Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les obsèques nationales de Jimmy Carter ont lieu le 9 janvier à Washington. L’ancien président, certes salué pour son action internationale, a cependant pavé la voie à la radicalité néolibérale, conduisant au divorce entre le Parti démocrate et les couches les plus fragiles de la population.
En affirmant être prêt à conquérir par la force le canal de Panamà et le Groenland, le président élu des États-Unis rebat les cartes du jeu international. Washington semble désormais prêt à recourir à la guerre de conquête, même contre des alliés, pour satisfaire ses intérêts.
Herbert Kickl, président du FPÖ, a été chargé par le président autrichien de constituer un gouvernement. Il devrait s’allier avec les conservateurs, dont l’aile proche des milieux économiques a soutenu ce renversement des alliances.
Le candidat de la droite allemande est désormais favori pour devenir chancelier fédéral, après vingt-cinq ans de défaites politiques. Opposant historique à Angela Merkel, il mène une campagne à droite et prône une financiarisation accrue du pays.
Le milliardaire états-unien a publié une tribune dans l’hebdomadaire « Welt am Sonntag » pour soutenir ouvertement l’AfD. Une ingérence dénoncée par la classe politique allemande qui met au jour la stratégie de la future administration Trump vis-à-vis de ses « alliés ».
Le nouveau locataire de Bercy se revendique comme un homme engagé à gauche. Mais c’est en réalité un macroniste convaincu, qui a toujours défendu des positions néolibérales et austéritaires de moins en moins adaptées à la situation actuelle.
Le récit autour du succès de Javier Milei et de l’héroïsation d’Elon Musk traduit une poussée des idées libertariennes. L’extrême droite devient le débouché naturel de cette idéologie qui entend occuper le vide laissé par un néolibéralisme à l’agonie.
La monnaie brésilienne a perdu près de 25 % de sa valeur depuis un an et l’ensemble des marchés brésiliens est déstabilisé. Le secteur financier exige une politique d’austérité alors que Lula a relancé la croissance par la dépense publique. Un bras de fer très politique.
Un an après son arrivée au pouvoir, le président argentin Javier Milei défend un bilan économique qu’il veut flatteur. Mais la réalité est celle d’une récession violente, qui a placé dans la pauvreté un Argentin sur deux afin de développer une logique extractiviste néocoloniale.
Le pays asiatique est une des plus grandes réussites économiques des cinquante dernières années. Mais il doit désormais faire face à de nombreux défis et risque, comme d’autres démocraties, de basculer dans une forme d’instabilité.
La chute annoncée du premier ministre sur son projet de budget montre que le capitalisme français n’est pas prêt au compromis et souhaite une austérité sans concession de sa part. Une politique austéritaire qui n’a pour seule issue qu’une politique autoritaire.
Le premier président srilankais de gauche a accepté les conditions du programme du FMI négocié par les gouvernements précédents. Malgré une large majorité parlementaire, il a renoncé à tout bras de fer avec les créanciers.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Gilles Rotillon est décédé le 11 juillet dernier à l’âge de 79 ans. Il était bien connu de nos lecteurs par le blog qu’il rédigeait régulièrement sur Mediapart dans lequel il décryptait avec beaucoup d’acuité l’actualité économique et politique. En vrai marxiste authentique et non dogmatique, Gilles Rotillon pensait la sortie du capitalisme comme la seule voie possible, mais il refusait de tracer un chemin droit que les autres devaient suivre.
L'auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l'idée que le retour de l'inflation est un symptôme d'une crise plus globale du capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.