Les textes de Jean Meckert ne sont pas sans lien avec le virage à gauche du polar qui marque en France les années 1970 et 80. De ce néo-polar au roman social, il reste une référence pour ceux qui s'obstinent à penser que le monde du travail ne doit pas être tenu à l'écart de la littérature.
Jean Meckert n'est pas l'homme des choix faciles. C'est en pleine Occupation qu'il décide, après les bonnes critiques de ses deux premiers romans parus dans la collection blanche de Gallimard, de ne vivre que de sa plume. Mais dès 1950, Meckert constate que « dans ce monde fermé [de la littérature], on ne peut entrer qu'en courbant l'échine ».
Jean Meckert serait aujourd’hui presque totalement inconnu sans le travail des éditions Joëlle Losfeld, qui ont réédité dix ans après sa mort six titres de cet écrivain prolifique. Prolétaire et fier de l’être, anar de conviction de cœur et de vie, Meckert n’a pas pris une ride.
En conclusion de notre série sur la chanson Bella Ciao, Mediapart s’est entretenu avec Santo Peli, professeur à l’université de Padoue et spécialiste de l’histoire de la Résistance italienne, notamment sur l’héritage embarrassant de la période fasciste (1922-1945) aujourd’hui.
Troisième épisode de notre plongée dans la longue histoire de l'air italien le plus connu au monde, à l'heure où l'extrême droite est de retour au pouvoir à Rome. Où l'on découvre que le thème de Bella Ciao remonte à la Renaissance, et que cette longévité semble gage de postérité en de multiples avatars.
Un recueil d’entretiens, Le Courage de dire non, donne à entendre la voix singulière de l’écrivain italien Mario Rigoni Stern, survivant des camps de travail nazis, chantre de la montagne et de ses habitants. « Je suis resté pour raconter ce dont j’ai hérité, ce que j’ai écouté et ce que j’ai vu, ce que je vois et ce que j’éprouve », expliquait-il.
Deuxième épisode de notre plongée dans la longue histoire de l'air italien le plus connu au monde, à l'heure où l'extrême droite est de retour au pouvoir à Rome. Où l'on découvre que l'on se persuada dans les années 1960 que Bella Ciao était chanté par les paysannes des rizières de la plaine du Pô.
Plongée dans la longue histoire de l'air italien le plus connu au monde, à l'heure où l'extrême droite est de retour au pouvoir à Rome. Où l'on apprend que les fameux partigiani n'ont jamais chanté Bella Ciao.
D’un département à l’autre, la prise en charge des migrants mineurs non accompagnés donne lieu à des pratiques variées. Dans l’Hérault, le choix est fait d’une suspicion systématique quant à la minorité des jeunes. Quitte à s’asseoir sur des principes fondamentaux du droit comme de la protection de l’enfance.
Trois livres traduits, ou inspirés, de philosophes étatsuniens offrent de solides arguments pour résister à la vague d’indifférence à l’égard de la vérité qui déferle sur le monde.
L’omniprésence médiatique des biotechnologies laisse accroire que la recherche en biologie s’occuperait de manipuler le vivant plus que de le comprendre. Bien à tort. Qu’est-ce que le vivant ? Comment fonctionne-t-il ? Comment a-t-il évolué ? Rencontre avec Éric Bapteste, directeur de recherche au CNRS, docteur en biologie et en philosophie.
Dans son troisième roman, la brillante Italienne Silvia Avallone, 34 ans ces jours-ci et mère depuis peu, se penche sur l’énigme des énigmes : pourquoi veut-on des enfants ? Incandescence et fureur sont au rendez-vous, même si la construction n’évite pas certaines facilités.