Né en 1980, deux années d'école à Marseille, deux autres à La Croix. Reporter spécialisé sur le Maghreb et le Moyen-Orient pour Mediapart depuis 2008. Auteur de quatre essais, dont La révolution confisquée, enquête sur la transition démocratique en Tunisie (Actes Sud, 2012), et un roman, La Traversée du chien (Galaade, 2014). Dernière parution : Israël-Palestine, la paix n'aura pas lieu (Don Quichotte, 2015.)
Le président israélien Shimon Peres a désigné, vendredi 20 février, le leader du Likoud, Benjamin Netanyahou, pour former un gouvernement. Selon les informations recueillies par Mediapart, Benjamin Netanyahou va rencontrer Tzipi Livni, dimanche 22 février, pour lui proposer le ministère de la défense. Avigdor Lieberman aurait demandé lui, le ministère de l'économie. Benjamin Netanyahou réfléchit à une alliance avec le centre pour éviter de donner trop de poids à l'extrême droite et ne pas s'attirer les foudres de Washington.
Mercredi 18 février sort dans les salles Z32, le nouveau film du documentariste israélien Avi Mograbi. Le cinéaste y met en scène avec brio le témoignage d'un ex-soldat de l'armée israélienne. Alors que le festival de Berlin accueillait ce week-end L'Histoire du cinéma israélien, du réalisateur Raphaël Nadjari, ce cinéma se trouve porté par son immense diversité. Regards sur soixante années de cinéma israélien avec Avi Mograbi et l'historien Ariel Schweitzer, qui a guidé Raphaël Nadjari dans son travail documentaire.
Quelle influence ont eue les années Ahmadinejad sur la société iranienne? Comment pense-t-on sur place le débat sur le nucléaire? Quatrième volet de la série de Mediapart consacrée à l’Iran. Aujourd'hui rencontre et entretien avec Delphine Minoui puis avec Armin Arefi, deux journalistes témoins au quotidien des transformations de la société iranienne.
Trois semaines après la guerre de Gaza, le parti centriste Kadima dirigé par Tzipi Livni emporte d'une courte tête les élections législatives. Avec 28 sièges de députés, contre 27 au Likoud de Benjamin Netanyahou, l'actuelle ministre des affaires étrangères aura le plus grand mal à former un gouvernement. Les tractations ont commencé. Mais l'ultranationaliste Avigdor Lieberman (photo), avec 15 députés, est en position d'arbitre. Le parti travailliste enregistre une défaite historique avec 13 députés.
Les Israéliens se rendent aux urnes ce mardi pour élire leurs députés, à l'issue d'une campagne électorale très courte, dominée par les questions de sécurité. «Nous allons avoir 30 élus !» – soit un cinquième des 120 députés de la Knesset – clamait ce week-end le président d'Israël Beiteinou, Avigdor Lieberman. Le leader du parti ultranationaliste est la nouvelle vedette des sondages qui créditent en moyenne le Likoud de 25 sièges, Kadima de 22 et le parti travailliste de 15.
En 2009, l'Iran est au centre des préoccupations de la communauté internationale. Son rôle en Irak, les élections qui approchent, les rapports tendus avec Israël, les futures négociations souhaitées par Obama... Et le nucléaire, bien sûr. La population iranienne a d'autres préoccupations. Les célébrations des 30 ans de la révolution islamique sont ternies par la crise économique et l'inflation galopante. Mediapart vous propose une série en cinq volets pour mieux comprendre la situation du pays. Aujourd'hui: visite d'une économie à bout de souffle, malgré la manne pétrolière
En Israël, le parti ultra-nationaliste d'Avigdor Lieberman est troisième dans les intentions de vote, à quatre jours des élections législatives du 10 février. Après avoir été exclus, puis réintégrés dans le processus électoral, les partis arabes d'Israël songent à boycotter une élection dont ils n'attendent plus rien. Sur le terrain, le soutien de la population israélienne à l'offensive «Plomb durci» contre Gaza a encore creusé le fossé entre les citoyens juifs et arabes d'Israël.
