manière, démontent les mécanismes aboutissant aux violences faites aux femmes : ceux de Mélissa Plaza, d’Astrid de Villaines, de Pauline Delage, de Francis Dupuis-Déri, de Valérie Rey-Robert, de Laure Murat et de Cécile Andrzejewski.
Âgées de 15 à 18 ans, apprenties dans le commerce, elles ont subi des brimades répétées, des remarques à caractère sexuel et des conditions de travail anormales. Six vendeuses portent plainte contre deux patrons du Maine-et-Loire, propriétaires de boutiques sous franchise du groupe Eram. Leur centre de formation n’a rien fait pour les protéger.
Mediapart s’attache au sort des « Sapag », salariés de l’usine Pentair, à Ham dans la Somme. Après un long combat pour éviter les licenciements, les 130 salariés de cette robinetterie industrielle ont finalement vu leur usine rachetée fin 2016 par le groupe picard Altifort. Ce dernier vient d’être placé en redressement judiciaire, après s’être illustré dans le dossier de l’aciérie Ascoval.
La loi portant sur la transformation de la fonction publique a été définitivement adoptée le 23 juillet 2019. Elle accentue une tendance déjà lourde : plus de contractuels, et moins de fonctionnaires, à tous les échelons. Décryptage avec l'universitaire Aurélie Peyrin.
Le procès France Télécom s’annonçait historique, tant par la qualité des prévenus – d’anciens dirigeants d’une grosse entreprise du CAC 40 – que par l’intensité de la crise vécue par les salariés à la fin des années 2000. Mediapart a demandé à sept personnalités – proche de victime, syndicaliste, médecin du travail, experts – de raconter comment ils ont vécu les audiences, et ce qu’ils attendent du jugement.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.