Plongée dans la longue histoire de l'air italien le plus connu au monde, à l'heure où l'extrême droite est de retour au pouvoir à Rome. Où l'on apprend que les fameux partigiani n'ont jamais chanté Bella Ciao.
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LaLa vulgate est entendue : Bella Ciao est l'hymne des antifascistes italiens. Un chant de lutte, un chant qui galvanise, un chant que des générations de militants internationalistes ont fait leur, bien avant les plus jeunes fans de la série La Casa de papel, ou du rappeur Maître Gims qui en a fait une romance doucereuse. Et pourtant, les paroles n'ont rien de politique. La mélodie est aussi allègre que les six strophes de ses paroles sont sombres. Un futur partisan qui s'apprête à combattre un « envahisseur » non nommé prévient sa bien-aimée qu'elle devra déposer une fleur sur sa tombe s'il meurt au combat, laquelle honorera sa mémoire d'homme « mort pour la liberté ».