Barack Obama l'a dit : il est décidé à «s'engager sur-le-champ» et veut voir «toutes les parties» revenir à la table des négociations. A une semaine des élections législatives du 10 février, les dirigeants politiques israéliens ont d'autres soucis ou se méfient ouvertement du changement de stratégie des Etats-Unis. Ils font campagne sur le thème de la sécurité. Le Likoud secondé par l'extrême droite d'Avigdor Lieberman est en position de favori.
George Mitchell, l'envoyé spécial de la nouvelle administration Obama, doit se rendre en Cisjordanie, mercredi 28 janvier, pour rencontrer Mahmoud Abbas. Pour les Etats-Unis, le président de l'Autorité palestinienne est plus que jamais l'interlocuteur à même de conclure «une paix durable» au Proche-Orient. Mais sur le terrain, son parti, le Fatah, est désormais très impopulaire auprès des Palestiniens, qui fustigent la corruption de ses cadres et son incapacité à élaborer un programme pour diriger la Palestine. Reportage en Cisjordanie.
Après trois semaines d'offensive militaire, Israël a commencé le retrait de ses troupes de Gaza, lundi 19 janvier. Le Hamas, qui a accepté le cessez-le-feu, crie victoire, tout comme le premier ministre israélien, Ehoud Olmert. Mais à Tel-Aviv et dans le quartier arabe de Jaffa, c'est un sentiment mitigé et douloureux qui subsiste, alors que les partis politiques israéliens ont choisi ce jour pour débuter la campagne électorale des législatives. Reportage à Tel-Aviv de l'envoyé spécial de Mediapart, Pierre Puchot.
Les Israéliens doivent voter le 10 février et pourtant, à Tel-Aviv, on fait comme si cette échéance n'existait pas. Depuis trois semaines, le conflit de Gaza masque tout et profite au parti travailliste et à Kadima, qui a refait un peu de son retard sur le Likoud. Favori des sondages, le parti de Benjamin Nétanyahou s'apprête à mettre en avant un programme qui prévoit déjà une nouvelle intervention militaire... en Iran. Reportage à Tel-Aviv.
Alors que le cessez de feu unilatéral est entré en vigueur (lire Notre conférence et notre Revue du web), que lit-on dans la presse israélienne de ce week-end? Une revue de presse de Naruna Kaplan de Macedo, qui tient sur Mediapart un blog depuis Tel-Aviv à lire ici.
Dans les pays arabes, c'est une tout autre guerre qui est montrée. Sur le web, plusieurs blogs racontent le quotidien, à lire là.
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Chères lectrices, chers lecteurs: Depuis janvier 2008, je couvrais pour Mediapart le Maghreb et le Moyen-Orient. Une mission qui, les premières années, fut à la fois exaltante et précaire, comme le sont les débuts des aventures.
Deux des témoins clés de l'enquête publiée en avril dans Mediapart sur l'ampleur et la responsabilité des purges dans l'inefficacité des services antiterroristes turcs ont été arrêtés après la tentative de coup d'Etat en Turquie. La répression engagée par Erdogan est désormais sans limite.
Jadis soutien actif de Ben Ali lorsqu'il était président du FMI, décoré par l'ancien dictateur tunisien, DSK, apprend-on dans Le Parisien, va se pencher «au chevet de la Tunisie» et «mettre ses compétences et son immense carnet d'adresses au service de la Tunisie».
Qu’est-ce que l’islam politique ? Qui sont les Frères musulmans ? À rebours d’une approche globalisante de l’islam politique, l’ouvrage dont j’ai eu le plaisir de diriger la rédaction et qui paraît ce jour a pour objectif de montrer que les organisations issues des Frères musulmans des différents pays du Maghreb et du Moyen-Orient ne constituent pas une seule et même entité mais prennent de multiples visages, qui s’opposent parfois radicalement.