Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Plusieurs centaines de salariés de PSA, ArcelorMittal ou encore Goodyear, ont tenté de pénétrer dans le Mondial de l'automobile, ce mardi 9 octobre. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes.
Faut-il revenir aux nationalisations de 1981 pour sauver des emplois, à l'heure où le chômage explose et les plans sociaux tombent en cascade ? Dans les entreprises menacées de fermetures, les leaders syndicaux, à contre-courant de leurs centrales, rêvent de voir l'État reprendre le flambeau. Le gouvernement ne l'envisage pas une seconde.
Dans la cité ouvrière et immigrée des 3 000, la mort programmée du site de production de l'ex-Citroën absorbé par Peugeot est sur toutes les lèvres. Quelque 400 familles, directement concernées par la fermeture de PSA, vivent encore dans ce décor criant de misère ou dans les cités alentours.
L’annonce par PSA de la suppression de 8 000 emplois en France a fait l’effet d’une bombe. Pour le gouvernement, il s'agit du premier grand test social, et il est redoutable.
Cette loi-symbole, qui obligerait les patrons qui veulent fermer un site rentable à le céder à un repreneur, ne figure pas à l'ordre du jour de la conférence sociale. Dans les usines, elle est pourtant très attendue. Mais les confédérations syndicales n'en veulent pas.
En février, François Hollande promettait aux salariés de la papeterie M-Real Alizay une loi pour empêcher les multinationales de fermer un site rentable, dans le seul but de peser sur les prix mondiaux. Licenciés en avril, ils ont réussi à arracher un plan de réindustrialisation au propriétaire finlandais. Aujourd'hui, en contact avec Arnaud Montebourg, ils attendent que l'Élysée et le gouvernement accélèrent.
La hausse du Smic est de 2 %, soit 21,5 euros net par mois. Ce qui relève du seul « coup de pouce » – en plus de l'augmentation légale qui devait intervenir – est limité à 0,6 %, soit un peu plus de 6 euros. Comment (sur)vit-on avec 1 000 euros par mois ? Portraits.
Élu in extremis avec seulement 191 voix d’avance dans la treizième circonscription des Hauts-de-Seine (Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry et Sceaux), Patrick Devedjian a dû ferrailler avec un adversaire socialiste particulièrement tenace durant la campagne législative : Julien Landfried, 34 ans, jeune loup chevènementiste, investi par le PS et déterminé à imposer la gauche dans cette baronnie bleu-UMP.Ce dernier n'a pas dit son dernier mot et entend déposer dans les prochains jours une requête en annulation du scrutin auprès du Conseil constitutionnel. Car Georges Siffredi, le maire de Châtenay-Malabry, suppléant de Devedjian et atout électoral certain durant cette campagne pour le président du Conseil général des Hauts-de-Seine en difficulté, était, selon Landfried, déjà remplaçant UMP au Sénat. Or, l'article LO134 du Code électoral interdit au suppléant d'un député de se présenter en qualité de suppléant d'un autre candidat à un mandat parlementaire.
C'est Jean-Christophe Fromantin, le maire de Neuilly, qui le dit. Dans les Hauts-de-Seine, l'UMP a perdu deux sièges (et en conserve huit). Guéant, Aeschlimann, Pemezec, la droite dure du parti a été sanctionnée. La gauche ravit quatre sièges et a fait vaciller Devedjian.
Équilibres à gauche, destin politique de Ségolène Royal et de François Bayrou, nombre de députés FN, sort des anciens ministres de Nicolas Sarkozy: le deuxième tour de ces législatives aura des conséquences très concrètes sur la vie politique des prochaines années.
Les Balkany se sentiraient-ils menacés dans leur forteresse bleu-UMP au point de perdre leur sang-froid ? Depuis que les résultats du premier tour sont tombés, Patrick Balkany, le sulfureux ténor de la cinquième circonscription des Hauts-de-Seine, en ballottage défavorable, redouble d’agressivité envers le candidat socialiste. Le second tour devrait être très serré.
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Le journaliste algérien Khaled Drareni a été condamné ce lundi 10 août à la très lourde peine de trois ans de prison ferme pour avoir exercé son métier de journaliste. C'est la plus lourde peine jamais prononcée contre un journaliste depuis l'indépendance du pays en 1962. Le journalisme est donc un crime en Algérie. Terrible nouvelle et dérive d'un pouvoir autoritaire, répressif.
Si l'Algérie vous passionne et que vous êtes sur les réseaux sociaux, vous suivez forcément Khaled Drareni sur Twitter où il est très actif et incontournable. Le jeune quadra croupit en prison depuis 52 jours. Pour avoir fait son métier de journaliste.
Idir, légende de la musique berbère, est mort samedi 2 mai. Et c'est toute notre enfance qui se fracasse, le coeur qui saigne. Comme disait Bourdieu, Idir, « ce n’est pas un chanteur comme les autres. C’est un membre de chaque famille. »
« Kho », « frère » en dialecte algérien. Parmi les lauréats du très couru World Press Photo, trois photographes mettent en lumière la jeunesse en première ligne de deux soulèvements arabes, le Hirak en Algérie et la révolte soudanaise.
Plus d’une cinquantaine de femmes journalistes, dont je fais partie et venant des quatre coins du monde, apportent leur soutien à la journaliste marocaine Hajar Raissouni sous les verrous depuis plus d'un mois pour avortement illégal et relations sexuelles hors mariage.