À Force ouvrière à Brest, « parler de violences sexuelles, c’est s’exposer »
À l’Union départementale de Force ouvrière à Brest, les salariées ayant dénoncé des violences sexuelles de la part de leur ancien secrétaire général s’estiment victimes de représailles. Toutes les femmes qui ont parlé, et leurs soutiens, se retrouveront sans emploi cet été.
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BrestBrest (Finistère).– Le jeudi 29 avril 2021, Christelle revient tout juste du commissariat de Brest, la mine défaite. Elle y a passé la matinée pour être confrontée à Marc Hébert, l’homme contre qui elle a porté plainte six mois plus tôt, avec trois autres collègues de l’union départementale (UD) de Force ouvrière (FO) dans le Finistère. Elle accuse cet ancien secrétaire général de l’avoir harcelée et agressée sexuellement depuis 1998, alors qu’elle débutait en tant que secrétaire du service juridique.
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