Né en 1980, deux années d'école à Marseille, deux autres à La Croix. Reporter spécialisé sur le Maghreb et le Moyen-Orient pour Mediapart depuis 2008. Auteur de quatre essais, dont La révolution confisquée, enquête sur la transition démocratique en Tunisie (Actes Sud, 2012), et un roman, La Traversée du chien (Galaade, 2014). Dernière parution : Israël-Palestine, la paix n'aura pas lieu (Don Quichotte, 2015.)
20,6 millions d'électeurs sont appelés à participer, jeudi 9 avril, au premier tour de l'élection présidentielle algérienne. Pas de suspense: le sortant, Abdelaziz Bouteflika, 72 ans, devrait décrocher un troisième mandat. Parmi les thèmes absents des débats, la question du statut de la femme algérienne. Divisées et instrumentalisées par les partis politiques, les associations de femmes ne parviennent pas à se faire entendre et le mouvement féministe est en jachère. Reportage de notre envoyé spécial à Alger. (Photos Pierre Puchot)
L'Algérie vote jeudi 9 avril pour élire son président. Depuis 2004 et le début du deuxième mandat d'Abdelaziz Bouteflika, les fermetures de lieux culturels se multiplient et l'aide aux artistes est gérée sans aucune concertation. Seul parvient à survivre le réseau du livre, des libraires aux éditeurs, qui se sent menacé par un système éducatif défaillant. Reportage à Alger de notre envoyé spécial (photos Pierre Puchot, 2009).
Les Algériens de France votent samedi 4 et dimanche 5 avril pour élire le futur président de la République algérienne démocratique et populaire. En Algérie, le scrutin aura lieu le 9 avril. Reporter au quotidien francophone El Watan, l'écrivain Mustapha Benfodil dresse un portait sans concession de l'Algérie contemporaine, nation fertile qui demeure écrasée par un régime totalitaire qui ne dit pas son nom. Entretien.
Le gouvernement de Benjamin Netanyahou a prêté serment mardi 31 mars. Le parti travailliste a obtenu cinq ministères, dont celui de la défense, qui demeure sous la tutelle de l'ancien premier ministre, Ehoud Barak. Dans un entretien exclusif accordé à Mediapart, le président du groupe travailliste au parlement israélien, Daniel Ben-Simon, explique les raisons qui l'ont poussé à voter en faveur de la participation du parti travailliste au gouvernement de Benjamin Netanyahou et celles qui pourrait inciter sa formation à y renoncer.
En Israël, le gouvernement a prêté serment mardi 31 mars, dans l'après-midi, et porté au pouvoir une coalition qui regroupe la gauche travailliste, le parti religieux Shass et l'extrême droite, sous l'égide de Benjamin Netanyahou, leader d'un Likoud arrivé en deuxième position lors des élections du 10 février. Avec au moins 30 ministres, ce gouvernement est le plus large de l'histoire de l'Etat d'Israël.
Qu'est-ce que le Hamas? Quels sont ses liens avec l'Iran? Une réconciliation interpalestinienne est-elle en vue? Mardi 17 mars, l'Egypte a demandé à Washington d'assouplir sa position envers le Hamas afin que le mouvement islamiste puisse participer à un gouvernement palestinien. Affaibli militairement, mais renforcé politiquement par l'opération «Plomb durci», le Hamas exige le poste de premier ministre et se sait en position de force. Enquête sur un mouvement, de fait devenu un acteur au Proche-Orient.
Le tribunal spécial sur la Palestine, «Tribunal des consciences», inauguré le 4 mars et soutenu par plusieurs personnalités comme Stéphane Hessel, Nurit Peled ou Leila Shahid, s'appuie sur la législation internationale pour remettre le droit au centre de la question israélo-palestinienne. Il s'inspire du premier tribunal d'opinion, créé, en 1996, par les philosophes Jean-Paul Sartre et Bertrand Russell pour juger les crimes de guerre commis au Viêtnam.
Le gouvernement libanais a reporté, jeudi 5 mars, la signature du protocole d'accord qu'il doit conclure avec le Tribunal spécial pour le Liban, qui s'est ouvert le 1er mars. Malgré les efforts du président Sleimane, le Liban demeure empêtré dans les contradictions et paralysies du système confessionnel libanais, alors que la visite d'émissaires américains à Damas entérine le rapprochement de la communauté internationale avec la Syrie.
Immense succès (un million d'exemplaires vendus), L'Immeuble Yacoubian a fait connaître l'écrivain égyptien Alaa El Aswany dans le monde entier. Avec J'aurais voulu être égyptien, paru fin février, ce dentiste de profession et grand admirateur de Naguib Mahfouz – un ami de son père –, donne à entendre une critique acerbe de l'Egypte et des Egyptiens. Alors que se profile la succession du président Hosni Moubarak, l'Egypte va «bouger», nous explique-t-il. Entretien texte et vidéo.
Accusé d'avoir assassiné Lounès Matoub, le célèbre chanteur et poète kabyle, Malek Medjnoun est en prison depuis dix ans, dans l'attente de son procès. «C'est une affaire sensible, politique», affirme le procureur général de Tizi Ouzou. «Son dossier est vide», expliquent les avocats, la famille de Medjnoun et les proches du chanteur, qui réclament la libération du détenu – qui a entamé une grève de la faim – et une véritable enquête. Selon les autorités, le procès se tiendra, «peut-être», après l'élection présidentielle algérienne, prévue pour le 9 avril.
Les négociations pour former une coalition gouvernementale en Israël n'avaient toujours pas abouti mardi 24 février. Le travailliste Ehoud Barak a dit non au chef du Likoud tout comme Tzipi Livni (Kadima). Benjamin Netanyahou souhaite pourtant former le gouvernement «le plus large possible», pour porter son équipe à la tête de l'Etat israélien. Mais, dix années après la déroute de 1999, le renouveau du Likoud tient moins aux hypothétiques changements de vues de son leader qu’à sa capacité à rassembler son camp et à en renouveler les cadres.
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Chères lectrices, chers lecteurs: Depuis janvier 2008, je couvrais pour Mediapart le Maghreb et le Moyen-Orient. Une mission qui, les premières années, fut à la fois exaltante et précaire, comme le sont les débuts des aventures.
Deux des témoins clés de l'enquête publiée en avril dans Mediapart sur l'ampleur et la responsabilité des purges dans l'inefficacité des services antiterroristes turcs ont été arrêtés après la tentative de coup d'Etat en Turquie. La répression engagée par Erdogan est désormais sans limite.
Jadis soutien actif de Ben Ali lorsqu'il était président du FMI, décoré par l'ancien dictateur tunisien, DSK, apprend-on dans Le Parisien, va se pencher «au chevet de la Tunisie» et «mettre ses compétences et son immense carnet d'adresses au service de la Tunisie».
Qu’est-ce que l’islam politique ? Qui sont les Frères musulmans ? À rebours d’une approche globalisante de l’islam politique, l’ouvrage dont j’ai eu le plaisir de diriger la rédaction et qui paraît ce jour a pour objectif de montrer que les organisations issues des Frères musulmans des différents pays du Maghreb et du Moyen-Orient ne constituent pas une seule et même entité mais prennent de multiples visages, qui s’opposent parfois radicalement.