Né en 1971. Après de nombreuses années passées aux États-Unis, à Los Angeles, Washington et New York, ainsi que de multiples reportages aux quatre coins de la planète, je suis rentré à Paris en 2008 pour couvrir l'actualité internationale à Mediapart.
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L'élection de Barack Obama à la Maison Blanche a suscité une immense émotion dans la communauté afro-américaine. Et, au-delà des larmes et d'un sentiment de justice historique, beaucoup ont témoigné de leur fierté face à cet événement. Petit panorama des réactions.
Barack Obama commence à constituer son équipe et à organiser la transition. Le nouveau président ne calera pas ses pieds sous le bureau ovale avant le 20 janvier. En attendant, il devra laisser le sortant gouverner, mais également faire entendre sa voix. Un délicat jeu d'équilibriste dans cette période de crise financière.Lire également:L'élection passée, ça balance sur Sarah Palin.«L'Amérique est un endroit où tout est possible», le discours de la victoire
En accédant à la présidence des Etats-Unis, Barack Obama pourra expliquer qu'il est monté sur les épaules de géants pour parvenir à la Maison Blanche. Panorama de la progression des Noirs dans la société américaine depuis les premiers esclaves jusqu'au premier président.
Au-delà du symbole formidable que représenterait l'élection du premier homme noir à la Maison Blanche, une victoire du candidat démocrate n'augurera pas forcément d'un bouleversement complet de la politique économique et étrangère des Etats-Unis. Lire aussi l'enquête de Marine Turchi: L'OPA de Sarkozy et de l'UMP sur Barack Obama et notre dossier spécial Amérique.
Même si le candidat démocrate remporte l'élection du 4 novembre sur sa réponse à la crise économique, il devra, comme tous ses prédécesseurs, se pencher sur les problèmes de la planète. Et derrière l'image d'un homme consensuel, se cachent de nombreuses pierres d'achoppement avec l'Europe. Lire aussi:
Notre dossier rassemblant tous nos articles sur l'élection américaine. La planète observe l'élection (9 articles), les Etats-Unis aujourd'hui (6 reportages), la crise s'invite dans la campagne (4 articles), un candidat nommé Obama (3 articles) et trois reportages multimédias.
Et notre édition participative: Obama/McCain, quelle Amérique?
Pour la première fois, un quotidien américain d'envergure nationale cesse de paraître sur papier pour se consacrer quasi exclusivement à l'information sur Internet. Même si le cas du Monitor est atypique, il préfigure les changements en cours dans la presse.
À une semaine du scrutin, le candidat démocrate à la Maison Blanche a prononcé hier un véritable discours de clôture, qu'il déclinera dans les quelques jours qui restent avant le vote. Il y a rassemblé ses idées et son message pour les Etats-Unis. Alors qu'il avait démarré sa campagne sur un message optimiste mais sans grande substance, il la conclut en présentant un vrai projet hérité de Roosevelt, Kennedy et Johnson, où le gouvernement revient au premier plan.
L'ancien secrétaire d'État républicain, Colin Powell, a annoncé qu'il voterait pour Barack Obama lors de l'élection présidentielle américaine du 4 novembre, en dépit de ses liens d'amitiés avec le candidat de son parti, John McCain. Le Washington Post soutient également le postulant démocrate. Argument avancé: on ne peut faire confiance à un homme qui a choisi Sarah Palin comme colistière.
Même si George W. Bush exerce ses prérogatives présidentielles jusqu'au 20 janvier 2009, son impopularité manifeste et le processus de passation de pouvoir à John McCain ou Barack Obama, déjà entamé, empêchent Washington de gérer le crise actuelle de manière convaincante.
Le dernier débat de la campagne présidentielle américaine a vu le candidat républicain au mieux de sa forme politique. Mais il n'a pas réussi à trouver la faille dans l'armure de Barack Obama qui, selon les premières réactions et sondages à chaud, sort vainqueur de l'affrontement à trois semaines de l'élection. Lire aussi notre enquête plurimédias:Bush, Obama, McCain: à quoi rêve le Kansas?
Le candidat républicain à la Maison Blanche, John McCain, continue à décrocher dans les sondages à trois semaines du scrutin. Une campagne incohérente et mal gérée mais surtout un silence assourdissant sur les solutions à apporter à la crise financière expliquent ce retard sur Barack Obama, qui inquiète les conservateurs.
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