J'entretiens des liens très forts avec l'Algérie, mon pays d'origine, où je me rends régulièrement. J'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb), que j'ai vu évoluer depuis les côtes algériennes.
Je n'oublie pas Montpellier, où j'ai passé 15 belles années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de ces études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade.
Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).
Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Elles étaient déjà marginalisées et sont désormais contraintes de travailler dans des eaux toujours plus polluées, où le poisson est victime de la pêche industrielle. Dans le village d’Ibrahim Hyderi, à Karachi, les communautés de pêcheurs sombrent dans la pauvreté.
L’ancien ministre chargé du dérèglement climatique au Pakistan, Malik Amin Aslam, pointe le rôle des pays les plus pollueurs dans les inondations qui ont ravagé son pays. « Peut-être faudrait-il un Tribunal climatique international », déclare-t-il à Mediapart, alors qu’à la COP27, la question d’une compensation financière des dégâts causés par le réchauffement est enfin discutée.
Dans la région de Gilgit-Baltistan, de nombreux glaciers souffrent du dérèglement climatique et perdent en masse. Les villageois alentour se retrouvent confrontés aux inondations et au manque d’eau. Mediapart a pu s’y rendre, aux côtés d’une chercheuse, pour constater les dégâts en vidéo.
Dans la région de Peshawar, de nombreux puits ont été contaminés au domicile des particuliers touchés par les inondations, rendant l’eau impropre à la consommation. Médecins sans frontières s’est donné pour mission de faire le tour des villages en vue de les assainir.
Connue pour ses ambulances citoyennes qui sillonnent les routes du pays, l’organisation a été l’une des seules à réaliser des opérations de sauvetage dans les zones englouties par les eaux en août dernier. À travers le portrait de la famille qui l’a créée, Mediapart livre le récit poignant des sauveteurs.
À l’hôpital de Nawabshah, dans la région du Sindh, une unité spéciale a été ouverte pour soigner les sinistrés. Alors que des femmes ont dû donner la vie dans un contexte de crise, de nombreux bébés ou enfants souffrent de malnutrition et de maladies en tout genre.
Dans cette région particulièrement pauvre, plusieurs villages et villes sont encore sous les eaux près de trois mois après les intempéries de la mousson et les inondations qui se sont ensuivies. La misère et les maladies font le quotidien des déplacés.
Le Liban a annoncé, mardi 12 octobre, qu’il commencerait à « rapatrier » des réfugiés syriens en Syrie dès la semaine prochaine. Une décision « inquiétante », selon Diana Semaan, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique de l’association. Elle rappelle les multiples dangers qui les attendent sur place.
Depuis l’invasion de l’Ukraine le 24 février et la mobilisation lancée le 21 septembre dernier, des centaines de milliers de Russes ont fui le régime autoritaire du président Vladimir Poutine. État des lieux des pays par lesquels ces exilés transitent.
Depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, des centaines de Russes sont venus chercher refuge en France. Confrontés à un manque criant de politique d’accueil et à des obstacles en tout genre, ils ont surtout trouvé de l’aide auprès de réseaux d’entraide.
Dans un tweet, le préfet de l’Hérault a déclaré vouloir « en finir avec la délinquance des SDF étrangers » à Montpellier, affirmant que les CRS « ne les lâcheraient pas ». Une stigmatisation assumée, dans la lignée de la politique prônée par Gérald Darmanin envers les « délinquants étrangers ».
Depuis le début de l’année, les Albanais sont particulièrement nombreux à tenter la traversée de la Manche pour rejoindre l’Angleterre, poussés par des réseaux de passeurs dont la propagande abreuve les réseaux sociaux. Une fois dans le nord de la France, beaucoup déchantent.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Figure de l’Île-Saint-Denis, « Kadou » s’est éteint à l’âge de 40 ans. Il laisse déjà un immense vide. Il était un ami précieux, de ceux qui nous inspirerons encore longtemps.
Dans un contexte où les idées d’extrême droite sont de plus en plus décomplexées, la loi « immigration » votée le 19 décembre a été un véritable coup de massue pour beaucoup de personnes vivant en France, qu’elles aient des papiers ou non. Je me compte parmi elles. Mais, chaque jour, des citoyens construisent la France de demain. Et c’est sans doute à cela que nous devons nous raccrocher.