Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le secrétaire général de Force ouvrière dévoile les coulisses de la loi sur le travail, côté syndicats, ainsi que sa confrontation avec l’exécutif socialiste. Jean-Claude Mailly déplore une « contre-réforme multiminoritaire » et un dialogue social fantoche.
CDD, intérim, auto-entrepreneurs et stagiaires: la nébuleuse du sous-emploi ne cesse de croître, avec deux constantes, rotation des contrats et insertion plus difficile.
100 000 chômeurs de catégorie A de moins en un an : François Hollande a remporté son pari en termes d’affichage politique. Car la réalité est bien plus nuancée. Depuis le début du quinquennat, Pôle emploi compte 25 % d’inscrits en plus sur ses listes. Et les moins bien lotis sont toujours plus exposés.
Désabusé sur la capacité des députés à respecter la loi, le syndicat national des collaborateurs parlementaires (FO) lance jeudi 24 novembre une série d’alertes sur leurs conditions de travail. La qualité du dialogue social entre ces élus et leurs employés est mise à mal.
Ils étaient 24 000 en 2012, ils sont 12 000 quatre ans plus tard. Les visiteurs médicaux disparaissent à coups de plans sociaux plus ou moins déguisés. Et malgré le scandale du Mediator et la volonté affichée de moraliser le métier, les VRP des labos continuent d'être pressés par les directions marketing de « vendre des boîtes ».
Une flopée de livres-témoignages, plus ou moins confidentiels, ainsi que des bandes dessinées, cherchent à raconter le travail, dans le but avoué de le transformer.
La robinetterie de Ham dans la Somme, menacée de fermeture pure et simple il y a un an, sera finalement reprise et des emplois seront sauvés. À quel prix et pour combien de temps? Troisième volet de notre série «Une usine en France».
La mobilisation sur les réseaux sociaux autour d’un arrêt de travail des femmes le 7 novembre, à 16 h 34, ne s’est pas concrétisée dans la rue. Mais elle a ressoudé les réseaux militants.
Pour favoriser l’enterrement digne des plus précaires, l’association ATD-Quart monde expérimente en Lorraine une micro-assurance obsèques. Les mairies prévoient également une prise en charge, parfois minimale, des funérailles.
Les chiffres du chômage montrent 66 300 demandeurs d'emploi en moins inscrits en catégorie A pour le mois de septembre. C'est une lente décrue depuis le début de l'année. Mais avec les catégories A,B et C, il y a toujours 5,4 millions de chômeurs.
Julien Brygo et Olivier Cyran sont les auteurs de Boulots de merde ! Du cireur au trader, recueil de reportages ayant pour fil rouge la question de l’utilité sociale des métiers. L’un des deux journalistes est l’invité de notre émission « Espace de travail ».
Les Bluets, la maternité des « métallos » CGT à Paris, pourrait bien disparaître de la carte. Ce haut lieu de l’accouchement sans douleur et de défense du droit des femmes vient de perdre sa certification auprès des autorités de santé. Fragilisée par le système actuel de financement de la santé, la maternité vit surtout une grave crise de gouvernance, engluée dans un mélange des genres dont la CGT a le secret.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.