Né en 1971. Après de nombreuses années passées aux États-Unis, à Los Angeles, Washington et New York, ainsi que de multiples reportages aux quatre coins de la planète, je suis rentré à Paris en 2008 pour couvrir l'actualité internationale à Mediapart.
Ma biographie complète : ici
Ma déclaration d'intérêts est ici.
Malgré sa défaite il y a un an, la démission de son poste de gouverneur de l'Alaska, et des projets très flous, l'ex-candidate à la vice-présidence des États-Unis continue d'être une personnalité incontournable de la politique américaine. Elle est aujourd'hui la figure emblématique du parti républicain et celle qui reflète les contradictions de la droite américaine. Mais pas sûr qu'elle puisse défaire Obama.
Succéder à George Bush était difficile. Mais répondre aux attentes de la frange la plus progressiste du parti démocrate, qui s'est mobilisée pour faire élire Barack Obama, se révèle tout aussi délicat. À Chicago, des associations de gauche se sont rassemblées pour faire passer le message au président qu'il doit amplifier les réformes. «Il y a un an, nous l'avons élu sur de grandespromesses de changement. Mais nous n'allons pas attendre passivement», explique Jesse Jackson. Reportage.
Pour Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences-Po et auteur des Neuf Vies d'Al-Qaida, l'organisation terroriste créée il y a vingt ans par Oussama Ben Laden est aujourd'hui revenue à son point de départ. « La seule formation terroriste à vocation mondiale » n'arrive plus à se projeter en dehors de son environnement pakistanais, moyen-oriental ou nord-africain.
En dépit des appréhensions suscitées par son élection, le nouveau président sud-africain a plutôt bien réussi le début de son mandat. Il a ouvert son gouvernement et fait de la lutte contre la corruption un de ses chevaux de bataille. Il lui reste maintenant à satisfaire les attentes de la frange la plus pauvre de la population, qui continue à manifester avec régularité pour bénéficier davantage des services publics. Après la Coupe du monde de football, peut-être...
L'idée d'utiliser la torture pour faire parler des captifs émerge très vite après le 11 septembre 2001. La paranoïa d'un grand nombre d'Etasuniens est exploitée par un vice-président qui opère en secret.
Au camp X-Ray comme au camp Delta, à Abou Ghraib ou en Afghanistan, l'administration Bush ainstitutionnalisé la torture. C'est ce que montre le documentaire de Marie-Monique Robin, Torture, made in USA, diffusé en exclusivité sur Mediapart à partir de lundi 19 octobre.
Barack Obama a promis de fermer la prison de Guantanamo, sur l'île de Cuba, avant le 22 janvier 2010. Même si le président des Etats-Unis parvient à respecter cette date – ce qui n'est pas gagné, le problème du jugement et de la libération des détenus n'est toujours pas résolu –, la question des tortures n'a pas fini de hanter les Etats-Unis.
Au camp X-Ray comme au camp Delta, à Abou Ghraib ou en Afghanistan, l'administration Bush a institutionnalisé la torture. C'est ce que montre le documentaire de Marie-Monique Robin, Torture, made in USA, diffusé en exclusivité sur Mediapart à partir de lundi 19 octobre. Après les attentats du 11 septembre 2001, l'agence de renseignements américaine s'est déployée partout dans le monde pour tuer ou capturer les agents d'Al-Qaida. Mais les méthodes pour faire parler les prisonniers et le contournement des conventions de Genève proviennent directement d'ordres donnés par la Maison Blanche et couchés noir sur blanc dans divers mémorandums.
Le président afghan Hamid Karzaï a confirmé l'organisation d'un secondtour de l'élection présidentielle, au coursduquel il affrontera son ancien ministre des affaires étrangères Abdullah Abdullah, après que la Commission des plaintes électorales afghane a ordonné l'invalidationdes bulletins de 210 bureaux de vote, ayant trouvé «des preuvesclaires etconvaincantes de fraudes».
Contrairement à l'avis des militaires qui souhaitent une augmentation du nombre de troupes en Afghanistan, le président américain pourrait s'orienter vers le décentrage des efforts militaires vers le Pakistan. Ces nouvelles opérations s'appuieraient sur les interventions des forces spéciales et des drones dans le but de privilégier l'éradication de la menace Al-Qaïda plutot que celle des talibans.
Alors que s'ouvrent jeudi 1er septembre à Genève des discussions entre les membres du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Iran, la fracture s'accentue entre les pays occidentaux, qui veulent imposer de nouvelles sanctions après la découverte d'un site secret d'enrichissement d'uranium, et un régime de Téhéran de plus en plus défiant. Quelles sanctions, pourquoi, comment et quelle efficacité? Analyse des stratégies en cours.
En dépit de l'absence de progrès sur les questions du gel des colonies et de la reconnaissance d'Israël par les pays arabes, l'administration américaine a apparemment décidé de s'orienter vers des négociations sur les sujets les plus délicats: frontières, Jérusalem, retour des réfugiés palestiniens. Quitte à échouer.
Après une nouvelle passe d'armes entre Nicolas Sarkozy et Mahmoud Ahmadinejad à l'assemblée générale de l'ONU, les trois dirigeants américain, britannique et français ont dénoncé, vendredi 25 septembre, l'existence d'une seconde usine d'enrichissement en Iran.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Pourquoi écrire un roman lorsqu’on est journaliste? Au moment où sort mon premier roman, « Requiem pour une République » (Gallimard - Série Noire), ma réponse à la question du choix de la fiction est des plus simples: la liberté d’écriture.
Dans une rentrée littéraire française foisonnante, la parution du Tome 4 de la saga Millénium, intitulé « Ce qui ne me tue pas », ressemble plutôt à la sortie d’un film de super-héros hollywoodien. Un Avengers 4, un reboot en même temps qu’un sequel, pour utiliser les termes en vogue dans l’industrie du cinéma.
La campagne présidentielle d’Hillary Clinton est à peine lancée (18 mois en avance du scrutin tout de même) que tout ce qu’il y avait à craindre d’une telle candidature est déjà là : conflits d’intérêts, gros sous et amis embarrassants.
Le cinéaste Michel Gondry tourne depuis plusieurs semaines dans Paris et en banlieue sa version cinématographique de L'Ecume des Jours de Boris Vian. Le 17 juillet, il a installé ses décors, et notamment ses étranges véhicules, dans les rues du Haut Belleville.