De nombreuses personnes LGBTQI+ songent à quitter le pays, qui adopte des politiques de plus en plus répressives. Mediapart s’est rendu à Budapest à l’occasion de la Conférence lesbienne* européenne, organisée dans la Hongrie de Viktor Orbán pour la première fois.
Cynthia, locataire de Paris Habitat en fauteuil roulant, est privée d’ascenseur depuis près de quatre mois. Avec d’autres, elle dénonce le mépris des bailleurs sociaux pour les personnes à mobilité réduite.
Les inquiétudes se multiplient quant au positionnement de la Dilcrah, censée combattre les haines anti-LGBT, sur les droits des mineur·es trans. Une membre du conseil scientifique a démissionné ; d’autres réclament une clarification. Le sujet sera au menu de la Marche des fiertés d’Île-de-France, samedi.
Après la prétendue « théorie du genre », le mariage pour tous et la PMA, c’est la transidentité des mineurs qui attise une nouvelle panique morale en France. En 2021, plusieurs collectifs se sont fédérés autour de cette question et tentent d’influencer médecins et politiques dans leurs décisions.
Depuis l’adoption de la nouvelle « loi bioéthique », les demandes de PMA ont explosé dans les services concernés. Entre un manque d’anticipation gouvernementale et une sous-estimation de l’afflux de patientes, la réforme s’est faite aussi au détriment des conditions de travail de professionnels de santé. Reportage à Nantes.
Les prises de parole se multiplient, d’Éric Zemmour au rappeur Booba ce week-end, pour s’inquiéter d’une prétendue « épidémie » de jeunes trans que des traitements transformeraient en « patients à vie ». Pour Mediapart, des professionnels de santé qui accompagnent ces mineurs décrivent la réalité de leur travail.
Alors que la PMA est désormais ouverte aux couples de lesbiennes et aux célibataires, un arrêté est censé « harmoniser » bientôt les critères d’attribution des gamètes afin de « prévenir toute discrimination » liée à la couleur de peau, selon le ministère de la santé. Témoignages.
À l’Union départementale de Force ouvrière à Brest, les salariées ayant dénoncé des violences sexuelles de la part de leur ancien secrétaire général s’estiment victimes de représailles. Toutes les femmes qui ont parlé, et leurs soutiens, se retrouveront sans emploi cet été.
La PMA leur est promise depuis presque dix ans, mais de nombreuses femmes lesbiennes, bis et célibataires ont dû reporter ou modifier leur projet de fonder une famille. Plusieurs ont accepté de témoigner pour Mediapart, alors que le projet de loi censé leur ouvrir la PMA revient lundi à l’Assemblée nationale.
Au cours de leur vie, les femmes lesbiennes et bisexuelles sont beaucoup plus exposées aux violences sexuelles que les hétérosexuelles. Elles subissent à la fois le sexisme et la lesbophobie de leurs agresseurs.