Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le récit d’une opposition entre deux stratégies de réduction du déficit dissimule un même objectif : appliquer une austérité massive au pays. Dans les deux cas, la destruction de l’État social et des services publics est assurée.
Dans son dernier ouvrage « Les Nouveaux Serfs de l’économie », l’ancien ministre des finances grec Yánis Varoufákis défend l’idée que le capitalisme a laissé place au techno-féodalisme. Une forme de mise en garde contre de nouveaux modes de domination.
Une tribune souligne la nécessité de répondre au bras de fer entre le Brésil et X par une mobilisation internationale contre la domination des géants du numérique. L’affaire brésilienne confirme la tentative de vassalisation des États, avec la complicité de l’extrême droite.
Volkswagen envisage de fermer, pour la première fois de son histoire, une ou deux usines en Allemagne. Le signe que les grands groupes ne parviennent pas à se réinventer face à l’ampleur de la crise structurelle que traverse le secteur manufacturier outre-Rhin.
La crise des finances publiques est d’abord l’échec de la politique de l’offre menée depuis sept ans par le ministre démissionnaire des finances. Le refus de toute remise en cause de cette vision conduit à une austérité qui sera calamiteuse pour le pays.
La Chine a beaucoup usé de sa dette pour s’imposer en Afrique. Désormais, Pékin entend changer de stratégie en se concentrant sur des projets rentables et concrets. Une évolution qui ne déplaît pas aux dirigeants africains, mais qui ne réglera pas les problèmes du continent.
Nouveau phénomène de la politique allemande après les dernières élections régionales, Sahra Wagenknecht défend l’alliance d’un conservatisme sur les questions de société avec une politique globalement « de gauche ». Mais l’étude de son programme et de ses propos rend ce mariage plus que difficile.
L’AfD, le parti d’extrême droite, est arrivée en tête en Thuringe et deuxième de peu en Saxe. La coalition fédérale sortante a été durement sanctionnée, tandis que l’irruption du parti de Sahra Wagenknecht complique le jeu politique allemand.
Les dernières projections des Nations unies promettent un recul de la population mondiale à la fin du siècle, pour la première fois depuis sept cents ans. Un défi pour les sociétés et les économies contemporaines avec des risques politiques majeurs.
En refusant de nommer Lucie Castets à Matignon, le président a confirmé que, pour lui, l’espace démocratique est désormais soumis aux exigences du capital. Rien d’important ne saurait changer dans le domaine économique. Du pain bénit pour l’extrême droite.
En Allemagne, en Belgique ou en Espagne, la formation d’une coalition prend de longs mois de tractations. Mais dans ces pays, des règles institutionnelles précises, associées à des coutumes politiques, ont jusqu’à présent permis d’éviter les blocages.
Alors que l’usage et les montants des pourboires se développent aux États-Unis, les deux principaux candidats à la Maison Blanche proposent de les défiscaliser. Une proposition qui fait cependant l’impasse sur les problèmes réels des salariés concernés.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Gilles Rotillon est décédé le 11 juillet dernier à l’âge de 79 ans. Il était bien connu de nos lecteurs par le blog qu’il rédigeait régulièrement sur Mediapart dans lequel il décryptait avec beaucoup d’acuité l’actualité économique et politique. En vrai marxiste authentique et non dogmatique, Gilles Rotillon pensait la sortie du capitalisme comme la seule voie possible, mais il refusait de tracer un chemin droit que les autres devaient suivre.
L'auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l'idée que le retour de l'inflation est un symptôme d'une crise plus globale du capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.