Né en 1971. Après de nombreuses années passées aux États-Unis, à Los Angeles, Washington et New York, ainsi que de multiples reportages aux quatre coins de la planète, je suis rentré à Paris en 2008 pour couvrir l'actualité internationale à Mediapart.
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Ni KO, ni gaffe. Mais le candidat démocrate distance son adversaire qui apparaît «grincheux» et peu clair dans ses réponses aux électeurs. Lire notre dossier:
A Detroit, le rêve américain vire au cauchemar
Au Texas, une Amérique des tristes records
Notre grand reportage: à quoi rêve le Kansas?
Alors que les deux postulants à la Maison Blanche s'apprêtent à débattre pour la deuxième fois dans la nuit de mardi à mercredi, le candidat républicain a annoncé qu'il allait laisser tomber les gants. À moins d'un mois du scrutin, alors qu'il décroche dans les sondages, John McCain estime que son unique chance est d'attaquer Barack Obama sur sa personnalité.
Lire aussi:
A Detroit, le rêve américain vire au cauchemar
Voir aussi le reportage photos de Mona Reeder (primé au dernier festival Visa pour l'image) sur la pauvreté aux Etats-Unis:
Au Texas, une Amérique des tristes records
Le débat entre les deux postulants à la vice-présidence a permis de confirmer les états de service de chacun: Sarah Palin est une fausse populiste dont le style convainc une partie de l'électorat et énerve l'autre ; Joe Biden est sérieux et pugnace, mais sans le charisme de son co-listier. En bref, un débat sans KO ni coups durs. Pendant ce temps, McCain, en grande difficulté, réorganise sa campagne dans quelques Etats clés.
Après quelques jours de suspense sur fond de crise financière, le premier débat télévisé entre Barack Obama et John McCain a finalement eu lieu, dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 septembre (heure française). Au programme des deux candidats à la Maison Blanche: crise financière et politique étrangère. Le combat n'a pas eu de vainqueur, chacun se contentant de camper sur ses positions. Depuis, les deux hommes entretiennent un dialogue à distance où chacun raille les arguments du rival.
L'un est un général trois étoiles qui occupe un poste crucial dans l'armée américaine. L'autre est un soldat manifestant tous les symptômes du stress post-traumatique. Tous les deux ont servi en Irak entre 2003 et 2006. Deux points de vue sur la guerre.
Selon Burdett Loomis, doyen du département de sciences politiques de l'Université du Kansas, interrogé par Mediapart, les changements les plus importants que pourrait engager une administration Obama se rapporteraient à la politique énergétique.
A Lawrence, au Kansas, on le pressent: l'élection présidentielle du 4 novembre marquera un cap dans l'évolution de la conscience politique américaine. Troisième et dernier volet du reportage que Thomas Cantaloube et le photographe Patrick Artinian ont réalisé aux Etats-Unis pour décrypter les enjeux du scrutin et prendre le pouls de cette Amérique post-Bush, post-Irak et, depuis peu, post-Wall Street.
Notre reportage multimédia: Fort Leavenworth ou l'humilité de l'armée américaine.
Enfoncée dans les bourbiers afghan et irakien, l'armée américaine fait son auto-critique et réfléchit aux tactiques et aux méthodes qui lui permettront, au minimum, de se désengager sans trop de casse. Contrairement aux apparences, l'US Army fait autant appel aux cerveaux de ses officiers qu'aux muscles de ses soldats. Reportage multimédia de Mediapart.
Pour la communauté afro-américaine de Lawrence, au Kansas, la possibilité que Barack Obama soit élu président des Etats-Unis suscite une énorme espérance, et même davantage : la conviction que, s'il accède à la Maison Blanche, tout pourrait changer aux Etats-Unis.Lire aussi le troisième volet de notre reportage au Kansas: et si la présidentielle annonçait une nouvelle Amérique? (cliquez sur le lien pour accéder directement à cet article).
«Sans action immédiate, l'Amérique pourrait s'enfoncer dans une panique économique»: dans une démarche sans précédent, George Bush invite, ce jeudi, Barack Obama et John McCain à la Maison Blanche afin de trouver un accord au Congrès pour adopter le plan de sauvetage de Wall Street. Lire le «parti pris» de Philippe Riès: «Dominique Strauss-Kahn, la voix de son maître» et notre série A quoi rêve le Kansas? Maintenant, il faut se serrer la ceinture (cliquez sur les liens ci-dessus).
Le plan Paulson, destiné à sauver le système financier américain, s'installe au cœur de la campagne pour l'élection présidentielle du 4 novembre. Problème: les candidats, Barack Obama et John McCain jugent le dispositif trop flou et concocté par une administration décrédibilisée. Ils pourraient le sanctionner lors du vote au Congrès auquel ils devraient finalement prendre part. Députés et sénateurs renâclent, quant à eux, à tendre la main aux naufrageurs de Wall Street et attendent la décision des deux hommes.A quoi rêve le Kansas? Et maintenant, il faut se serrer la ceinture. A Lawrence, au Kansas, où Thomas Cantaloube et le photographe Patrick Artinian sont allés prendre le pouls de l'Amérique post-Bush, post-Irak et, depuis peu, post-Wall Street, on parle beaucoup du coût de l'essence et de la nourriture en se lamentant de la disparition d'une certaine Amérique: celle qui «construisait des trucs». Deuxième volet de la série que Mediapart vous propose pour comprendre les enjeux du scrutin et le climat qui règne aujourd'hui aux Etats-Unis.
Un an après l'explosion de la bulle immobilière, en plein dans la crise financière, les Américains ont le moral en berne. Dans la petite ville de Lawrence, au Kansas, on parle beaucoup du coût de l'essence et de la nourriture en se lamentant de la disparition d'une certaine Amérique: celle qui «construisait des trucs». Deuxième volet du reportage que Thomas Cantaloube et le photographe Patrick Artinian ont réalisé aux Etats-Unis pour décrypter les enjeux de l'élection présidentielle du 4 novembre et prendre le pouls de cette Amérique post-Bush, post-Irak et, depuis peu, post-Wall Street.
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Pourquoi écrire un roman lorsqu’on est journaliste? Au moment où sort mon premier roman, « Requiem pour une République » (Gallimard - Série Noire), ma réponse à la question du choix de la fiction est des plus simples: la liberté d’écriture.
Dans une rentrée littéraire française foisonnante, la parution du Tome 4 de la saga Millénium, intitulé « Ce qui ne me tue pas », ressemble plutôt à la sortie d’un film de super-héros hollywoodien. Un Avengers 4, un reboot en même temps qu’un sequel, pour utiliser les termes en vogue dans l’industrie du cinéma.
La campagne présidentielle d’Hillary Clinton est à peine lancée (18 mois en avance du scrutin tout de même) que tout ce qu’il y avait à craindre d’une telle candidature est déjà là : conflits d’intérêts, gros sous et amis embarrassants.
Le cinéaste Michel Gondry tourne depuis plusieurs semaines dans Paris et en banlieue sa version cinématographique de L'Ecume des Jours de Boris Vian. Le 17 juillet, il a installé ses décors, et notamment ses étranges véhicules, dans les rues du Haut Belleville.