Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un an après son arrivée au pouvoir, le président argentin Javier Milei défend un bilan économique qu’il veut flatteur. Mais la réalité est celle d’une récession violente, qui a placé dans la pauvreté un Argentin sur deux afin de développer une logique extractiviste néocoloniale.
Le pays asiatique est une des plus grandes réussites économiques des cinquante dernières années. Mais il doit désormais faire face à de nombreux défis et risque, comme d’autres démocraties, de basculer dans une forme d’instabilité.
La chute annoncée du premier ministre sur son projet de budget montre que le capitalisme français n’est pas prêt au compromis et souhaite une austérité sans concession de sa part. Une politique austéritaire qui n’a pour seule issue qu’une politique autoritaire.
Le premier président srilankais de gauche a accepté les conditions du programme du FMI négocié par les gouvernements précédents. Malgré une large majorité parlementaire, il a renoncé à tout bras de fer avec les créanciers.
Des élections anticipées ont été convoquées pour le 30 novembre dans l’île nordique. Pour la première fois, les deux grands partis historiques du pays pourraient subir une défaite cuisante, sur fond de montée du débat sur l’immigration et d’un net ralentissement économique.
Donald Trump a promis le « retour d’un nouvel âge d’or » pour les États-Unis. Sa référence pourrait bien être la période du « Gilded Age » de 1870 à 1900 où l’économie était dérégulée, derrière des droits de douane exorbitants, pour le plus grand bonheur des oligarques.
Les résultats électoraux de l’année 2024 ont débouché soit sur des paysages politiques éclatés et difficilement gouvernables, soit sur l’ascension d’extrêmes droites menaçantes pour les principes démocratiques, quand ce n’est pas les deux phénomènes à la fois.
Pékin a dévoilé vendredi une deuxième étape, plutôt timide, de son plan pour réduire l’impact de la crise immobilière. Mais la Chine préfère désormais attendre les décisions de l’administration Trump qui entend la viser directement pour ajuster sa réponse et adapter son modèle économique.
La coalition au pouvoir depuis 2021 et regroupant SPD, Verts et libéraux a éclaté avec le limogeage du chef libéral, Christian Lindner. De nouvelles élections sont possibles au printemps. La crise économique rattrape un système politique allemand de plus en plus instable.
Beaucoup d’États-Uniens ont sanctionné par leur vote le bilan économique de Joe Biden. Les démocrates ont trop souvent refusé cette réalité au nom des chiffres flatteurs de la croissance. Oubliant les difficultés du quotidien vécues par les citoyens moyens. Ils en paient le prix fort.
La catastrophe que vivent actuellement Volkswagen et ses salariés est aussi l’échec de la « codétermination » qui constitue le cœur du compromis entre capital et travail en Allemagne. Les contre-pouvoirs n’ont pas joué et c’est une leçon pour la gauche occidentale.
La croissance française du PIB s’est établie à + 0,4 % au troisième trimestre 2024. Un chiffre en apparence solide, mais qui est dopé par l’effet – moins puissant que prévu – des Jeux olympiques et paralympiques. Le reste de l’activité demeure dans une dynamique très faible.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Gilles Rotillon est décédé le 11 juillet dernier à l’âge de 79 ans. Il était bien connu de nos lecteurs par le blog qu’il rédigeait régulièrement sur Mediapart dans lequel il décryptait avec beaucoup d’acuité l’actualité économique et politique. En vrai marxiste authentique et non dogmatique, Gilles Rotillon pensait la sortie du capitalisme comme la seule voie possible, mais il refusait de tracer un chemin droit que les autres devaient suivre.
L'auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l'idée que le retour de l'inflation est un symptôme d'une crise plus globale du capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.