J'entretiens des liens très forts avec l'Algérie, mon pays d'origine, où je me rends régulièrement. J'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb), que j'ai vu évoluer depuis les côtes algériennes.
Je n'oublie pas Montpellier, où j'ai passé 15 belles années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de ces études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade.
Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).
Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Nicolas Sarkozy, Benyamin Nétanyahou, Silvio Berlusconi ou encore Jacob Zuma : après l’inculpation de Donald Trump, Mediapart passe au crible quatre chefs d’État ou de gouvernement ayant fait l’objet de poursuites judiciaires dans des démocraties.
La participation à la dixième journée de mobilisation est en baisse par rapport au 23 mars, mais elle reste élevée partout en France. L’intersyndicale appelle à une onzième journée d’action le 6 avril, alors que l’exécutif demeure inflexible. La médiation proposée par l’intersyndicale a été sèchement refusée. Mais Matignon lui a lancé une invitation la semaine prochaine, sans plus de détails.
Ils sont de toutes les manifestations ou presque depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites. Les personnes étrangères, avec ou sans papiers, refusent d’en être les « oubliées » et espèrent voir émerger une convergence des luttes, dans le contexte du projet de loi immigration à venir.
Alors que le navire humanitaire s’apprêtait à porter secours à une embarcation en détresse samedi matin, les Libyens n’ont pas hésité à tirer des coups de feu à proximité des sauveteurs de SOS Méditerranée.
Le 49-3 a donné un nouvel élan à la mobilisation dans les lycées, les facultés et à Sciences Po. Blocages, assemblées générales et manifestations organisées ou sauvages sont le quotidien des jeunes nordistes.
Les déclarations du président Kaïs Saïed, fin février, ont alimenté un climat de racisme et de répression contre les migrants subsahariens. Si certains ont préféré rentrer dans leur pays d’origine, d’autres tentent la traversée de la Méditerranée, parfois au péril de leur vie.
Le gouvernement britannique a annoncé un projet de loi visant à refuser tout droit aux personnes arrivant dans le pays de manière irrégulière, y compris celui de demander une protection. Vendredi, l’immigration devrait être l’un des sujets discutés à l’Élysée, lors de la rencontre entre Emmanuel Macron et Rishi Sunak.
Santé, logement, sécurité, éducation, justice... Mediapart révèle un rapport rédigé en janvier 2022 par six ministères sur l’état de l’île-département. Son contenu est dévastateur pour l’État français. Il montre aussi que la seule approche sécuritaire proposée par Gérald Darmanin ne pourra suffire.
La cour administrative d’appel de Paris a annulé, vendredi 3 mars, une subvention allouée par la ville de Paris à l’ONG, dont le navire humanitaire, l’« Ocean Viking », porte secours aux exilés en Méditerranée centrale. Une décision qui vient s’ajouter à un contexte de criminalisation des ONG et des élus, porté notamment par l’extrême droite.
Susan*, dont le mari est réfugié en France, n’avait pas pu profiter des convois humanitaires organisés en août 2021 pour fuir son pays. Aujourd’hui à Téhéran, elle risque d’être renvoyée en Afghanistan dans les prochains jours, alors que sa vie y est menacée.
Le corps d’une enfant a été retrouvé sur une île de l’archipel des Kerkennah, au large de Sfax, en décembre dernier, dans la même position que le petit Alan Kurdi en 2015. Mais contrairement à lui, sa photo n’a pas fait le tour du monde ni engendré la moindre réaction politique. Un silence qui en dit long sur la banalisation des naufrages en mer.
Dans un contexte où le Parti nationaliste tunisien s’en prend violemment à la communauté subsaharienne et où les naufrages ne cessent de s’intensifier en mer, le géographe Camille Cassarini revient sur les évolutions de la présence africaine dans ce pays du Maghreb, dont les politiques migratoires n’échappent pas aux mécanismes que l’on peut observer en Europe.
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Figure de l’Île-Saint-Denis, « Kadou » s’est éteint à l’âge de 40 ans. Il laisse déjà un immense vide. Il était un ami précieux, de ceux qui nous inspirerons encore longtemps.
Dans un contexte où les idées d’extrême droite sont de plus en plus décomplexées, la loi « immigration » votée le 19 décembre a été un véritable coup de massue pour beaucoup de personnes vivant en France, qu’elles aient des papiers ou non. Je me compte parmi elles. Mais, chaque jour, des citoyens construisent la France de demain. Et c’est sans doute à cela que nous devons nous raccrocher.