À l’Assemblée, Élisabeth Borne invente le « compromis » sans concession
La première ministre a prononcé, mercredi 6 juillet, sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Face aux députés, elle a tenté de tracer les contours d’un quinquennat du « compromis », sans rien céder sur le fond du programme d’Emmanuel Macron.
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ÉlisabethÉlisabeth Borne s’est essayée à la prestidigitation politique. Privée de majorité absolue par la défaite de son camp aux législatives, la première ministre a profité de sa déclaration de politique générale pour tenter de transformer la muraille en muret. Voulue comme un discours de la méthode, son intervention du mercredi 6 juillet s’est muée en discours d’auto-persuasion, dont on ne mesure pas bien s’il s’adressait à son camp, aux Français·es ou à Emmanuel Macron qui lui a renouvelé sa confiance. « Nous y parviendrons », a-t-elle assuré à quatre reprises.