D'abord journaliste indépendante spécialisée sur les sujets de société, j'ai travaillé pendant treize ans pour l'Agence France-Presse, notamment au service des informations sociales, puis en tant que reporter police-justice basée en Seine-Saint-Denis.
J'ai rejoint le Pôle Enquêtes de Mediapart en septembre 2021. Depuis septembre 2023, je me consacre principalement aux sujets liés aux violences de genre.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Une enquête préliminaire pour « violences sur conjoint » a été ouverte à l’encontre de l’animateur star de M6 à la suite de deux signalements adressés à la procureure de Paris. Un rassemblement a eu lieu mardi soir devant le siège de la chaîne, où les plusieurs dizaines de manifestantes et manifestants ont réclamé la déprogrammation des émissions de Stéphane Plaza.
Le groupe audiovisuel continue de soutenir son animateur star, accusé de violences conjugales et de comportements problématiques dans le cadre professionnel. En avril, la direction invoquait pourtant ses « règles de vivre-ensemble » pour écarter une chroniqueuse atteinte de troubles autistiques qui avait invectivé le ministre.
Après s’être placé du côté de Stéphane Plaza en « prenant acte » de ses dénégations, M6 a finalement ouvert une enquête interne. Mediapart a eu connaissance de comportements problématiques de la part de l’animateur dans le cadre professionnel. Selon nos informations, la production a été alertée dès janvier 2023.
Mediapart a réuni de nombreux éléments et récits témoignant de maltraitances exercées par l’agent immobilier popularisé par M6 sur trois de ses compagnes : humiliations, menaces, violences verbales et, pour deux d’entre elles, physiques. L’animateur dénonce des accusations « fantaisistes ».
L’adolescente est morte le 11 juin dernier après une lente descente aux enfers. Un an et demi plus tôt, elle avait déposé plainte pour agression sexuelle contre un membre de sa famille, d’un an son aîné. Selon nos informations, l’adolescent n’a été convoqué par la justice qu’après le suicide d’Estelle. La mère de la jeune fille a saisi la Défenseure des droits.
Une nouvelle étape a été franchie dans l’ère des fake news. Samedi, le Conseil constitutionnel a dû se fendre d’un communiqué pour couper court aux contre-vérités déversées par des élus RN, LR voire Renaissance, à propos d’une censure partielle de la loi dite « anti-squat » censée attaquer les droits des propriétaires.
La Cour de cassation a débouté vendredi le garde des Sceaux, maintenu en poste malgré ses déboires judiciaires, de sa demande d’annulation de son renvoi pour « prise illégale d’intérêts », ouvrant ainsi la voie à un procès inédit, qui pourrait se tenir à la fin de l’année, selon des sources judiciaires.
Selon les informations de Mediapart, Bercy a signalé au parquet de Paris le cas de l’ex-ministre des collectivités territoriales après lui avoir infligé un redressement fiscal. Déjà visée par une enquête pénale pour « déclaration de patrimoine incomplète ou mensongère » et « blanchiment de fraude fiscale », elle avait été contrainte de démissionner en novembre 2022.
Dans une note consacrée aux réactions dans les « quartiers sensibles » après le meurtre de Nahel, le Renseignement territorial souligne les prétendus risques générés par de simples appels à manifester. Même les commentaires publics d’Omar Sy et de l’attaquant du PSG sont cités.
Le vice-président du parti d’Éric Zemmour, transfuge de LR, était visé depuis janvier 2022 par une enquête préliminaire du parquet de Blois ouverte à la suite de nos révélations sur le fonctionnement de ses micropartis, financés par des hommes d’affaires auxquels il a rendu des services.
Luc Di Gallo a été agressé le 2 juin par quatre individus dans un parc de la ville et traité de « sale pédé » après avoir été ciblé par le biais de l’application de rencontre gay Grindr. L’élu a déposé plainte mais le parquet ne retient pas le caractère homophobe à ce stade.
L’évêque d’Angoulême a fermé les yeux pendant des années sur des agressions sexuelles au sein d’une communauté qu’il dirigeait en Bretagne, selon les témoignages et documents rassemblés par Mediapart. Ces éléments montrent aussi que le religieux continue d’exercer des pressions sur les victimes et les lanceuses d’alerte. Hervé Gosselin dément et affirme que « travailler à l’apaisement des victimes » est sa « priorité ».