Né en 1971. Après de nombreuses années passées aux États-Unis, à Los Angeles, Washington et New York, ainsi que de multiples reportages aux quatre coins de la planète, je suis rentré à Paris en 2008 pour couvrir l'actualité internationale à Mediapart.
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La Conférence de Londres sur l'Afghanistan a validé la décision de négocier avec beaucoup d'argent à la clé (140 millions de dollars) le ralliement des différentesfactions talibanes. Cette stratégie, souhaitée par Hamid Karzaï et appuyée par les Britanniques et les Américains, semble davantage privilégier les gains à court terme alors que de plus en plus de soldats occidentaux sont tués.
Barack Obama semble englué dans des réformes qui n'aboutissentpas. Avec la réforme bancaire, il veut déployer une stratégie davantage basée sur la confrontation que la recherche du compromis. Tour d'horizon de ce qui bloque avec le Congrès, sa majorité, les républicains et les lobbies.
Dans In the air, sorti sur les écrans français mercredi 27 janvier, George Clooney joue un prestataire de services, chargé d'annoncer les licenciements. Le film de Jason Reitman est sans doute le meilleur représentant d'une tendance hollywoodienne des derniers mois: la crise économique et sociale s'invite sur les écrans. De Public Enemies, de Michael Mann, au Girlfriend Experience de Steven Soderbergh, retour sur quatre films.
Les ministres d'une cinquantaine de pays se réunissent jeudi 28 janvier à Londres pour se pencher – encore – sur le sort de l'Afghanistan. Et examiner les possibilités de s'extraire du bourbier.
Le président américain s'apprête à prononcer son premier discours sur l'État de l'Union après un an passé à la Maison Blanche. Mais celui-ci arrive dans une période où Obama peine à convaincre son opinion publique du bien-fondé de ses réformes. Du coup, il semble lorgner vers un discours à la tonalité clairement populiste. Ce qui, aux États-Unis, n'est pas forcément perçu comme une mauvaise chose.
Au terme d'une année à la Maison Blanche, Obama peine à mettreen œuvre les réformes promises. Comme s'il n'arrivait pas à entrer en résonance avec ses concitoyens alors qu'il y parvient plutôt bien sur la scène internationale. Parti pris.Lire aussi notre série «Obama, un an après»:La communauté noire est toujours derrière le présidentUne gauche libérée, mais pas forcément la meilleure alliéeMassachusetts: le revers qui menace les réformes
La crise économique et la gestion de la réforme du système de santé ont permis à la droite américaine de renaître de ses cendres. Les démocrates ont perdu, mardi 19 janvier, le siège de sénateur de feu Ted Kennedy. C'est une défaite qui pèse lourd pour la Maison Blanche: BarackObama perd la majorité qualifiée de 60 sièges sur 100, ce qui menace ses réformes.
Après des années à courber l'échine sous les coups de boutoirs de la révolution conservatrice reaganienne ou bushiste, les progressistes américains ont enfin le vent en poupe. Obama est celui qui porte leurs espoirs. Gare à lui s'il s'avère trop timoré et déçoit ceux qui le soutiennent.
Alors que la popularité du 44e président des États-Unis a décliné depuis son investiture, en janvier 2009, les Afro-Américains continuent de le soutenir toujours aussi vigoureusement. Pour eux, le symbole qu'il représente et les horizons qu'il a ouverts ne sont pas encore remisés au placard des bons souvenirs périmés. Reportage et vidéo à Chicago.
Trois jours après le séisme qui aurait provoqué la mort de près de 50.000 personnes, les secours se précipitent et la mobilisation internationale ne se dément pas. Mais étant donné les destructions massives sur l'île, il est extrêmement difficile de faire parvenir l'aide aux populations qui en ont désespérément besoin. Photo de Liliane Pierre-Paul, l'une des journalistes les plus respectées de Haïti, qui travaille à Radio Kiskeya (cliquez ici).
Une gigantesque opération de secours a été engagée par les Etats-Unis pour venir en aide à Haïti. LaCroix-Rouge haïtienne évalue à 50.000 le nombre de personnes tuées dansle tremblement de terre qui a dévasté mardi soir la capitale mais aussi d'autres villes du pays. BarackObama a annoncé une aide immédiate de 100 millions de dollars. Explications et rappel de ce que sont les relations complexes de dépendance et de méfiance entre les deux pays.Voir aussi, dans le Club: photos, vidéos, le séisme vu du Net.
Alors que Bernard Kouchner s'est rendu à Kigali pour renouer les relations diplomatiques franco-rwandaises, les autorités du Rwanda ont laissé filtrer leur propre rapport d'enquête sur l'attentat du 6 avril 1994. Il contredit les thèses du juge Bruguière mais, en se focalisant sur cet unique événement, il ne participe pas vraiment à la reconstruction des origines du génocide.
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Pourquoi écrire un roman lorsqu’on est journaliste? Au moment où sort mon premier roman, « Requiem pour une République » (Gallimard - Série Noire), ma réponse à la question du choix de la fiction est des plus simples: la liberté d’écriture.
Dans une rentrée littéraire française foisonnante, la parution du Tome 4 de la saga Millénium, intitulé « Ce qui ne me tue pas », ressemble plutôt à la sortie d’un film de super-héros hollywoodien. Un Avengers 4, un reboot en même temps qu’un sequel, pour utiliser les termes en vogue dans l’industrie du cinéma.
La campagne présidentielle d’Hillary Clinton est à peine lancée (18 mois en avance du scrutin tout de même) que tout ce qu’il y avait à craindre d’une telle candidature est déjà là : conflits d’intérêts, gros sous et amis embarrassants.
Le cinéaste Michel Gondry tourne depuis plusieurs semaines dans Paris et en banlieue sa version cinématographique de L'Ecume des Jours de Boris Vian. Le 17 juillet, il a installé ses décors, et notamment ses étranges véhicules, dans les rues du Haut Belleville.