Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La première ministre a prononcé, mercredi 6 juillet, sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Face aux députés, elle a tenté de tracer les contours d’un quinquennat du « compromis », sans rien céder sur le fond du programme d’Emmanuel Macron.
Alors que les salariés d’Aéroports de Paris entrent en grève, les délais et les annulations dans les aéroports devraient accompagner les voyageurs cet été. Une situation qui est le fruit des impasses d’un modèle dans lequel ce secteur s’est enfermé.
Dans un texte très fouillé, l’historien de l’économie Alexandre Chirat revient sur la pensée d’un des économistes les plus importants de l’après-guerre, John Kenneth Galbraith. Une pensée qui fait écho à de nombreux débats contemporains.
Le gouvernement a confirmé une série de mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires, des retraités et des bénéficiaires de prestations sociales. Mais ces décisions ne permettent pas de couvrir la hausse des prix et cachent une volonté de faire payer aux plus fragiles le coût de l’inflation.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
Depuis le 13 juin, le mouvement indigène équatorien a lancé une grève nationale à laquelle le gouvernement de droite a répondu par l’état d’urgence dans six provinces, dont celle de Quito. Les affrontements ont déjà fait quatre morts, alors que la situation économique et politique semble inextricable.
L’inflation est la première préoccupation des Français. Mais aux législatives, le déni du gouvernement et son attitude face à la gauche sur ce dossier ont conduit l’électorat à se réfugier dans l’abstention ou le vote RN. D’où la nécessité de retrouver un débat économique réel.
Samedi 18 juin, le bitcoin est passé sous les 20 000 dollars pour la première fois depuis décembre 2020. La semaine a été terrible pour un marché des cryptoactifs qui voit ses fondements remis en cause.
En renvoyant la Nupes à l’extrême gauche, la Macronie prétend englober la sensibilité sociale-démocrate. Il ne s’agit pourtant que d’un avatar dévitalisé de ce courant intellectuel et politique. Pour plusieurs de ses figures historiques, la stratégie réformiste n’impliquait pas la disparition d’un objectif de transformation sociale.
Orpheline de son récit triomphaliste, la majorité présidentielle tente de rester crédible sur le front de l'inflation, mais ses annonces semblent traduire une absence de compréhension de la situation et de vraie volonté d’agir pour les ménages.
Depuis l’annonce de l’accord électoral à gauche, une offensive conservatrice doute de la faisabilité de son « programme partagé » en oubliant le manque de sérieux des programmes concurrents. Mais la clé de la réussite d’un tel programme sera la constitution d’un socle politique solide.
Depuis quelques semaines, les économistes orthodoxes se lancent dans des procès en crédibilité de la Nupes et de son candidat Jean-Luc Mélenchon. Mais ces attaques prouvent surtout les limites de leurs analyses et leur vraie fonction, celle de gardiens de l’ordre social existant.
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Gilles Rotillon est décédé le 11 juillet dernier à l’âge de 79 ans. Il était bien connu de nos lecteurs par le blog qu’il rédigeait régulièrement sur Mediapart dans lequel il décryptait avec beaucoup d’acuité l’actualité économique et politique. En vrai marxiste authentique et non dogmatique, Gilles Rotillon pensait la sortie du capitalisme comme la seule voie possible, mais il refusait de tracer un chemin droit que les autres devaient suivre.
L'auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l'idée que le retour de l'inflation est un symptôme d'une crise plus globale du capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.