J'entretiens des liens très forts avec l'Algérie, mon pays d'origine, où je me rends régulièrement. J'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb), que j'ai vu évoluer depuis les côtes algériennes.
Je n'oublie pas Montpellier, où j'ai passé 15 belles années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de ces études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade.
Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).
Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Des avocates bataillaient depuis plusieurs jours, aux côtés d’un collectif d’habitants, pour obtenir la suspension de l’opération prévue dans le quartier de Talus 2 à Majicavo Koropa, mardi 25 aux aurores. La justice leur a donné raison in extremis, la veille au soir, après une audience au tribunal judiciaire de Mamoudzou.
Dans le bidonville de « Doujani 2 », à Mamoudzou, des femmes et des hommes ont décidé, dès dimanche 23 avril, de déconstruire leur habitat de fortune, anticipant la vaste opération de démolition prévue à Mayotte à partir de ce mardi. « Ça fait tellement mal », dit Malidé, un habitant du bidonville qui se retrouve à la rue avec sa compagne et leurs enfants.
Dans cette commune de Loire-Atlantique, un centre d’accueil pour demandeurs d’asile a été créé au moment du démantèlement de la « jungle de Calais ». Près de quatre cents personnes y ont transité depuis, sans heurts et avec le soutien de nombreux habitants, jusqu’à ce que l’extrême droite s’empare du sujet en 2022.
Une vaste opération d’expulsions est prévue sur l’île à partir du 22 avril, à l’initiative de Gérald Darmanin, qui a mobilisé de nombreux gendarmes. Le chercheur Fahad Idaroussi Tsimanda alerte sur les risques d’une approche exclusivement sécuritaire.
Elle survit comme elle peut grâce à l’entraide et à l’acharnement de son assistante sociale, qui lui a permis d’obtenir l’allocation de solidarité aux personnes âgées. Mais elle refuse de voir les femmes et les hommes immigrés « trimer jusqu’au cimetière », estimant qu’ils sont les « grands oubliés » de la réforme des retraites.
Après son report décidé fin mars, l’idée de plusieurs textes, de propositions de loi venant des parlementaires ou de décrets a émergé, laissant craindre aux associations et à l’opposition un manque de transparence.
Nicolas Sarkozy, Benyamin Nétanyahou, Silvio Berlusconi ou encore Jacob Zuma : après l’inculpation de Donald Trump, Mediapart passe au crible quatre chefs d’État ou de gouvernement ayant fait l’objet de poursuites judiciaires dans des démocraties.
La participation à la dixième journée de mobilisation est en baisse par rapport au 23 mars, mais elle reste élevée partout en France. L’intersyndicale appelle à une onzième journée d’action le 6 avril, alors que l’exécutif demeure inflexible. La médiation proposée par l’intersyndicale a été sèchement refusée. Mais Matignon lui a lancé une invitation la semaine prochaine, sans plus de détails.
Ils sont de toutes les manifestations ou presque depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites. Les personnes étrangères, avec ou sans papiers, refusent d’en être les « oubliées » et espèrent voir émerger une convergence des luttes, dans le contexte du projet de loi immigration à venir.
Alors que le navire humanitaire s’apprêtait à porter secours à une embarcation en détresse samedi matin, les Libyens n’ont pas hésité à tirer des coups de feu à proximité des sauveteurs de SOS Méditerranée.
Le 49-3 a donné un nouvel élan à la mobilisation dans les lycées, les facultés et à Sciences Po. Blocages, assemblées générales et manifestations organisées ou sauvages sont le quotidien des jeunes nordistes.
Les déclarations du président Kaïs Saïed, fin février, ont alimenté un climat de racisme et de répression contre les migrants subsahariens. Si certains ont préféré rentrer dans leur pays d’origine, d’autres tentent la traversée de la Méditerranée, parfois au péril de leur vie.
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Figure de l’Île-Saint-Denis, « Kadou » s’est éteint à l’âge de 40 ans. Il laisse déjà un immense vide. Il était un ami précieux, de ceux qui nous inspirerons encore longtemps.
Dans un contexte où les idées d’extrême droite sont de plus en plus décomplexées, la loi « immigration » votée le 19 décembre a été un véritable coup de massue pour beaucoup de personnes vivant en France, qu’elles aient des papiers ou non. Je me compte parmi elles. Mais, chaque jour, des citoyens construisent la France de demain. Et c’est sans doute à cela que nous devons nous raccrocher.