Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La Fed a confirmé le relèvement de ses taux. Ces mouvements sont souvent le prélude à un gros temps économique. La preuve avec six épisodes clés de l’histoire de la banque centrale états-unienne.
Désormais en défaut de paiement et soumis à des pénuries alimentaires et à une inflation vertigineuse, le Sri Lanka paie une politique imprudente de plus de dix ans. Les attentats, le Covid et la crise ukrainienne ont achevé un modèle déjà fragile.
Derrière le vernis social, la vision économique de Marine Le Pen repose sur la défense du capital national et la discrimination. Une politique qui affaiblirait l’ensemble des salariés, français et étrangers.
Convaincu de la disparition du « front républicain », Emmanuel Macron transforme la campagne d’entre-deux-tours en un référendum pour ou contre son projet. Ce faisant, il continue de nourrir l’idée selon laquelle le programme néofasciste de Marine Le Pen constituerait une alternative.
Le président sortant refuse de mener campagne sur un programme détaillé et cohérent. Ce choix traduit une forme de néo-bonapartisme où le peuple doit lui faire aveuglément confiance. Mais c’est aussi une stratégie risquée.
Une note récente examine la marge de manœuvre et d’action d’un gouvernement de gauche qui arriverait au pouvoir. Immanquablement, cet exercice revient à examiner les conditions d’un rapport de force.
L’émergence d’une inflation forte ne peut plus être seulement comprise comme un phénomène transitoire. Face à cette nouvelle donne, la plupart des programmes, surtout à droite, se concentrent sur des mesures ponctuelles, sans proposer de vision globale.
Un rapport d’Attac et du syndicat Solidaires montre que l’effort contre la fraude fiscale se réduit, malgré les discours officiels. En revanche, les bénéficiaires de prestations sociales sont de plus en plus mis sous pression.
Une étude quantitative récente qualifie « de gauche » le programme économique du RN à la présidentielle, rejoignant les accusations d’Éric Zemmour. Mais ces analyses ne résistent pas à une étude sérieuse de ce projet.
Les crises du capitalisme ont conduit au retour de la notion de planification, y compris parmi les candidats les moins critiques de l’ordre économique existant. La version la plus ambitieuse est défendue par Jean-Luc Mélenchon, même s’il reste des ambiguïtés dans son programme.
Pour le président-candidat, « les devoirs valent avant les droits ». Cette logique, qui va à l’encontre des principes fondamentaux de l’État social et l’État de droit, irrigue l’ensemble de son projet de réélection. En distinguant les bons et les mauvais citoyens.
La candidate du Rassemblement national, peu à l’aise sur le terrain économique et soucieuse de démontrer le « sérieux » de son projet, a présenté un chiffrage précis des mesures qu’elle défend. Au risque de l’effet boomerang.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Gilles Rotillon est décédé le 11 juillet dernier à l’âge de 79 ans. Il était bien connu de nos lecteurs par le blog qu’il rédigeait régulièrement sur Mediapart dans lequel il décryptait avec beaucoup d’acuité l’actualité économique et politique. En vrai marxiste authentique et non dogmatique, Gilles Rotillon pensait la sortie du capitalisme comme la seule voie possible, mais il refusait de tracer un chemin droit que les autres devaient suivre.
L'auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l'idée que le retour de l'inflation est un symptôme d'une crise plus globale du capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.