Jamais le travail scientifique n’a été aussi exposé que pendant la pandémie de coronavirus, alors même qu’il était bouleversé dans des aspects les plus variés. Les sociologues Michel Dubois et Catherine Guaspare ont réalisé une étude à ce sujet.
Les journalistes scientifiques ont longtemps évoqué la difficulté de concilier le temps (lent) des sciences et le temps (rapide) des médias. La pandémie a presque supprimé le problème : la diffusion des connaissances s’est faite comme en temps réel, avec pour conséquence des publications hâtives et vite démenties.
Aux grands démissionnaires, ces millions de salariés qui ont quitté leur emploi à l’issue des confinements successifs, comme à celles et ceux qui s’interrogent, on ne saurait trop recommander la lecture de « Travailler », premier essai grand public de l’anthropologue James Suzman.
Le scientifique fut célébré de son vivant dans le monde entier comme bienfaiteur de l’humanité. Son apport à la découverte du monde microbien est immense. Mais sa notoriété doit énormément à la défaite de 1871 face à l’Allemagne.
La notoriété internationale de Pasteur repose sur sa découverte du traitement vaccinal contre la rage. Mais le savant, qui n’était pas médecin, se lançait alors pour la première fois dans une expérimentation chez l’homme. Sans bien maîtriser ce qu’il faisait.
Les travaux de Pasteur n’ont cessé d’être critiqués de son vivant. Victorieux de la controverse sur la génération spontanée, pourquoi l’a-t-il emporté ? Parce qu’il avait raison ? Ou parce qu’il était le plus fort ? La sociologie des sciences en débat toujours. Troisième volet de notre série.
Archimède avait sa baignoire, Newton sa pomme, et Pasteur son tube. L’image est connue, et symbolise une certaine conception du génie méditant. Mais on peut aussi voir Pasteur comme un entrepreneur de lui-même, startupeur avant l’heure.
Le Tour de France s’élance de Dole, samedi, pour célébrer le bicentenaire de la naissance du plus célèbre scientifique français, enfant de cette sous-préfecture du Jura. Une occasion de se pencher sur les ressorts de sa carrière, non sans résonances avec le présent. Premier volet de notre série.
Entretien avec les scientifiques Jeanne Gherardi et Jean-Michel Hupé. Par leurs recherches et leur trajectoire professionnelle, ils incarnent une nouvelle génération de chercheurs engagés sous l’aiguillon de la crise écologique globale.
Les affaires de fraudes se sont multipliées dans les laboratoires, notamment en biologie. L’enjeu est devenu particulièrement vif à l’heure où les gouvernants s’appuient explicitement sur des recommandations scientifiques pour gérer la pandémie. Entretien avec Stéphanie Ruphy et Pierre Ouzoulias.
Débat entre deux historiens de la médecine, qui ont participé à la commission de réflexion ayant débouché sur une loi d’extension de l’obligation vaccinale en 2017. Le sujet, depuis, est revenu au centre des débats avec la stratégie contre le Covid.
Dans les années 1950, les flambées de polio se multiplient. Deux chercheurs américains inventent des vaccins. En pleine guerre froide, l’un d’eux noue des liens avec l’URSS pour tenter une lutte mondiale contre le virus.