Né en 1971. Après de nombreuses années passées aux États-Unis, à Los Angeles, Washington et New York, ainsi que de multiples reportages aux quatre coins de la planète, je suis rentré à Paris en 2008 pour couvrir l'actualité internationale à Mediapart.
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Le président des États-Unis, prix Nobel de la paix en 2009, a annoncé des conditions plus restrictives pour l'utilisation de la bombe atomique par son pays, et sa volonté de ne plus construire de nouvelles armes nucléaires. A la veille de la signature d'un nouveau traité Start avec la Russie et d'un sommet international à Washington sur la prolifération nucléaire, Barack Obama achève de tourner la page Bush et renvoie la balle à la communauté internationale.
Alors que l'Église catholique est cernée par de multiples révélations d'abus et de crimes sexuels de la part de prêtres contre des mineurs, la plupart des religieux et des fidèles ont choisi de resserrer les rangs autour de Benoît XVI. Rares sont les voix discordantes. En France, une pétition a été lancée pour s'indigner de l'emballement médiatique.
Alors que les accusations d'abus sexuels de la part de prêtres se multiplient dans toute l'Europe, après les cas recensés aux États-Unis ou en Irlande, le pape est mis en cause personnellement. Durant vingt ans, il a supervisé des enquêtes internes... qui n'ont jamais abouti. Des juristes examinent les possibilités de poursuites.
L'Europe et les États-Unis sont obsédés par la guerre en Afghanistan et la cachette de Ben Laden. Mais, avec plus de dix mille morts dus au terrorisme et à la lutte contre les talibans depuis 2003, les Pakistanais sont au premier rang des victimes, en dépit des accusations de collusion souvent proférées contre leur pays.
Avec la moitié de sa population sous la barre des vingt ans, le Pakistan est un pays qui suscite autant d'espoirs que d'inquiétudes. La nouvelle génération, déçue par ses aînés, est lancée dans une quête identitaire qui prend les chemins de l'affirmation nationale et de l'islam. Faut-il s'en alarmer? Pas forcément. Troisième volet de la série de reportages de Mediapart.
En dépit – ou peut être en raison – d'un contexte national dominé par le terrorisme et la crainte qu'inspire leur pays, une vague de jeunes dirigeants, souvent formés à l'étranger, investissent dans leur terre natale. Pas seulement dans le but de prospérer, mais aussi avec l'ambition de transformer un pays que des élites quasi féodales ont laissé sombrer.
Le Pakistan est-il toujours l'un des trous noirs de la planète, abri du terrorisme et d'Al-Qaida? Ces dix dernières années ont été souvent synonymes de guerre, d'attentats et d'extrémisme. Pourtant, durant la présidence Musharraf, le pays a connu une forte expansion économique et une libéralisation des médias qui ont favorisé l'émergence d'une classe moyenne. Celle-ci est déterminée à faire entendre ses revendications.
L'ancien ministre des affaires étrangères de Lionel Jospin est intervenu lors d'un colloque de la Fondation Jean-Jaurès – le think tank du Parti socialiste français – pour exposer ses idées sur le conflit afghan. Elles ne plairont sûrement pas à la gauche mais elles ont le mérite de ne pas entériner l'inertie actuelle de l'Elysée tout en refusant les déclarations d'intention un peu creuses.
L'arrestation d'un important dirigeant taliban, réputé être le n°2 du fameux mollah Omar, est indéniablement une réussite pour les Américains. Mais les conditions dans lesquelles cette capture s'est faite, de même que les motivations des Pakistanais qui l'auraient facilitée, restent mystérieuses et sujettes à des interprétations divergentes mais pas forcément contradictoires.
Depuis samedi 13 février, les forces américaines et britanniques sous l'égide de l'Otan, accompagnées par l'armée afghane, ont entrepris la plus vaste offensive militaire dans le sud du pays depuis 2001. Objectif: reprendre la ville de Marjah aux talibans. Ambition: construire une ville modèle qui permette aux Occidentaux de se retirer.
L'université britannique d'East Anglia a lancé officiellement une enquête sur l'affaire des courriels piratés d'experts du GIEC soupçonnés de manipuler des données sur le réchauffement climatique, le «climategate». Amy Dahan (photo), historienne des sciences etdirectrice de recherches au CNRS, décrypte pour Mediapart les tenants et aboutissants de cette polémique.
Une enquête du Financial Times a examiné le quatuor de conseillers qui gravite autour du président des États-Unis et contribue à son isolement. Ces quatre personnalités sont des spécialistes du combat électoral mais pas des experts de la gestion des affaires d'un pays. C'est sans doute une des raisons pour lesquelles l'administration Obama est à la peine.
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Pourquoi écrire un roman lorsqu’on est journaliste? Au moment où sort mon premier roman, « Requiem pour une République » (Gallimard - Série Noire), ma réponse à la question du choix de la fiction est des plus simples: la liberté d’écriture.
Dans une rentrée littéraire française foisonnante, la parution du Tome 4 de la saga Millénium, intitulé « Ce qui ne me tue pas », ressemble plutôt à la sortie d’un film de super-héros hollywoodien. Un Avengers 4, un reboot en même temps qu’un sequel, pour utiliser les termes en vogue dans l’industrie du cinéma.
La campagne présidentielle d’Hillary Clinton est à peine lancée (18 mois en avance du scrutin tout de même) que tout ce qu’il y avait à craindre d’une telle candidature est déjà là : conflits d’intérêts, gros sous et amis embarrassants.
Le cinéaste Michel Gondry tourne depuis plusieurs semaines dans Paris et en banlieue sa version cinématographique de L'Ecume des Jours de Boris Vian. Le 17 juillet, il a installé ses décors, et notamment ses étranges véhicules, dans les rues du Haut Belleville.